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Jusqu’au 28 avril prochain, le Centre PHI présente les créations de SlowPitchSound, Michael Gary Dean, Dominique Fils-Aimé et Tanya Tagaq. Immersion dans l’expérience synesthésique vécue dans l’une des rares salles d'écoute en audio spatial à Montréal.
C’est dans le sous-sol du Centre PHI que se déroulent les séances d’Habitat Sonore. L’institution décrit de façon fort juste sa proposition comme «Un moment de détente indispensable au milieu du chaos quotidien».
Devant la salle se trouve un écran sur lequel sont présentés les différents artistes faisant partie de l’évènement. J’ai pris part à la proposition combinée de SlowPitchSound et Michael Gary Dean. Une première porte menait vers un corridor conduisant à la salle d’écoute. Un mince faisceau d’éclairage rose pâle longeait le haut des murs. Des plantes installées au plafond dansaient doucement dans les courants d’air alors que d’énormes Bean Bags étaient placés au sol, invitant à s’y déposer.
L’expérience débutait avec la pièce Alternate Forest - Nature Minutes de SlowPitchSound. Le travail de Cheldon Paterson nous transportait en pleine forêt, au cœur d’un environnement musical rempli d’insectes et d’oiseaux, de bruits d’eau et de feuilles au vent. Les textures organiques très définies étaient parfois accompagnées par la voix de l’artiste, parfois par des rythmes donnant envie de danser doucement.
Paterson, bien connu comme turntablist, parsemait le tout de quelques scratchs de disques vinyle. On pouvait facilement se projeter sur le balcon d’un chalet, témoin d’une journée de pluie. Les gouttes tombaient en cadence alors que SlowPitchSound nous racontait des histoires basées sur certains faits divers correspondant aux éléments qui nous entouraient. Suivait la pièce Transport Station dans laquelle Paterson répétait à quelques reprises une sorte de mantra «Sight Isolates, Sound Incorporates» que l’on peut traduire comme «La vue isole, le son incorpore». Cette phrase me semblait tellement à propos : nous étions bercés par une vague sonore, fondement de l'expérience, alors que notre vue était au repos - les lumières s'étant presque complètement éteintes au début de la performance.
Forever Meditations de Michael Gary Dean suivait. Le titre évoque très bien l'expérience méditative proposée en deuxième partie. Un judicieux mélange d'électro ambiant et d'instrumentation sensible nous transportait vers des limbes auditifs dans lesquels toute résistance était futile. Mon ami et moi avions la salle entière à notre disposition. C'est donc couchés au creux de nos trônes confortables que nous avons lâché prise. Les douces mélodies et les sons planants de contrebasse, de violon et de piano nous ont menés quelque part entre le rêve et la réalité. Quoi de mieux pour décrocher un vendredi soir, après une longue semaine occupée!
Vivez l'expérience jusqu'au 28 avril! Pour plus d'informations, visitez le site d'Habitat Sonore