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Le centre d'art autochtone daphne recevait, le dimanche 5 octobre, le compositeur et poète américain Tanner Menard, ainsi que l’artiste sonore basé à Montréal Martín Rodríguez.
Je dois vous avouer d’entrée de jeu que j’adore le travail de Martín Rodríguez. Je l’ai vu performer pour la première fois à la Casa Del Popolo il y a presque 2 ans, sans trop savoir à quoi m’attendre. Rodríguez avait, pour l’occasion, un gigantesque caillou posé sur une table tournante, duquel il prélevait des sons. L’intention derrière le geste et le soin apporté à la démarche m’avait alors frappé.
Sa proposition de dimanche dernier mettait en scène sa version d’un personnage inspiré du comédien mexicain Cantinflas, arborant une tunique de travail, des bottes en caoutchouc, une casquette à paillettes et une moustache découpée. Il me confiait plus tard en soirée que ce choix servait à mettre l’emphase sur l’action plutôt que sur le corps qui l’exécute, préconisant une silhouette commune, issue de la culture populaire.
Un sac d’emplettes à la main, contenant deux radios portables diffusant des chants d’oiseaux, Rodríguez a traversé le public à plusieurs reprises, l’invitant à se rapprocher. Il a posé les radios sur un escabeau et a entrepris une séquence de mouvements interférant avec les signaux des appareils utilisés. Divers enregistrements de terrain parvenaient à nos oreilles : insectes, animaux, cloches d’église et voitures au loin se mêlaient les uns aux autres.
Tanner Menard a fait la lecture de quelques textes, debout au cœur d’une mer de cierges lumineux posés au sol. L’artiste, professeur de Kundalini Yoga et doctorant en écriture créative à l'université de Louisiane à Lafayette, a débuté sa lecture en nous demandant de porter notre attention à notre respiration, ainsi qu’aux sons et à leurs subtiles variations dans l’espace. Il a souligné sa reconnaissance d’être parmi nous.
Ses mots ont voyagé dans la salle pendant de longues minutes, comme un flot continu de conscience. Nous voguions au rythme de son dialogue intérieur dévoilé au grand jour. Sa poésie spirituelle traitait d’anecdotes et de souvenirs, chargés du sens qu’on voulait bien leur donner.
Cette soirée était diffusée en partenariat avec EAF, Innovations en Concert, International Institute for the Critical Studies in Improvisation, Interzone, Le Vivier, Mardi Spaghetti, McGill University’s Laboratory of Urban Culture, Réseau Canadien pour les Musiques Nouvelles et Québec Musiques Parallèles, dans le cadre du Festival Flux, qui se déroule jusqu’au 11 octobre.
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