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Les cloches des écoles retentissent de nouveau en ce mois de septembre et si, pour une majorité d’entre nous, ces années-là sont un lointain souvenir, il n’est jamais trop tard pour retourner sur le banc de l’école, reprendre ses études ou encore suivre des formations professionnelles afin d’approfondir ses connaissances et apprendre de ses pairs. Malgré ses plus de 35 années d’expérience dans la sphère artistique, Jean-Jacques Guinot-Desjardins est loin de regretter la formation qu’il a suivie récemment au Carrefour des Arts de la Scène et de l’Entrepreneuriat (CASE). À ce jour, l’auteur, producteur, réalisateur et metteur en scène se sent plus outillé que jamais pour se réaliser en tant qu’artiste. atuvu.ca s’est entretenu avec lui pour échanger au sujet de cette expérience.
Depuis ses dix ans, Jean-Jacques Guinot-Desjardins rêvait d’être un chef d’orchestre. En dépit du pessimisme de son entourage, il prouvait rapidement son talent en devenant le chef d’orchestre organisationnel du spectacle de son lycée, dès ses quinze ans : le jeune étudiant mettait en scène pièces de théâtre, défilés de mode, projections cinéma, spectacles de danse et bien plus encore ! Ce n’est que quelques années plus tard qu’il quittait, avec son sac à dos rempli d’ambitions, son petit village aux frontières de la Suisse pour étudier et réaliser sa carrière à Paris.
Il fait alors ses débuts en France auprès de Jean-Luc Azoulay, producteur de la célèbre émission Dorothée et travaille ensuite auprès d’importants réalisateurs tels que Jean-Pierre Spiero et Renaud Le Van Kim. Avec le temps, Jean-Jacques se spécialise dans la production jeunesse, mais Montréal l’appelle et il en tombe rapidement amoureux. « J’avais l’étiquette de l’artiste pour enfants quand je suis parti de France et je voulais faire autre chose », nous confie-t-il en se remémorant son arrivée au Québec. Toutefois, l’expérience ne suffit pas toujours quand vient le temps de réaliser ses projets. « J’allais ouvrir un théâtre à Montréal, mais ça n’a pas fonctionné alors j’ai réalisé qu’il me manquait des clés par rapport au marché, mais aussi des clés identitaires », précise-t-il.
« Puis, j’ai découvert le CASE »
« On nous apprend des choses qu’on n’apprend nulle part ailleurs », avance Jean-Jacques. Le CASE se donne comme mission d’aider des artistes déjà formés dans leur spécialisation, mais qui désirent avoir les outils nécessaires pour vivre de leur art. « Après 35 ans de carrière, le CASE m’a appris des choses que j’avais oubliées ou simplement mis de côté ; ça te permet de tout réorganiser, tu peux voir toutes les erreurs que tu as faites et donc comprendre pourquoi certaines choses n’ont pas fonctionné », souligne-t-il. On lui a entre autres appris différentes techniques marketing, financières, de réseautage et organisationnelles, mais la formation s’approfondit vers des apprentissages qui sont même plus philosophiques. « Il y a tout un travail sur l’identité artistique, sur la perception qu’on a de nous et ça nous redonne une zone de confort beaucoup plus large qu’elle l’était avant », indique le metteur en scène.
Le CASE peut aussi compter sur une équipe d’enseignants passionnés issus de l’industrie culturelle. Pour Jean-Jacques, le formateur Hubert Mansion (qui s’est entretenu avec atuvu.ca cet hiver) a été marquant dans ce parcours : « C’est un ancien avocat qui apprend aux artistes à devenir des businessmans, il nous apprend toutes les horloges de la création. Il est vraiment passionnant ». En abordant plusieurs enjeux comme celui des contrats d’artistes ou des droits d’auteurs, il confirme qu’à la fin de sa formation, il s’est senti plus en confiance face au métier. « Ça te rend plus sûr de toi parce que tu vas déjà connaître un peu le milieu. Je ne dis pas que tu vas connaître tout, mais tu vas te sentir plus à l’aise », confirme-t-il.
Une tribu artistique
En rassemblant des artistes de différentes disciplines (comédiens, musiciens, chanteurs, artistes visuels, etc.), le CASE permet aux étudiants de se sentir dans une communauté qui invite davantage à l’entraide professionnelle. « Ça permet de casser la solitude de l’artiste parce que tout d’un coup, il y a une tribu qui se crée qui te permet d’échanger et même de collaborer entre nous et il y a beaucoup d’entraide et de bienveillance », mentionne Jean-Jacques.
Après la formation, cette communauté peut d’ailleurs faire partie de l’association des anciens du CASE, en plus de pouvoir participer à des soirées réseautages. « On donc apprend à trouver ses alliés parce qu’on ne peut pas tout faire seul et que c’est en trouvant nos alliés qu’on peut tirer nos oeuvres vers le haut », conclut-il.
En plus d’offrir aux artistes les outils qui leur permettront de concrétiser leurs projets, la formation est complètement gratuite et elle donne aux étudiants la confiance et le réseau qu’il leur faut pour bâtir la carrière qui leur fait envie. Pour prendre connaissance des différents programmes offerts par le CASE, vous pouvez dès à présent consulter leur site internet. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 septembre !
Crédits photo : Adriana Garcia Cruz