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En soirée du vendredi 7 juillet, à l’Amphithéâtre Fernand-Lindsay de Joliette, s’est tenu le concert d’ouverture du Festival de Lanaudière. L’OSM et Payare dans la 9e de Beethoven ont remporté un incontestable succès.
Rappel
Le Festival (annuel) de Lanaudière - initialement appelé Festival d’été de Lanaudière - existe depuis 1978; il en est donc maintenant rendu à sa 46e édition. Il est devenu une incontournable institution.
Quant à l’Amphithéâtre Fernand-Lindsay, construit en 1989, voici ce qu’en dit son site internet : « L'Amphithéâtre Fernand-Lindsay, un autre lieu culturel de la Place des arts, est la principale salle de concert du Festival de Lanaudière, le plus grand festival de musique classique au Canada. [...] Avec près de 2 000 places assises sous son toit et 5 000 places assises sur la pelouse, on peut y entendre de grandes œuvres de musique classique dans un décor naturel enchanteur! »
Programme
Deux œuvres ont été interprétées pour une durée totale de 75 minutes, sans entracte.
D’abord Lux Aeterna du Transylvanien György Ligeti (1923-2006).
Une note au programme nous apprend que cette œuvre a été utilisée dans la trame musicale du film 2001 : l’Odyssée de l’espace (1968), de Stanley Kubrick, et que « depuis le début des années 1960, le compositeur était à la fine pointe de la musique expérimentale et l’un des chefs de file de l’émancipation des effets sonores, des timbres et des textures, qui passaient alors d’une fonction traditionnellement accessoire à une raison d’être qui leur était propre. » Qu’en termes élégants cette affirmation est-elle formulée! Mais l’écoute en vaut-elle la peine? Soporifique, dirais-je!
La pièce est d’une durée de dix minutes seulement pour chœur, a cappella. Pas une seule note de musique ne retentit durant ce très bref (heureusement!) laps de temps. Le chant, quasi imperceptible par moments, consiste en une série d’onomatopées (à mon oreille) qui échouent à composer une mélodie. La musique d’accompagnement idéale, selon moi, serait de jouer les notes fa-do-do à répétition durant 10 minutes. Pourquoi inclure une telle œuvre au programme? Pour mieux nous faire apprécier la vraie bonne musique classique tonale et lyrique qui allait suivre, je présume!
Et puis l’Orchestre Symphonique de Montréal - dont la réputation d’excellence n’est plus à faire depuis des lustres - dirigé par l’énergique et, semble-t-il, inépuisable famoso maestro Rafael Payare, l’Ensemble choral du Festival (dont le directeur est Simon Rivard), la soprano Vera-Lotte Boecker, la mezzo-soprano Fleur Barron, le ténor Julian Prégardien et le baryton-basse Gordon Bintner, nous ont ravis et subjugués avec une mémorable Symphonie no 9 en ré mineur, op. 125, en quatre mouvements, de l’immortel Ludwig van Beethoven (1770-1827).
Les deux premiers mouvements rivalisent de dynamisme et de lyrisme pour nous captiver et nous charmer. Ils se déclinent successivement en allegro ma non troppo et en poco maestoso, pour le 1er; et en scherzo et molto vivace pour le 2e. Quant au planant 3e mouvement, dit Adagio molto e cantabile, il nous berce quasiment de musique de valse.
C’est déjà conquis et conditionnés que nous arrivons au 4e mouvement, le plus spectaculaire et attendu, qui replonge dans l’action le chœur qui s’est tenu coi durant quelque quarante minutes, et met également en scène les quatre solistes invités. Et quelle remarquable performance tout ce beau et bon monde nous offre! Un véritable régal musical!
C’est de ce 4e mouvement – d’une durée totale de près de 25 minutes – que provient la fameuse Ode à la joie – également appelée Hymne à la joie - que tout amateur de musique classique connaît bien et apprécie. Pour la petite histoire, je rappelle que les paroles de l’Ode à la joie ont été écrites en 1785, par le poète allemand Friedrich Schiller, et que Beethoven les a plus tard incorporées dans sa 9e symphonie achevée en 1824.
Pour cette œuvre magistrale, tous les musiciens et interprètes – malgré une chaude, humide et collante soirée d’été – se sont donnés à fond pour que nous nous régalions d’une performance rien de moins qu’époustouflante, dirigée par un chef survolté (et certainement surchauffé sous les projecteurs, portant veston, chemise et nœud papillon, malgré la canicule) qui a tiré le meilleur de ses troupes.
À la conclusion de cette éloquente démonstration de haute voltige, la réaction de la foule a été immédiate, chaleureuse, bruyante, insistance et ô combien tellement méritée par l’ensemble de la distribution. Tous les spectateurs présents semblent avoir vivement apprécié et l’ont vigoureusement démontré par une longue et enthousiaste ovation debout.
Le formidable Festival de Lanaudière a donc majestueusement démarré et se poursuit jusqu’au 6 août avec toute une flopée de spectacles enlevants. Vous êtes invités à consulter son site internet, sans plus tarder, pour consulter sa riche programmation et vous procurer des billets. Téléchargez-en la brochure en cliquant ici.