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La soirée du 15 juin aux Francos restera gravée dans bien des mémoires : la scène principale accueillait Rita Baga puis Lou-Adriane Cassidy, cette dernière clôturant la soirée de manière grandiose. Deux premières fois, deux grandes réussites.
C’est Rita Baga qui a ouvert la soirée à 19 h. « Montréal êtes-vous prêts ? », a-t-elle lancé, vêtue d’un ensemble léopard et d’une cape rose fuchsia. Cette prestation a été l’occasion pour l’artiste de mêler des reprises avec ses propres compositions, puisqu'elle a dévoilé en février 2025 Flash, son tout premier album.
Dans une ambiance rétro, électro et pop, Rita Baga a mené le concert avec assurance devant un public enthousiaste et au rendez-vous.
« Jusqu’à 18h15 je me disais “j’espère qu’il va y avoir du monde” », a-t-elle confié, avant de demander : « Est-ce qu’il y a du monde ici ce soir ? », question à laquelle la foule a répondu avec ferveur.
En tournée avec son spectacle Spraynet, un hommage aux chansons des années 80, elle a offert un medley de trois chansons francophones contenant le mot « danse ». Le public a ainsi eu le droit à Danse avec moi de Martine St-Clair, Danser danser de Nanette Workman et Danser pour danser de Martine Chevrier.
Avant d’interpréter sa chanson En marche, qui s’impose comme une ode à être soi-même, l’artiste a rappelé qu’en ce moment se déroulait le mois de la fierté et qu’elle invitait, comme elle, à la célébrer toute l'année.
Rita Baga a également livré une touchante version de Kid d’Eddy de Pretto, avant de conclure en force sur Où sont les femmes de Patrick Juvet. Une première participation aux Francos réussie, qui a su donner le ton d’une soirée marquante.
Il y a de ces concerts qu’on retiendra longtemps, aussi bien du côté du public, que du côté des artistes. D’un autre point de vue, il fallait s’y attendre : les derniers mois pour Lou-Adriane Cassidy ont été des successions de succès, avec la parution de son troisième album Journal d’un Loup-Garou en janvier 2025, ainsi que d’un quatrième en mai 2025, Triste Animal.
Tout cela, sans compter la tournée québécoise qui, déjà à ce moment-là, portait la couronne sur la tête de l’artiste, forte d’un succès, on l’espère, qui durera encore longtemps.
Cette soirée du 15 juin sur la scène principale des Francos, n’a fait que renforcer ce sentiment. Le public, présent en très grand nombre, est venu apporter tout son amour pour l’artiste québécoise, qui a été souvent submergée par l’émotion.
Dès les premières notes de Dis-moi dis-moi dis-moi, l’ambiance s’annonçait festive, intense et habitée. Parée d’une tenue rose à paillettes, l’artiste a conquis le public dès les premiers instants avec sa fougue habituelle.
« De toute façon on t’aimera pas si c’pas un cover des Colocs », a-t-elle chanté lors de Je pars en vacances, avant d’ajouter que ce n’était clairement pas le cas ce soir.
Dans son petit discours de remerciement après Cours, Cora, cours, Lou-Adriane en a profité pour se confier, racontant qu’elle ne pensait pas que Journal d’un Loup-Garou la mènerait à la scène des Francos.
Si les émotions étaient déjà de mises, c’était sans compter sur la chanson Ariane, écrite en l’honneur de sa meilleure amie Ariane Roy, « ma sœur cosmique », a-t-elle ajouté sur place, avant d’introduire ladite « sœur » pour un duo bouleversant et complice. Bras dessus, bras dessous, toutes deux assises sur le bord de la scène, elles ont commencé à chanter cette chanson qui les unit, les larmes aux yeux, donnant au public de la poussière dans les yeux.
D’ailleurs, l’interprétation d'Adieu, écrite pour sa grand-tante décédée, s’est révélée aussi être un grand moment fort et émotionnel. Heureusement, l’esprit de fête est revenu avec des chansons telles que Journal d’un Loup-Garou, où une grande lune est apparue derrière elle.
N Nao, présente sur l’album avec TDF et Lounao, a également rejoint Lou-Adriane pour un autre duo qui a aussi charmé la foule.
Son deuxième album, Lou-Adriane Cassidy vous dit : Bonsoir, était aussi de la partie avec la fameuse Oui le serpent nous guette, ou encore Réponds, qui a fait résonner sur tout le site des « Lalalalalalalalalalalalaaaaa » repris fièrement hauts et forts.
Si le stress était palpable et que l’artiste a de temps à autre oublié quelques-unes de ses paroles sous le coup de l’émotion, personne ne lui en tiendra rigueur et cela s'est ressenti avec les grandes acclamations reçues lorsqu’elle a quitté la scène après 16 ans bientôt 30.
On a d’ailleurs pu apercevoir une grande banderole se hisser peu après, portant l’inscription « Vive la musique québécoise et le Québec libre » qui n’a fait que rendre le public encore plus bruyant.
Lou-Adriane est revenue pour une puissante interprétation d’Entre mes jambes, suivie de La pluie ne tombe jamais sur toi. Elle a ensuite souligné l’importance de la culture, qui est jeune au Québec, terminant par « Soyons ouverts, soyons ambitieux [...] le meilleur est à venir ».
Elle a conclu son concert avec Ça va ça va, reprise à l'unisson à la manière d’un hymne par tout le monde. Une dernière chanson entonnée avec sincérité, amour et ferveur. Et pour en revenir aux propos écrits plus haut, c’est un concert à marquer d’une pierre blanche : il fallait y être.
Suivez notre couverture des Francos ici.