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La seconde journée du Festival en chanson de Petite-Vallée a été marquée par l’inauguration du nouveau Théâtre de la Vieille Forge. Un moment charnière porté sur scène par plusieurs artistes et émouvant au plus haut point. Retour également sur la prestation de Jonny Arsenault, qui s’est produit juste avant au Camp Chanson.
Jonny Arsenault s’est lancé au Camp Chanson à 17h avec un spectacle dédié à son premier album, Les aurores, dévoilé en janvier 2025. Faisant son entrée sur la chanson apparaissant dans Le Roi Lion, Circle of Life, imitant la scène culte du film en portant sa guitare en l’air, le chanteur qui avait participé à La Voix en 2015 s’est ensuite lancé plus sérieusement dans ses chansons.
L’artiste originaire de la Baie-des-Chaleurs a offert une prestation folk rock sans fioritures, dévoilant des textes touchants comme sur Lettre à mes parents. « C’est compliqué d’écrire une chanson à mes parents, car je trouvais que les mots n’étaient pas assez justes », a-t-il d’ailleurs avoué au public. Jonny Arsenault a également interprété À demain, titre dédié à son neveu, sur lequel on peut entendre sa voix, ou encore Minuit moins toi.
Après un démarrage poignant avec le spectacle de la Petite École de la chanson qui a repris le répertoire de Beau Dommage, c’est une autre soirée haute en émotions qui attendait les festivaliers et festivalières.
L'inauguration officielle du Théâtre de la Vieille Forge, dont les travaux de construction sont presque finis, est venue mettre fin au chapitre entamé il y a un peu plus de 7 ans, avec l’incendie qui avait ravagé l’ancien théâtre.
La Marée du Forgeron réunissait Michel Rivard, Marie-Pierre Arthur, Daniel Boucher, Patrice Michaud, Klô Pelgag, Jeanne Côté, Velours Velours, Sandrine Masse et Luan Larobina, sans oublier Louis-Jean Cormier et Alan Côté, tous deux à la direction artistique.
Chaque artiste est venu apporter sa pierre à l’édifice, forgeant ce lieu d’un attachement puissant et d’un amour qui ne s’éteindra jamais tant il vit à l’intérieur de chacun.
La soirée a commencé avec humour, alors que Alan Côté, directeur du festival, a lancé : « Bienvenue au festival en chantier de Petite-Vallée ». Il a ensuite abordé la question des premières parties, « qui a fait un tollé dans les derniers mois », introduisant la première partie de cette soirée : un certain « Michel Rivard ».
Ce dernier s’est avancé « timidement », faisant exprès de parler à voix basse. Une fois l’humour passé, le chanteur a commencé à chanter La fabrication des fleurs sauvages, accompagné de sa guitare devant une moitié de rideau.
Le spectacle était officiellement lancé, dévoilant par la suite On s’est jamais éteint avec les paroles fortes « Même si on a brûlé, on s’est jamais éteint », un passage fort et marquant rempli de solidarité.
Pendant la soirée, chaque artiste est venu reprendre une chanson d’un autre des artistes sur scène. Louis-Jean Cormier a d’ailleurs évoqué cela comme un jeu où tout le monde pourrait trouver : « C't'à qui la toune ». Michel Rivard a ainsi repris Y peut mouiller de Jeanne Côté, Klô Pelgag, de son côté, s’est lancée dans une interprétation de Face au vent de Louis-Jean Cormier, tandis que Daniel Boucher a repris Comme des rames de Pelgag. En arrière, chacun et chacune venait compléter la chanson en effectuant les chœurs, en jouant du piano, de la guitare, c’était beau à voir.
Les artistes ont donné un ton plus sensible avec un hommage aux disparus, faisant défiler en arrière des photos d’artistes étant passés par le festival et les précédentes versions du Théâtre de la Vieille Forge. Alan Côté s’est finalement joint aux artistes, interprétant Chanter plus fort que la mer, qui a été reprise par tout le public : chair de poule et poussières dans l'œil assurées.
Un medley a présenté des chansons de la musique québécoise, à savoir La Marche du président de Robert Charlebois, Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde de Lisa LeBlanc et Bonne journée de Philippe Brach.
Après de lourds applaudissements, les artistes sont revenus sur scène alors que Louis-Jean Cormier a pris la parole, soulignant que Alan et lui souhaitaient dans ce spectacle aller « dans tous le spectre de la musique québécoise », pensant à Gilles Vigneault, sans oublier aussi la musique autochtone. L'ensemble des artistes a ainsi repris Chanson démodée, qui est devenu Tshishe Manitu.
Le public a pu réentendre On s’est jamais éteint, démontrant une fois de plus la persévérance et l’amour porté à ce chapitre de Petite-Vallée.
En n'ayant pas connu l'ancien théâtre, difficile de ne pas verser quelques larmes devant autant de solidarité et devant ce grand jour pour le festival, le village et la communauté. Des larmes de joie et de nostalgie ont été abondamment versées.
Cette soirée a été bien plus qu’une simple inauguration. C’était un moment inoubliable pour tout le monde, qui s’est terminé par un vibrant hommage à Serge Fiori. Du fond de la salle au bord de la scène, tout le monde a repris avec enthousiasme une chanson d'Harmonium, Un musicien parmi tant d’autres. Les musiciens et artistes ont alors quitté progressivement la scène, laissant derrière eux une atmosphère de célébration pour ce lieu et cette musique qui nous unissent et nous inspirent.