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« Hello ». Il n’a fallu que ce mot pour que le centre Bell en entier se soulève et hurle sa joie de pouvoir enfin revoir, et réentendre, la diva anglaise. En effet, le dernier concert d’Adele dans la métropole remonte à 2011. Avec ses deux concerts présentés à guichets fermés, vendredi, le 30 septembre et samedi, le 1er octobre, Adele a retrouvé le public montréalais et lui a donné ce qu’il attendait : des ballades nostalgiques portées par une voix incomparable.
Un minimalisme efficace
Le minimalisme est la marque de commerce d’Adele. Ses concerts, ses albums, ses tenues, tout est toujours épuré, simple et dominé par le noir. Décision volontaire puisque ce sont la voix et les textes qui sont mis en valeur dans l’univers d’Adele. Elle est un OVNI dans l’industrie de la musique contemporaine. Elle n’a aucun danseur qui l’accompagne sur scène, aucune pièce pyrotechnique n’est intégrée à la mise en scène, elle n’a pas de costume de scène affriolant et, pourtant, elle fait une tournée mondiale en remplissant les plus grands amphithéâtres de la planète.
Sa nouvelle tournée, qui a débuté cet hiver en Europe et qui se terminera plus tard cette année aux États-Unis, a beau accueillir des milliers de spectateurs chaque soir, la scénographie parvient à recréer une atmosphère plus humaine. Le parterre du Centre Bell était flanqué d’un immense cadre lumineux au pied duquel se trouvait une scène rappelant une salle de spectacle plus intime. Plus loin, une seconde scène plus petite a permis à la chanteuse d’émerger pour entamer le concert au son de son tube « Hello » alors que ses deux yeux étaient projetés sur une immense toile suspendue au cadre lumineux. Le concert s’est poursuivi ainsi alors qu’Adele se promenait d’une scène à l’autre en enchaînant les chansons accompagnées par des projections.
Par ailleurs, durant sa chanson « Hometown Glory » des images de Montréal ont été projetées à l’écran. Adele a profité de l’occasion pour souligner qu’elle avait tourné le vidéoclip de « Hello » à Dunham tout en saluant Xavier Dolan, réalisateur de celui-ci, qui était présent au concert.
Une voix unique
Elles ne sont pas nombreuses les chanteuses, ou les chanteurs, qui peuvent soutenir une telle intensité vocale. Alors qu’Adele confiait au public montréalais qu’elle en était à son 87e ou 89e concert de sa tournée mondiale, elle enchaînait les chansons les plus exigeantes de son répertoire : « Skyfall », « Rolling In The Deep », « Someone Like You ». Pourtant, elle le fait avec un investissement émotionnel et une intensité qui font penser qu’elle chante comme si c’était la première fois.
Le moment de grâce du spectacle vient à mi-parcours lorsqu’Adele s’assied sur un tabouret entourée de ses deux guitaristes et propose deux chansons acoustiques. À ce moment, elle rappelle, si quelqu’un l’avait oublié, que, à elle seule, sa voix est un instrument qui enchante. C’est peut-être le seul reproche à faire à ce spectacle : la partie acoustique était beaucoup trop brève. Adele a une voix si séduisante que, pour certaines chansons, les arrangements musicaux semblent superflus.
Une fille comme une autre
Entre ses succès, la diva anglaise prend le temps d’interagir avec le public. D’entrée de jeu, elle prévient les spectateurs qu’elle parle beaucoup que ce soit de ses relations antérieures, de sa carrière ou de son fils. D’ailleurs, elle ne manque pas une occasion de faire preuve d’autodérision afin de rappeler qu’elle est une fille de Tottenham qui aime manger du fast food et regarder les Kardashian à la télévision durant ses journées de congé. Non seulement Adele possède une voix en or, elle est aussi d’une simplicité désarmante. Fan numéro un autoproclamée de Beyoncé, Adele sait que ses admirateurs se déplacent pour entendre ses tubes qui l’ont fait connaître. Elle le dit elle-même, elle déteste lorsque ses artistes favoris ne chantent pas leurs grands succès en concert. C’est pourquoi elle ne laisse aucun des siens de côté.
Si Adele a offert un concert d’une grande tenue avec une bonne touche d’humour, il fallait l’apprécier et l’imprimer dans sa mémoire puisque que la chanteuse anglaise a spécifié qu’elle disparaîtrait de l’œil public une fois sa tournée terminée. Tout comme elle l’avait fait après la tournée pour son album 21, elle s’était éclipsée quelques années pour revenir avec l’album 25 qui a connu un succès monstre. Si c’est ce qu’il lui faut pour créer des ballades avec une telle portée émotionnelle, comment pourrait-on lui en tenir rigueur? Va, Adele. Et à bientôt!