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Plural est de retour pour une quatrième édition, qui se déroulera du 11 au 13 avril 2025 au Grand Quai du Vieux-Port de Montréal. L'événement se décline sous la forme d’une foire présentant des expositions de 44 galeries en provenance de sept villes canadiennes, mais également d’un forum offrant des tables rondes, des visites guidées et des ateliers divers, mettant en lumière les réalités du milieu des arts contemporains.
Plural est l’occasion de faire rayonner le travail des artistes d’art contemporain partout au pays. C’est d’ailleurs ce que souligne Anie Deslauriers, directrice générale de l’Association des galeries d’art contemporain (AGAC): « C'est le travail de près de 500 artistes canadiens qui est présenté. En fait, ce sont tous des projets ou des galeries commerciales canadiennes. Certains vont présenter le travail d'artistes américains ou européens, mais ce sont tous des galeries, des espaces, des lieux ou des projets canadiens qui seront à la foire. » L’AGAC est un organisme sans but lucratif ayant comme mission de faire connaître et prospérer le marché de l’art contemporain au Canada.
C’est notamment à travers les diverses tables rondes présentées lors de la programmation du forum Plural que divers enjeux concernant le milieu de l'art contemporain seront soulevés, explique la directrice générale de l’AGAC.
« L'actualité change énormément de jour en jour. Et l'actualité va toujours affecter le contenu des tables rondes. » Ces discussions portent sur la place de l’IA dans l’art contemporain, les nouvelles perspectives sur l’art et son marché et les perspectives décoloniales, pour n’en nommer que quelques-unes.
De plus, pour la première fois cette année, une table ronde sera réservée à l’AGAC. « Dans le cadre des 40 ans de l’association, l’AGAC va avoir un kiosque pour la première fois dans sa propre foire. On a monté une ligne du temps avec des photos d’archives et des textes qui datent de leurs débuts, en 1985. »
En plus de permettre aux visiteurs d’en apprendre un peu plus sur le monde de l’art contemporain, Plural leur permet également de découvrir l’ampleur de ce domaine artistique. « Plural, en fait, évoque la pluralité des médiums, des techniques qui sont représentés à la fin. Ce n'est plus aujourd'hui que des œuvres sur papier qui sont présentées. Ça peut être de la sculpture, de la peinture », énumère-t-elle.
Cette variété de propositions n’a pourtant pas toujours fait partie de la programmation de l'événement. En effet, bien avant qu’il ne prenne la forme qu’il a aujourd’hui. Plural se nommait alors « Papier », et proposait uniquement des œuvres d’art contemporain faites sur papier. « Aujourd’hui, il y a autant de possibilités qui existent que de médiums ou de matériaux qui sont utilisés par des artistes. Donc, c’est quelque chose qui a énormément changé. »
L’année dernière, en 2024, c’est plus de 10 500 visiteurs qui se sont présentés au Grand Quai afin de découvrir le travail des multiples artistes d’ici.
« Le public est extrêmement varié. On retrouve surtout des artistes, des travailleurs du milieu, des collectionneurs, mais aussi des gens qui ont simplement un intérêt pour l’art. » C’est également l’objectif de l'événement, de rendre l’art contemporain plus accessible.
« Le but de Plural est d’essayer de lever les pans ou de jeter de la lumière sur le monde de l’art contemporain », relève Deslauriers. Ainsi, à travers les expositions et les discussions, ils sensibilisent les visiteurs aux différents aspects de ce mouvement artistique, et comment il se traduit dans l’actualité.
Plural est l’occasion pour les amateurs d’art contemporain de baigner de multiples manières dans le milieu, mais il s’agit également d’une plaque tournante économique pour les galeristes et les artistes. Anie Deslauriers estime à 2 millions de dollars la vente d'œuvres d’art durant les trois jours de la foire l'an dernier.
« Le public va voir l’annonce de Plural passer et se dire "ah! Un événement d’art", mais non, pas que. Il y a encore plus cet aspect économique derrière tout ça qui peut être oublié, mais qui est si important pour encourager la culture », souligne-t-elle.
Elle renchérit par le fait même que l’AGAC demeure un OBNL, ce qui soulève des défis financiers flagrants. Le manque de financement en culture a donc été relevé par la directrice de l’association, mentionnant que Plural fait face aux mêmes défis que n’importe quel festival culturel. Anie Deslauriers souligne toutefois la bonification des programmes financiers en culture en 2026. « Ça va vraiment nous aider », dit-elle, mais nuance ses propos en ajoutant que cette aide du gouvernement « ne réduit pas le stress, mais aide avec l’anxiété. »
La programmation complète se retrouve sur le site internet, et les billets pour l’édition 2025 de Plural sont disponibles à la billetterie en ligne.