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Le très attendu 2e livre, de la plus que prometteuse Collection ufologie profonde dirigée par le renommé auteur québécois Jean Casault, chez Louise Courteau Éditions, va enfin paraître le 3 novembre. Il s’intitule Le chant de la sirène et il est signé Chantal Goupil. Il va faire des vagues car il traite, entre bien d’autres choses, de la capacité de l’auteure à respirer sous l’eau, sans recourir à quelque matériel de plongée que ce soit, naturellement, comme la légendaire sirène. Et encore, s'il ne s'agissait que de cela...
L’auteure travaille déjà, depuis au moins deux ans, sur son premier roman d’anticipation. Elle en a temporairement interrompu l’écriture, à la pressante et insistante demande de Jean Casault, pour plutôt produire le compte-rendu de son fantastique vécu auquel elle a donné le titre de Chant de la sirène.
En partant, d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été un fervent amateur de littérature fantastique à la Edgard Allan Poe, H.P. Lovecraft, etc., ainsi qu’un avide lecteur de réalité fantastique traitant de civilisations disparues, d’ufologie, de paranormal, etc. C’est donc avec plaisir et empressement que je me suis plongé dans la très prenante lecture de l’opus de Mme Goupil.
Le contenant
Couverture souple, sobre, soignée, et un tantinet austère, comme le tout 1er livre de la Collection.
Disposition aérée d’un texte - qui s’étale sur 186 pages - agrémenté de peu de photos et de quelques dessins : pertinence et retenue ont apparemment été privilégiées. Police de caractère aisée à lire. Mise en page à 99.9% exempte de petites bêtes noires : et Dieu sait que j’ai l’œil aiguisé pour les repérer.
Style de l’auteure
Il est fluide, direct, aisément compréhensible. Les lecteurs québécois y découvriront, ici et là, des expressions inusitées (dans notre parlure locale) - destinées à faciliter la compréhension du texte par nos cousins français - qu’ils n’auront cependant aucune peine à décoder.
Le texte est parfois enjolivé d’envolées littéraires, voire poétiques, qui laissent ponctuellement transparaître la vraie nature de l’auteure qui, ici, a dû s’astreindre à la rigueur qu’impose le compte-rendu, en comparaison du roman ou du recueil de poésie.
Incidemment, le tout dernier chapitre, consacré aux remerciements d’usage, nous apprend que le texte final est le résultat d’un formidable travail d’équipe. Je tire donc mon chapeau à tous ces compétents et doués intervenants, qui incluent notamment Jean Casault et Hélène Dupont, sa tendre moitié.
Et si enfin je vous parlais du contenu…
Sans plus attendre je lâche intégralement le très substantiel morceau, tout en m’interdisant d’entrer dans les détails ou divulgâcheurs (spoilers) : vous devrez donc vous procurer le bouquin pour y découvrir abondance d’anecdotes et de détails surprenants.
Brièvement, la sirène, signataire du livre, qui pouvait jadis (le pourrait-elle encore?) respirer sous l’eau, a vécu, à l’âge de 12 ans, un épisode d’enlèvement par des extraterrestres au cours duquel ceux-ci ont opéré sur son corps; elle fait des sorties hors-corps (voyages astraux); elle a des visions prémonitoires; elle vit des épisodes de poltergeist (même si elle n’utilise jamais ce terme); elle connaît des épisodes d’écriture automatique; elle voit l’aura de son mari (seulement?); des personnages fantomatiques lui sont apparus; elle se dit protégée et guidée par des êtres invisibles (esprits), et l’un d’entre eux l’a même déjà empêché de se tuer accidentellement alors qu’elle circulait à vitesse vertigineuse sur une puissante motoneige; et j’en passe.
Cette histoire extraordinaire, dans laquelle j’ai plongé et me suis immergé, est tellement fascinante qu’elle m’a tenu en haleine et m’a même coupé le souffle à quelques reprises. Mais, soyons réalistes, d’aucuns diront que cette sirène est plus dans le champ que dans le chant; qu’elle a une imagination délirante, ou même que son esprit est forcément troublé; que ce qu’elle écrit est carrément de la science-fiction, ou une pure divagation induite par exposition prolongée à des volutes de fumée hallucinogène. Sauf que... voyez-vous, il faut aborder un texte semblable avec l’esprit ouvert.
Pour avoir l’esprit ouvert nul n’est besoin de s’ouvrir le front à la hache ou de subir une trépanation. Il suffit simplement d’avoir une bonne disposition... d’esprit. Bref, il faut le vouloir, y consentir, admettre que des individus peuvent avoir vécu, ou vivent encore, des situations ou des phénomènes qui nous sont totalement étrangers et nous échappent; admettre que la réalité puisse être beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît à première vue.
Bien qu’un sain scepticisme de bon aloi soit toujours de mise, méfions-nous tout de même du scepticisme obtus, à priori, qui rejette d’emblée tout ce qui ressort de notre petit quotidien sans histoire. Ne nous hâtons donc pas de taxer d’impossibilité tout ce qui ne nous est pas familier ou ne nous est pas personnellement arrivé. Car, après tout, nous n’avons pas tous vécu les mêmes expériences, loin de là! Et nous ne sommes pas tous nés avec les mêmes prédispositions et les mêmes talents : les génies innés et les prodiges précoces sont d’ailleurs là pour impérativement nous le rappeler.
Conclusion
Je choisis de conclure ma critique en citant l’énigmatique et photogénique Chantal :
« Comme je n’ai pas ma place sur cette planète, je serai ce que vous voudrez : un conte pour enfants, une légende urbaine, une fiction, un monstre, mais, au final, je ne suis que MOI. »
PS : J’ajouterai tout de même, qu’en dépit du fait qu’elle croit ne pas avoir sa place sur cette planète, Chantal rapporte, en page 168, ces paroles qu’une de ses tantes lui a un jour adressées : « ta mission de vie est de faire évoluer les personnes qui sont prêtes. » Tout de même pas si mal, non, pour quelqu’un qui se cherche une raison d’être et d’exister sur notre planète bleue?
Lecteurs, à vos marques! Prêts? Partez! Vous procurer ce bouquin, le dévorer et vous forger votre propre opinion.