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Fouiller. Décortiquer. Nous approprier. Sombrer dans l’œuvre de Bret Easton Ellis. Probablement le plus noir, le plus lucide, le plus pessimiste des auteurs contemporains américains. Son œuvre est fabriquée de la même matière qui se distille d’un roman à l’autre: les personnages passent et repassent, continuent à étendre l’insignifiance de leur vie à travers les histoires de leur auteur. Les mêmes thèmes reviennent, les mêmes motifs, hypnotiques. Des moteurs incroyablement puissants grondent au cœur de cette œuvre dangereuse, critique ultime de l’Amérique.
Nous disparaissons ici. Nous éclaterons les codes. Serons auto-fictifs. Performatifs.
Témoins. Choeurs.
Dialogues. Cris.
Reflets. Metteurs en scène sur scène.
Les Écornifleuses
Les Écornifleuses produisent en alternance des œuvres théâtrales originales ou des textes issus des répertoires classique et contemporain dans le but d’offrir au public un théâtre de recherche toujours ancré dans l’actualité. Nous voulons répondre à la question suivante : qu’est-ce qui doit être entendu de façon urgente? Notre objectif est de faire éclater une réflexion citoyenne.
tectonik
tectonik est né de notre désir de créer notre propre parole, de sortir des sentiers battus et de notre besoin de nous reconnaître dans notre art. Nous voulons produire et nourrir un théâtre stimulant, simple, créatif et, surtout, intelligent. Écrire une poésie qui rejoint le citoyen du 21e siècle et le faire voyager au-delà des frontières en présentant des œuvres marquantes et puissantes du théâtre contemporain.
SYNOPSIS
Ils ont peut-être trente ans.
Ils sont dix, ils sont beaux, égocentriques, noyés dans le tourbillon social et le divertissement sous toutes ses formes. Les plaisirs sont immédiats, abondants, accessibles.
Ils ont absolument tout pour être heureux.
Ils sont, terriblement, à notre image.
Ensemble, ils s’aiment, s’envient, se trahissent, s’entre-dévorent. Les relations se font et se défont. Ils se lassent, cherchent du nouveau ailleurs, et encore, et ainsi de suite.
Mondains et excessifs, ils cherchent à exister d’une soirée à l’autre, d’un excès à l’autre. Mais l’ennui gagne du terrain. L’engourdissement collectif a commencé. Submergés par leur narcissisme et leur ambition, ils en perdent toute empathie. Ainsi désensibilisés, ils se réfugient dans les sensations fortes pour s’extirper du vide, ressentir à nouveau quelque chose d'humain. Ils luttent pour ne pas disparaître complètement dans l’animalité et la violence.
Mais elle est partout, cette violence. Dans leurs mots, dans leurs gestes, sur les écrans, dans tout ce qu’ils consomment au quotidien, qu’il s’agisse d’individus ou d’objets. Prisonniers de ce vortex, leur réalité se distorsionne et, insidieusement, les contours du bien et du mal deviennent flous.
Dans ce maelström, les mystérieux textos se succèdent, les photos compromettantes s’additionnent, la tension monte. Quelqu’un disparaît, mais peut-être pas. Les soupçons augmentent, les disparitions s’accumulent. Le réel et le fictif se fondent l’un dans l’autre.
Un snuff movie (vidéo pornographique où quelqu’un est torturé et tué, filmée de manière très réaliste, misant sur le doute suscité quant à la véracité du meurtre) brouille définitivement les cartes. Une telle vidéo est toujours difficile à obtenir et extrêmement coûteuse, tandis que celle qu’ils reçoivent devient virale. Qui est cette femme bâillonnée sur la vidéo? Pourquoi semble-t-elle aussi familière? Qui sont ces gens qui la torturent? Est-ce nous? Le cauchemar s’épaissit. La paranoïa s’empare du groupe.
L’amitié s’effrite, les couples éclatent, la réalité devient insaisissable. Même les représentants de l’ordre ne sont plus dignes de confiance.
Ils basculent, et leurs pensées défilent devant nous, sans censure; orgie de mots, de haine, d’insécurités, de désirs, de vérités, de peurs, ponctuée d’éclairs d’une lucidité troublante. Ils sont nous. Ils exposent nos réflexions les plus intimes, en rafale, et construisent un labyrinthe intérieur qui est le même que celui dans lequel nous sommes tous égarés. Ils donnent leur vie en spectacle. Les tableaux se succèdent, éclatants, débridés, follement divertissants. Ils font tout pour nous séduire, pour être les héros de leur vie en perte de sens. Pour être aimés.
À cette époque de la glorification du soi, qui peut nous sauver quand chacun est à la fois psychopathe et victime?
Le vague souvenir d’un avant plus lumineux persiste. Ils ne se laisseront pas devenir des morts-vivants.
Jocelyn Pelletier possède une authentique voix dramaturgique, du souffle, des textes qui ont du corps, suffisamment en tout cas pour se prêter au processus de construction/ déconstruction qui offre aux acteurs de nombreux possibles.
– SYLVIE NICOLAS, LE DEVOIR, 2011
Mise en scène
JOCELYN PELLETIER, ÉDITH PATENAUDE.
Concepteurs
JEAN-FRANÇOIS LABBÉ, KARINE MECTEAU-BOUCHARD, PASCAL ASSELIN, MYKALLE BIELINSKI.
Comédiens / Distribution
GUILLAUME PERREAULT, PHILIPPE DUROCHER, LUCIEN RATIO, GABRIEL FOURNIER, LAURIE-ÈVE GAGNON, MARIE-HÉLÈNE LALANDE, VALÈRIE MARQUIS, JOANIE LEHOUX, ALEXANDRINE WARREN, CAROLINE BOUCHER-BOUDREAU.
* CE SPECTACLE FAIT PARTIE DE LA COLLECTION PRESTIGE
Une présentation La Chapelle
Une coproduction tectonik et Les Écornifleuses
Photo © Marie Renée Bourget Harvey
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