On a déjà beaucoup vu d'images de Gaza en ruines, mais celles-ci sont plus saisissantes, non seulement par l'horreur qui s'en dégage, mais pour ainsi dire... leur beauté. C'est une œuvre cinématographique. Mais ce que l'on entend nous captive, car ce sont les Gazaouis qui se racontent, qui se confient, qui nous disent leur attachement à leur terre, à leur maison. Ils préfèrent y mourir plutôt que d'en partir. On y voit des gestes quotidiens, mais sous les tentes, souvent, en plus des commentaires, enveloppés de poésie par la musique et les chansons.