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Novembre amène souvent des réflexions sur la finalité des choses. Trouver les mots justes pour parler de la mort, du deuil et de la perte relève souvent du casse-tête. Comment répondre aux questions des enfants avec honnêteté sans créer d'anxiété ? Comment leur expliquer ce qu’est l’aide médicale à mourir sans trop en dire, mais juste assez ?
Je vous suggère la littérature jeunesse qui offre des outils précieux, conçus avec sensibilité et pédagogie. La sélection suivante propose cinq approches distinctes pour accompagner ces conversations difficiles, chacune adaptée à une tranche d'âge spécifique. Ces albums sont de véritables alliés.

La collection Clin d’œil vise particulièrement les enfants à partir de 2 ou 3 ans ; le texte est simple, les illustrations le complètent bien.
Qui aurait cru qu’une mouche morte sur le comptoir de cuisine deviendrait un prétexte pour un album répondant à la question à laquelle tout parent sera un jour confronté ?
Ça veut dire quoi être mort? seconde les adultes afin de trouver les mots justes pour satisfaire la curiosité d’un jeune enfant. L’autrice utilise une discussion entre un enfant et sa mamie comme moyen de transmission. L’album aborde aussi certaines croyances sur la vie après la mort. Il a été réalisé avec les conseils de l’organisme Deuil-Jeunesse.

Après le décès de la grand-mère de son amie, une petite fille conclut que ça arrivera aussi à son propre grand-père. Afin d’assouvir sa curiosité, elle en parle avec lui.
Ensemble, ils échangent avec finesse et humour sur la mort et la vie. L’album célèbre cette dernière tout en abordant franchement le sujet délicat de la mortalité. Il aide les enfants à partir de 4 ans à entrevoir et comprendre la mort.
Les illustrations sont magnifiques et traduisent si bien le texte, lumineux et non déprimant. La collection Carré blanc propose des points de vue nuancés pour sensibiliser le jeune lectorat à l’humanité. Les textes, parfois dérangeants et accompagnés de fortes illustrations, en font des albums où transpire la sensibilité.

Dans le premier tome, tout aussi joli que celui-ci, on fait la connaissance des deux protagonistes, des enfants immigrés au Canada : Carlito, de l’Amérique centrale, et Samia, d’Asie de l’Ouest.
À travers ce conte aux illustrations colorées et où texte original français et traduction espagnole cohabitent, les lecteurs et lectrices de 5 ans et plus découvrent les traditions mexicaines du jour des Morts (Día de los Muertos).
Carlito et Samia présentent aux élèves de leur classe une des manières dont le Mexique honore ses personnes décédées : un autel fait de leurs propres mains, où la joie transparait à travers les souvenirs, des collations sucrées et des bricolages colorés. Une belle façon de célébrer la beauté du cycle de la vie.

Une fillette raconte les derniers moments de vie de son grand-père, sa maladie qui l’amène à perdre « des bouts de lui » et sa décision d’aller rejoindre sa douce décédée. Il décide consciemment de partir alors qu’il peut encore dire « je t’aime » à ceux et celles qui l’entourent.
Avec une douceur et des explications éclairantes pour les enfants dès 6 ans, l’auteur aborde l’aide médicale à mourir, un concept pas évident à leur âge.
Les illustrations entrainent le jeune lectorat dans l’univers poétique de la mort, qui ne se veut pas anxiogène. Un autre bel album de la collection Carré blanc.

La mort est une part importante de la vie, mais c’est un sujet difficile à aborder. Ce documentaire accompagne les enfants de plus de 9 ans, en deuil ou pas encore, afin qu’ils comprennent ce qui se passe quand nous mourons.
En plus de renseigner sur ce qu’est le deuil et les funérailles, ce livre explique ce qui arrive au corps après la mort, les différentes façons de le traiter, ce qu’est l’enterrement écologique, comment sont dispersées les cendres, ainsi que les traditions et rites funéraires de diverses cultures. L’autrice, historienne et muséologue, espère inciter des conversations bienveillantes en famille sur ce sujet qui est souvent tabou.
Bonnes discussions !
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