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De passage au MTELUS à Montréal le 14 mai lors de sa tournée Spinnin, Madison Beer a su osciller entre émotion et énergie, livrant une performance électrisante digne des vedettes du paysage pop américain.
La chanteuse américaine sait se faire désirer par son public. Son spectacle compte deux premières parties, menées par Destiny Rogers et Charlotte Lawrence. Enterrée par la présonorisation, Destiny Rogers réussit difficilement à rejoindre son public. Elle a chanté plusieurs chansons de son album still your girl, paru le 10 mai, avec une présence scénique peu entraînante, préférant souvent tourner son regard vers ses pieds que vers la foule inattentive.
Le passage de Charlotte Lawrence change déjà l’énergie de la salle du MTELUS. La Californienne de 23 ans livre avec émotions les textes de son catalogue, qui représente pour elle «une façon de transformer des moments difficiles en quelque chose dont elle est fière».
Des sept numéros présentés, Bodybag ressort particulièrement du lot. L’intimité du début solo de la pièce au piano, le build up alors que son groupe se joint à elle, le point culminant du numéro alors qu’elle répète «Hold me, hold me now» recroquevillée au sol; la progression émotionnelle du morceau captive le public.
Avant l’entrée en scène de Madison Beer, un décompte de cinq minutes crée une euphorie d’anticipation chez ses admirateurs, grouillant d’énergie et d’anticipation. Ceux-ci lui offrent l’accueil le plus chaleureux de sa tournée à date» pour ses pièces d’introduction Home To Another One, Good In Goodbye et Sweet Reflief.
Escaliers illuminés, grand écran et musiciens sont tout ce dont Madison Beer a besoin comme mise en scène pour mettre en lumière ses performances de haut niveau. Danse burlesque, chant couché, flirt avec les caméras, pas un temps mort avec l’Américaine qui ne manque pas d’interagir et de remercier à multiples reprises son fidèle public.
Chaque parole et virgule de Dear Society est chantée par la foule. Elle livre des runs avec un impressionnant contrôle, surtout en considérant la quantité de mouvement qu’elle inclut dans ses performances.
Si Madison Beer sait émouvoir son public et faire se balancer les lumières de caméra avec des balades telles que Reckless et Selfish, elle se démarque surtout par l’énergie contagieuse qu’elle transpire lors de ses pièces plus rythmées. La salle comble du MTELUS danse et saute sans arrêt lors de la performance son récent single, Make You Mine.
Elle conserve cette ambiance électrique avec Boyshit, un autre hit auprès de son public majoritairement féminin. Celui-ci ne manque pas de crier en cœur avec la chanteuse «I don't speak boyshit» lors du single dance-pop qui parle de l’exaspération de se trouver dans une relation avec une personne immature et incapable de communiquer.
Après plus d’une vingtaine de numéros, le concert se clôt sous une pluie de confettis avec King of Everything. Depuis ses débuts il y a plus de dix ans, les tournées Madison Beer ne cessent de prendre en expansion: avec son énergie inébranlable, sa connexion avec son public et ses vers d’oreille, elle se grave petit à petit une taille de choix dans la pop mainstream américaine.
Madison Beer poursuit sa tournée Spinnin en Amérique du Nord jusqu’au 13 juin.