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C'est sous une température un peu frisquette qu'a débuté la 23e édition du Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue (FME). Un léger obstacle qui n'a bien entendu empêché aucun festivalier de festoyer, même si la soirée a mis un peu de temps à décoller. Pour ce jeudi 28 août, retour sur les prestations de BéLi, UTO et Bibi Club, qui en ont offert de toutes les couleurs musicales.

BéLi, c'est le projet derrière lequel on retrouve Ariane Béliveau. L'auteure-compositrice-interprète s'est lancée sur scène peu après Billie du Page qui inaugurait la scène principale extérieure. Roxanne Lachapelle ayant déjà couvert l'artiste au Festival de la poutine de Drummondville cet été, mon parcours débutait plutôt avec BéLi.
Avec sa musique électro-pop, Ariane Béliveau est venue présenter, accompagnée de son groupe, les pièces de son plus récent album XUV, lancé en septembre 2024 sous l’étiquette Duprince. Un quasi-anniversaire, donc, et son dernier festival de l’été.
Habitée par l'entrain, l’artiste a interprété G4ME0VER, GHOST, ou encore eyez on it, une nouvelle chanson dévoilée en juin dernier. Du côté du public, on a senti que l'énergie avait plus de mal à décoller. Il aura fallu attendre Photoromance, moment où BéLi invite la foule à s’accroupir pour ensuite bondir sur le « drop », pour que la soirée prenne un tournant plus dynamique et engageant.
BéLi a proposé une prestation vigoureuse, tant par la force de ses chansons que par ses mouvements chorégraphiés, et a offert une belle présence scénique du début à la fin.

La fraîcheur du soir m'a poussé à l'intérieur tandis que Marie-Pierre Arthur a pris place sur la scène principale. La soirée s'est poursuivie de mon côté au Cabaret de la Dernière Chance, quelques pas plus loin, pour assister au spectacle de UTO, duo français composé de Neysa May Barnett et Émile Laroche.
Honnêtement, quelques heures après le concert, difficile de trouver les mots justes pour décrire cette prestation étrange. La soirée a été ponctuée d’une série d’événements impromptus qui nous perdent un peu, même si la musique parvient à nous raccrocher au vaisseau spatial piloté par le duo vêtu de vert fluo.
On assiste à un chaos imprévisible sur scène, pendant que résonne une musique électro aux accents rétro qui s'empare de nos oreilles. Il y a quelque chose dans la musique de UTO qui évoque l’espace, un voyage vers une galaxie lointaine — et l’effet est réussi sur ce point.
Neysa May Barnett et Émile Laroche agissent comme des électrons libres (on comprend mieux l’utilité des genouillères), passant d’une lampe torche à une couette noire qu’ils amènent sur scène pour recouvrir Neysa. Un chaos quasi apocalyptique, intrigant, mais qui m’a tout de même laissé sur ma faim.

Bibi Club est venu clôturer la soirée au Cabaret de la Dernière Chance en s’emparant de la scène peu après 22 h. Le duo, composé d’Adèle Trottier-Rivard et de Nicolas Basque, a livré une performance sans faute, donnant tout sur scène. Les deux artistes semblaient en transe, envahis d'une énergie hypnotique à laquelle le public s’est joint volontiers.
La formation, dont l’album Feu de garde figure sur la courte liste du Prix Polaris, a interprété la pièce Le feu, ainsi que plusieurs autres titres marquants de l’album, comme Shloshlo, ou encore Orgiastic, reprise de Stereolab présente sur l’album en version deluxe. Le public a même eu droit à deux nouvelles chansons !
Au micro, Adèle Trottier-Rivard a introduit un hommage à Lhasa de Sela, « une artiste qui nous a quittés beaucoup trop jeune ». Arrive alors J’arrive à la ville version Bibi Club : c’est beau et c’est touchant, notamment à la fin, lorsque la chanteuse lève les yeux au ciel et que Nicolas Basque brandit sa guitare vers le plafond.
Après cette séquence émotion, la prestation a rapidement repris son rythme effréné, portée par la dextérité impressionnante de Nicolas à la guitare et l’énergie débordante d’Adèle qui cumule chant, percussions et claviers. Une prestation vibrante et électrisante, parfaite pour les fins de soirées qui ne font que commencer.
La couverture intégrale du FME est disponible ici.
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