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En ce mardi 30 juillet, difficile de croire que la moitié du Festival en chanson de Petite-Vallée s’est écoulée. Malheureusement, c’est déjà le moment pour moi de clôturer ma couverture avec deux jours ponctués de rencontres et de voyages musicaux.
C’est en chemin vers le Camp chanson qu’a débuté ma journée du dimanche 28 juillet afin de découvrir Maïa Barouh qui se produisait dans la série Ces sorcières que l’on aime, une formule en 5 à 7 qui présente chaque jour des artistes féminines.
L’auteure-compositrice-interprète et flûtiste franco-japonaise en a profité pour nous inviter à nous perdre avec elle sous ses musiques audacieuses mélangeant électro, rap, pop et chant traditionnel japonais.
Nous avons découvert une voix capable de passer du grave aux aiguës avec rapidité, mais aussi une artiste de talent, qui, en plus du chant, maîtrise divers instruments, comme la flûte ou encore la guitare.
Maïa Barouh nous a à plusieurs reprises surpris, usant par exemple de sa flûte pour enchaîner les notes et chanter en même temps comme dans Tokyo Ondo, qui apparaît sur son album Aïda (2022). L’artiste a su également s’imposer auprès du public, le faisant chanter (et même danser!), comme pour CHINXOISE, où elle s’est servie après une note digne d’une chanteuse d’opéra des spectateurs pour les faire chanter en japonais afin qu’elle puisse les accompagner à la flûte.
Le rendez-vous suivant nous menait au Chapiteau du Théâtre de la Vieille Forge pour le spectacle hommage à la grande Marie-Jo Thério, artiste passeure de cette édition qui était présente dans la salle afin d’assister à la surprise que divers interprètes lui avaient réservée.
Christian Bégin à l'animation n’a cessé de tirer des rires du public avec ses remarques et anecdotes comiques. Pendant trois heures, une brochette d’artistes, amis et mêmes des membres de l'administration du festival ont défilé sur la scène pour reprendre des chansons issues du répertoire de Marie-Jo Thério ou qui gravitent autour d'elle.
De toutes ces performances riches en émotion et en amour, mention spéciale à Belle Grand Fille pour sa reprise de Café Robinson, mais aussi à la prestation touchante de Maten et Mathilde Côté et surtout d'Ivan Boivin-Flammand sur Don't Stop the Music Now qui impressionne avec sa guitare.
Tout ça sans oublier les chansonneurs et chansonneures de cette année qui ont repris avec éloquence et émotion L’oiseau de paradis ou encore la reprise de Et j'attend que ça passe par le groupe Dans l’Shed accompagné par la voix cristalline de Flavie, la fille d’Éric Dion.
Chloé Lacasse, Carmen Léger, Noé Bélanger, Dans l’Shed, Maïa Barouh, Sabrina et Élise Fournier, Jeanne Côté, Mathilde Côté, Étienne Coppée, Canteledam, Joseph Edgar, Andréanne Lefebvre, Marie-Pierre Arthur et tant d’autres étaient également de la partie.
Malgré un concert avec un peu de longueurs qui a duré une heure de plus, on ne peut qu’admettre que cet hommage était aussi drôle qu’émouvant, surtout à la toute fin lorsque son mari Olivier Bloch-Lainé arrive sur scène pour lui chanter une musique créée spécialement pour l’occasion. Une surprise pour Marie-Jo Thério qui s’est levée d’étonnement avant de voir apparaître petit à petit chaque personne ayant participé à la soirée, et même Alan Côté !
Une fois l’hommage terminé, la soirée n’en était qu'à ses débuts et il était l'heure de se diriger vers le Camp chanson pour le concert tant attendu de Maten qui, à cause du dépassement du temps, a dû commencer plus tard que prévu.
Si je devais choisir un moment favori lors de ces derniers jours, ce serait certainement ce concert du groupe innu originaire de Mani-utenam.
Sur scène, difficile de ne pas embarquer dans l’énergie et le bonheur générés par Maten. Avec le chanteur Samuel Pinette, le guitariste, chanteur et «animateur» Mathieu McKenzie, le bassiste Kim Fontaine, le batteur Louis-Philippe Boivin et le guitariste Ivan Boivin-Flamand, on prend plaisir à se laisser emporter par leur musique folk rock.
Dans l’intimité du camp chanson, les têtes bougent, les pieds tapent en rythme, le groupe reçoit à maintes reprises des applaudissements. Le temps est suspendu, comme arrêté pour ce concert mélangeant émotions, fête et surtout reconnaissance pour ce moment de partage qui nous laisse deux mots en tête à la fin : merci Maten!
Chaque année, 8 chansonneurs et chansonneures sont sélectionnés pour prendre part aux Escale en chanson de Petite-Vallée. Ce parcours qui combine une tournée de spectacles et une série de résidences de création ont débuté pour les 8 artistes au Centre culturel de Notre-Dame-des-Prairies début juin pour se terminer à Petite-Vallée.
Durant ces semaines, Bagaï, Émile Bourgault, Feu toute!, FROU, Louve Saint-Jeu, Maud Evelyne, Sandra Contour et Velours Velours en ont profité pour travailler chansons et présentation avant un concert collectif et solo auquel nous avons assisté, lundi 29 juillet.
FROU et ses rythmes intéressants, Bagaï et sa belle plume, Velours Velours et sa pop folk et Sandra Contour et ses chansons entre humour et mélancolie faisaient partie du premier groupe ayant brisé la glace. Tour à tour, les artistes ont ouvert les portes de leur univers le temps de deux musiques chacun.
Puis c’était au tour de Louve Saint-Jeu et son style poétique, d’Émile Bourgault et de ses sons groovy, de Maud Evelyne et de sa musique humoristique, puis de Feu toute! avec son rock surprenant qui sort du lot.
Avant de clôturer le concert, ils se sont tous rejoints pour chanter L’oiseau de paradis de Marie-Jo Thério, artiste passeure de cette année qui a agi comme mentor auprès d’eux.
Mon parcours à Petite-Vallée prenait fin avec Marc Déry qui avait définitivement la pêche sur scène. Avec sa guitare, ce dernier nous a interprété ses classiques, des «moyennes nouvelles» (chansons datant de ses plus récents albums) dont Miss Météo qui a été écrite en collaboration avec JP « Le Pad » Tremblay qu'on retrouve dans le groupe Québec Redneck Bluegrass Project.
Les fans du groupe Zébulon ont aussi été servis, notamment avec Merry Christmas, ou encore Marie‐Louise, chanson où Marc Déry a accueilli sur scène les chansonneurs et chansonneures pour une reprise commune.
Retrouvez notre couverture du festival en cliquant sur ce lien.