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Parler de sexualité ouvertement demande du courage, aujourd'hui encore. Parler de sexualité positive est encore plus confidentiel ! Pour y parvenir, des outils, des plateformes et des ressources se développent à foison. Ludiques, innovantes et informatives, ces initiatives amènent un dialogue bienvenu sur un sujet délicat et pourtant commun à tous. La masturbation, le consentement et la censure des corps sur les réseaux sociaux sont autant de sujets « chauds » qui sont abordés dans la sélection de plateformes que nous avons choisi de vous présenter.
Image Instragram sur @clubsexu
« La masturbation est l’activité sexuelle la moins risquée en temps de pandémie », martèlent les autorités en santé canadiennes depuis septembre dernier à la surprise générale.
Il n’en aura pas fallu davantage pour que le Club Sexu décide de prendre le sujet à bras le corps. En effet, presque dans un élan patriotique, ce média spécialisé dans la sexualité positive et inclusive, a créé un outil numérique qui appuie la recommandation sanitaire du gouvernement : Le Club Solo.
Cette application web, la première du genre, souhaite cartographier les plaisirs solitaires en confinement. Le but est de diminuer le sentiment de solitude développé durant cette période difficile, mais aussi d’ouvrir une discussion positive sur cette pratique masturbatoire tabou, pourtant si saine.
Le fonctionnement, simple, anonyme grâce à l'attribution d'un pseudonyme et d'une géolocalisation, permet de réaliser que si la masturbation est un plaisir solitaire, elle est loin d'être une activité isolée. Une carte interactive scintille de petits points, là où les plaisirs en solo ont eu lieu.
Pour la Saint-Valentin, le Club Sexu a poussé l'expérience en appelant la population à s'adonner à l’auto-érotisme à 21 h sur leur application. Il est encore possible de voir les résultats obtenus, un plaisant succès.
Capture d'écran sur site clubsolo.org
Après plusieurs vagues de dénonciations au Québec et ailleurs, il devient clair que la notion de consentement est encore assez floue pour certains. Pour remédier à cela, et ce dès un jeune âge, Prévention CDN-NDG qui est un organisme à but non lucratif, a lancé une série d'outils numériques sous la bannière Cultivons la culture du Consentement en novembre dernier.
Objectif: fournir des moyens efficaces pour aborder, auprès d’adolescents, la question du consentement et de prévenir le harcèlement à caractère sexuel. Cela passe par des campagnes, des affiches, des vidéos téléchargeables gratuitement sur le site, mais aussi…un jeu sur Instagram. Oui, un vrai jeu. Une sorte de Serpents-Échelles virtuel qui nous met face à des situations problématiques en termes de consentement.
Parfaitement imaginé pour reconnaître des comportements hasardeux, ce projet réussit à mettre des mots sur des expériences vécues ou observées par beaucoup de jeunes / étudiants.
On y trouve un univers coloré et frais pour aborder ces questions difficiles. Le design est signné Aude Voineau. Une manière d’encourager la culture du consentement et en finir avec un discours banalisant les violences sexuelles qu’on appelle aussi culture du viol.
Tétons féminins, femmes en embonpoint, campagne contre le cancer du sein, nudité, Instagram censure de manière inégale les corps sur sa plateforme. Un exemple, parmi tant d’autres, la mannequin « taille plus » Carina Shero s’est vu supprimer son compte à six reprises l’année dernière à cause de photos d’elle en lingerie. Un problème que ne rencontre apparemment pas Kim Kardashian.
Alors que ce géant des réseaux sociaux tente d’ajuster ses algorithmes biaisés, un magazine dédié à la communauté LGBTQIA+ a décidé de prendre le contre-pied et a créé Lips en 2020. Cette application web , à l’esthétisme comparable à Tumblr, souhaite être un lieu d’expression sexy et artistique qui lutte contre l’uniformisation du corps idéale et prône la diversité. Les internautes peuvent y poster des photos dénudées ou non, suggestives ou non, mais sans jamais tomber dans la pornographie et toujours sous le signe de la bienveillance.
La force de cette application? Sa modération. Avant de publier quoi que ce soit, l'usager doit fournir des exemples de clichés aux régulateurs pour obtenir leur aval, un portfolio en quelque sorte. Les commentaires n'ont pas leur place sur la plateforme, seules les actions d'aimer, de cacher ou de signaler du contenu sont possibles.
Lips réussit à être une alternative positive et sûre pour les internautes qui ne trouvent pas leur place, de gré ou de force, sur Instagram.
Photo de Light Alchemy, supprimée d'Instagram