La Chapelle Scènes Contemporaines a dévoilé sa 35e saison ce mardi 27 août, promettant une programmation interdisciplinaire, interrégionale, pancanadienne, intergénérationnelle et interculturelle. Au total, une vingtaine de spectacles seront présentés, dont certains issus de collaborations habituelles comme avec Danse-Cité, le FIL ou encore le Festival Phénomena.

Cette programmation accueillera diverses disciplines telles que la danse, le cirque, la musique, le théâtre ou les arts visuels au travers de créations qui interrogeront les usages de la pratique des arts de la scène.

La saison 2024-2025 débutera avec un concert-performance du duo Geneviève Matthieu formé à la fin des années 90 et qui œuvre dans l’art visuel et expérimental.

Diverses collaborations et retours

La Chapelle Scènes Contemporaines s'associe de nouveau à Danse-Cité, qui, de son côté, présentera deux projets. Dans Generating Dance, Ashley Coulours Perez mettra en lumière une conversation entre le jazz, le hip-hop, les danses sociales et le Punking/Wacking/Waacking, du 11 au 14 septembre.

Le circassien Sebastian Kann arrivera avec Tropical Dance du 27 au 30 novembre pour de la danse dans un espace parsemé d’images de sons et de mots, accompagné par la musicienne Simone Provencher.

Le Festival international de la littérature qui a dévoilé sa programmation il y a quelque temps, proposera Mon serviteur, un seul en scène d’Antoine Charbonneau-Demers plongeant dans un thriller psychologique en 13 chapitres.

La Chapelle accueillera également le Festival Phénomena avec She and the other(s), création d’Élodie Lombardo présentée par les Soeurs Schmutt qu’il sera aussi possible de voir à Espace Libre. 

Du 28 octobre au 9 novembre, la compagnie de théâtre anglophone Talisman Theatre reviendra avec Still Life, une adaptation de la pièce Chienne(s) des autrices Marie-Ève Milot et Marie-Claude St-Laurent qui avait été créée en 2018 au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui. 

La compagnie pluridisciplinaire Ballet Opéra Pantomime (BOP) proposera quant à elle Contes d’hiver avant les fêtes du 12 au 21 décembre. Ce spectacle qui mêle théâtre et musique déploie l’imaginaire d’enfants artistes qui ont puisé leur inspiration dans les vacances d’hiver.

Début 2025, du 20 janvier au 1er février, Infinithéâtre reviendra de son côté avec Sinkhole (or six ways to disappear) une pièce explorant le subconscient humain, la peur de disparaître, mais aussi la force d’une communauté ouvrière.

Les artistes de la saison. Crédit photo : Frédéric Haye-Baptiste

Des propositions éclectiques

En dehors de ces retours et collaborations, La Chapelle proposera également d’autres spectacles variés comme avec Le Vivier, qui, du 1er au 6 octobre 2024 puis les 12 et 15 mars 2024, offrira une programmation musicale avec, entre autres, l’artiste Nour Simon, le groupe Quatuor Bozzini, le guitariste Marc Ducret, la compagnie Chants Libres et le guitariste Bradyworks.

Les solos seront au rendez-vous avec Manuel Roque du 12 au 16 novembre, mais aussi avec la danseuse et chorégraphe Louise Bédard du 25 au 29 mars qui proposera pas un, mais 17 solos.

Du 17 au 22 février, la pièce Conte bright comme un diamond, basée sur un vieux conte acadien, sera présentée en chiac dans une forme contemporaine par l’artiste gaspésien queer Fano Maddix.

Yannick Desranleau et Chloë Lum mettront de leur côté le multidisciplinaire de l’avant avec For Everyone Stuck Chasing the Clock du 3 au 7 mars. Cette performance réunira vidéo, sculpture et photographie avec sur scène quatre personnages partageant la même maladie chronique.

Du 22 au 26 avril, Victoria Mackenzie et Anaïs Gilles, proposeront Catch Step (HYA remix) ft. Lunice, un jeu entre du street dance physique et dynamique et une musique hip-hop.

Du 5 au 9 mai, Gui B.B explorera dans La sommation des acouphènes, le potentiel de renversement du théâtre musical et les techniques propres au storytelling d’enquête.

Cette 35e saison de La Chapelle se terminera avec Audrée Juteau, Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus pour Mystic-Métallic, une pièce mettant en lumière le pouvoir alchimique de la danse pour tenter d’exorciser le désespoir écologique du territoire abitibien ravagé par l’industrie minière.

Consultez la programmation plus en détail sur ce lien.