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Dimanche 20 octobre à 11 h à la Maison symphonique, l’Orchestre Métropolitain (OM), dirigé par l’intense Yannick Nézet-Séguin, nous proposait un festin musical intitulé Beethoven et le destin.
Ce concert s’inscrivait dans la série Marathon Beethoven, composée de quatre concerts répartis sur trois jours (les 17, 18 et 20 octobre), et visant à présenter l’ensemble des neuf symphonies de Ludwig van Beethoven (1770-1827). C’est ainsi que maestro Nézet-Séguin a choisi de majestueusement célébrer sa 25e saison avec l’OM à titre de directeur artistique et de chef principal.
Chacun des quatre concerts incluait une œuvre moderne inspirée d’une des symphonies de Beethoven. Ces courtes pièces, d’une durée de cinq minutes chacune, sont les fruits d’un concours de composition lancé par l’OM en 2020 qui a vu quatre compositeurs canadiens être récompensés.
Lors de ce premier concert matinal de la journée (il y en a eu un deuxième, à 15 h en après-midi, intitulé Beethoven Choral) auquel j’ai assisté, c’est d’abord Ré_Silience, une création de Cristina Garcia Islas, qui a été jouée. À mon avis – qui n’engage toujours que moi et ne force donc l'adhésion de personne – ça sonne comme une abstraction moderne quelque peu cacophonique qui ne laisse pas de souvenir impérissable et n’engendre pas de vers d’oreille. Faut dire que le classique moderne n’est pas précisément ma tasse de thé.
La première partie s’est poursuivie avec l’enjouée Symphonie no 8 en fa majeur et la séduisante Symphonie no 4 en si bémol majeur opus 60, deux magnifiques œuvres de quatre mouvements chacune et de respectivement 26 et 34 minutes. Après un entracte de 20 minutes, la deuxième partie, d’une durée de 31 minutes, a été entièrement consacrée à la célébrissime Symphonie no 5 en do mineur opus 67 en quatre mouvements.
Le concert a-t-il tenu ses promesses ? Avons-nous été ravis et conquis ? Eh bien, c’était du Beethoven (déjà là... en partant...), joué par les chevronnés et émérites musiciens de l’OM, dirigés par l’inspiré et inspirant Yannick Nézet-Séguin, qui a encore démontré toute la fougue, la ferveur et l’enthousiasme qui l’animent quand il se retrouve baguette en main: ceci étant dit, tout est dit ! Je pourrais m’arrêter ici... mais vous resteriez quelque peu sur votre appétit. En fait, ce fut un véritable régal !
L’OM et son chef ont obtenu une ovation debout assortie de très chaleureux applaudissements après chacune de leurs mémorables prestations. Lorsqu’il y a du Beethoven au menu, la table est mise pour que l’on festoie à coup sûr et que l’on s’endolorisse les mains à applaudir.
Composée en 1812, la 8e Symphonie – que Ludwig appelait « ma petite symphonie » – est un joyeux et léger divertissement qui fait passer à l’auditeur un bien agréable moment.
La 4e Symphonie a été rapidement composée en 1806, en quelques semaines seulement, en réponse à une commande (chose que Beethoven acceptait rarement de faire). Dans l’ensemble j’ai trouvé l’œuvre enjôleuse, plutôt paisible et méditative.
Pa pa pa pam ! C’est avec cette série de quatre notes, la plus reconnaissable entre toutes de l’univers de la musique classique, que s’ouvre le premier mouvement de la fameuse et immortelle Symphonie no 5, dite du destin, composée sur plusieurs années et achevée en 1808. Ces quatre notes forment le motif du destin, qui ne revient pas moins que 250 fois dans le seul « Allegro con brio » initial. Selon une note au programme, « La légende raconte que Beethoven aurait dit au sujet de ce motif : "Ainsi, le destin frappe à la porte." » d’où le surnom de cette impressionnante et majestueuse symphonie qui se veut être rien de moins que l’incarnation du « cheminement des ténèbres vers la lumière, le triomphe de l’être humain sur le destin. »
En fait, toute la symphonie s’articule autour de ces quatre fameuses notes. Le programme nous rappelle également que « En 1977, un enregistrement comprenant le premier mouvement de la Cinquième Symphonie est envoyé dans l’espace avec les sondes Voyager I et II. » C’est ainsi que Beethoven est en quelque sorte devenu notre ambassadeur galactique : pa pa pa pam !
Pour raviver votre mémoire, ou simplement vous faire plaisir, voyez cette vidéo, captée en août 2022, de l’OM dirigé par Yannick Nézet-Séguin offrant une prestation champêtre, dans un parc de l’arrondissement Ville-Marie, du premier mouvement de cette envoûtante 5e Symphonie, notoire et infaillible génératrice de vers d’oreille.
Bien que le Marathon Beethoven soit maintenant terminé, l’Orchestre Métropolitain a encore et toujours énormément à offrir en termes de diversité et de qualité. Vous êtes donc conviés à fréquenter assidûment sa page Facebook, bien sûr, mais surtout son site internet pour en apprendre davantage à son sujet, consulter le calendrier de ses futurs concerts de haute voltige et vous procurer des billets.