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Vendredi 19 avril, à l’église Saint-Donat sise rue de Marseille à Montréal, Les Productions ACDiaz présentait la pianiste Alejandra Cifuentes Diaz dans un enchanteur programme de musique classique qui a ravi la centaine de personnes présentes. Le tout s’est déroulé sous un éclairage tamisé, rehaussé de quelques lampions et guirlandes lumineuses, et de la projection au plafond d’une multitude de petits points lumineux évocateurs d'un ciel étoilé.
«Alejandra Cifuentes Diaz a débuté ses cours de piano à l’âge de six ans.» Elle détient une Maîtrise en Interprétation Piano de l’Université de Montréal et a fait un stage au prestigieux Conservatoire de Moscou. De plus, «de 2011 à 2023, elle a été la pianiste officielle des productions Concerts sous les Chandelles.» Elle enseigne le piano de façon privée à Montréal et est également professeure affiliée à l’École de Musique Vincent-d’Indy. Finalement, «elle est régulièrement appelée à évaluer des examens de piano et à juger des concours de piano.» C’est donc dire que pour notre plaisir et ravissement nous étions donc entre excellentes et expertes mains.
Par ailleurs, en plus de se produire en récitals solos, elle s’exécute également en duo avec la pianiste Tatiana Dvorianskaya lors de récitals pour piano à quatre mains.
Le programme était entièrement composé de «classique qui se fredonne», pour reprendre une expression que l’ex-animateur télé Jean-Pierre Coallier a jadis utilisée pour qualifier le type de musique qu’affectionne et joue le populaire pianiste québécois Richard Abel. Du classique qui se fredonne et génère des vers d’oreille, par opposition au classique indigeste, archi sévère, où la mélodie planante et mémorable se fait vainement attendre.
Un programme aussi alléchant et mémorable vaut franchement la peine d’être détaillé. En voici donc la composition, par ordre alphabétique des noms des compositeurs, et non suivant l’ordre dans lequel les œuvres ont été interprétées:
Beethoven (Ludwig van), Clair de lune (1er mouvement)
Chopin (Frédéric), Étude Océan, Fantaisie-Impromptu opus 66 et Nocturne opus 72, no 1
Debussy (Claude), Clair de lune
Einaudi (Ludovico), Expérience
Liszt (Franz), Consolation no 3 et Rhapsodie hongroise no 2
Paganini (Niccolò ), Étude no 6
Saint-Saëns (Camille), Danse macabre
Schubert (Franz), Marguerite au rouet
L’émérite pianiste a donc préalablement effectué un très judicieux choix de répertoire destiné à plaire au public, voire à le transporter, plutôt qu’à l’impressionner par l’exécution d’œuvres trop sévères ou atonales, qui peuvent certes être excitantes et satisfaisantes pour le virtuose qui relève un défi et s’oblige ainsi à se surpasser, mais du même coup possiblement assommantes et soporifiques pour l’auditeur moyen qui n’est ni musicien ni musicologue, mais simple mélomane friand de classique... qui se fredonne.
Une discrète caméra installée au-dessus de la pianiste permettait que ses jeux de mains au clavier soient projetés sur un grand écran disposé derrière elle. En plus de se préoccuper de l’aspect visuel du récital, l’affable et diserte Alejandra s’est régulièrement déplacée devant un micro sur pied –hélas non fonctionnel (éteint, débranché ou défectueux?)– pour profusément nous informer: elle a donc dû compenser le manque d'amplification de sa voix en haussant le ton pour mieux se faire entendre.
Durant la 1re moitié du récital, où l'éclairage était tamisé, la projection des mains sur écran laissait quelque peu à désirer, et ne s'est améliorée que d'un tantinet en 2e moitié quand la nef a été plus éclairée: l'image était pâle, grisâtre, manquait de définition, et était affectée par l'apparition d'ombres récurrentes. Par contre, l’aspect musical a été des plus emballants et à la hauteur de nos espérances, ce dont notre ovation debout finale et nos chaleureux applaudissements ont clairement témoigné.
Avant de jouer la 7e œuvre au programme, soit Étude Océan de Chopin, Alejandra a eu l'heureuse idée d'inviter quelques spectateurs, choisis au hasard, à venir se placer autour du piano et à y déposer les mains pour la durée de la pièce, avec objectif de mieux leur faire vivre les vibrations et sensations éprouvées en contact direct avec l'instrument.
Il me serait difficile de spécifier quelle pièce, parmi les douze au programme, m’a le plus envoûté ou enivré tellement le lyrisme et la mélodie accrocheuse ont constamment été au rendez-vous pour chacune des œuvres. Mais si je devais absolument trancher, je choisirais les trois hyper romantiques Chopin, bien que les deux Liszt aient été au moins aussi fascinants que le Clair de lune de Beethoven et la Danse macabre de Saint-Saëns. Ce programme a été du bonbon. Du bonbon, vous dis-je! D’autant plus que le tout a été exécuté de main de maître par une musicienne aguerrie en pleine possession de ses impressionnants moyens. Il me tarde de la revoir et réentendre et de succomber à nouveau au charme de sa musique.
Si votre curiosité a été piquée, si vous voulez découvrir ou redécouvrir cette pianiste accomplie, suivez ce lien pour visionner son interprétation du séduisant Nocturne no 20 de Frédéric Chopin.
Alejandra est active sur Facebook, sous le nom d’Alejandra Cifuentes, et elle a deux sites internet : un premier au nom d’Alejandra Cifuentes Diaz - qu’elle vous convie à fréquenter pour consulter sa biographie et sa discographie (elle a déjà six disques compactes à son actif) – et un deuxième pour Les Productions ACDiaz, où vous pouvez consulter son calendrier et vous procurer des billets pour un prochain concert. On peut également retrouver Les Productions ACDiaz sur Facebook.