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Vendredi 7 février, à la Maison Symphonique, GFN Productions présentait un vibrant Hommage à Ennio Morricone mettant en vedette l’Orchestre FILMharmonique, dirigé par maestro Francis Choinière, le Chœur des Mélomanes et la soprano Myriam Leblanc.
GFN Productions — dont Francis Choinière est l’un des trois cofondateurs — est une entreprise québécoise fondée en 2018, qui « se spécialise dans la production de concerts symphoniques et orchestraux de grande envergure. »
Créé en 2015, l’Orchestre FILMharmonique est « le premier orchestre de musique de film du Canada » et il s’est donné « pour vocation de rendre la musique classique accessible à un plus large public. »
Le chef d’orchestre, compositeur et producteur Francis Choinière, détenteur d’une maîtrise en direction d’orchestre de l’Université McGill, est directeur artistique et chef de l’Orchestre Philharmonique et Chœur des Mélomanes (OPCM), chef principal et codirecteur artistique de l’Orchestre FILMharmonique, en plus de s’investir dans des enregistrements d’albums et de trames sonores cinématographiques. En fait, cet homme aux multiples chapeaux fait présentement l’objet d’une étude scientifique visant à démontrer que, par nécessité, ses journées ont plus de 24 heures.
Le Chœur des Mélomanes regroupe un total de 65 chanteurs, dont 42 étaient réunis pour l’occasion.
La polyvalente Myriam Leblanc est une renommée soprano québécoise à l’aise autant dans le répertoire classique, que l’opéra, le bel canto et le baroque.
Tous les ingrédients d’une recette à succès étaient donc réunis. La pâte a levé et ce fut un régal.
Francis nous a concocté un programme étalé sur 1 h 40, incluant un entracte de 20 minutes, composé de quelque 15 sélections (dont deux rappels) provenant des films suivants : Cinéma Paradiso, La Mission, Il Viaggio, Le Professionnel, Il était une fois en Amérique, Le Clan des Siciliens, Il était une fois dans l’Ouest, Pour une poignée de dollars, Les Incorruptibles, ainsi que Le Bon, la Brute et le Truand.
En 2e partie, en guise de 16e œuvre au programme, Francis a inclus la charmante et lyrique « Céleste » (Les Portes tournantes) de son ami et compositeur François Dompierre, d’ailleurs présent dans la salle. L’œuvre et le compositeur ont été chaleureusement applaudis, et Ennio Morricone ne s’est apparemment pas formalisé outre mesure de cette inclusion, voire intrusion, dans l’hommage qui lui était rendu.
En partant, je suis un inconditionnel de la musique de Morricone qui me fait planer depuis plus d’un demi-siècle. Eh oui ! Cet aveu trahit mon statut de septuagénaire.
C’est durant mon adolescence, dans les années 60, que mon univers culturel et musical s’est substantiellement enrichi par la double découverte des captivants « westerns spaghetti » de Sergio Leone (1929-1989) et de leurs envoûtantes trames musicales imputables au génial et prolifique Ennio Morricone (1928-2020), à qui l’on doit la composition de plus de quatre cents œuvres en carrière.
La période faste en mémorables films westerns nouveau genre de Leone s’est amorcée en 1964 avec Pour une poignée de dollars, pour se poursuivre avec Pour quelques dollars de plus (1965), Le bon, la brute et le truand (1966) et le quasi ineffable chef-d’œuvre Il était une fois dans l’Ouest (1969) dont le thème musical m’a initialement hanté pendant des jours.
Bien que toutes les œuvres au programme m’aient séduit, mes coups de cœur sont allés d’abord et avant tout à l’ensorcelant thème principal de Il était une fois dans l’Ouest - dont je ne me lasserai jamais – avec la participation de Myriam Leblanc et du Chœur des Mélomanes, et au très planant « Hautbois de Gabriel » (La Mission) dans sa version musicale expertement rendue par le FILMharmonique et l’hautboïste soliste Elise Poulin en 1re partie, et dans son enchanteresse version chantée en rappel par Myrian Leblanc, sous le titre de Nella Fantasia. Soit dit en passant, c’est suivant l’infatigable insistance de la soprano britannique Sarah Brightman qu’Ennio Morricone a fini par accepter que sa mélodie serve d’assise à une chanson.
J’ai découvert un autre véritable vers d’oreille, une pièce des plus charmantes et enjouées que je n’avais jamais entendue auparavant, avec le thème principal de Il Viaggio.
« L’Homme à l’harmonica » (Il était une fois dans l’Ouest) et le thème principal de Le Bon, la Brute et le Truand, nous ont valu deux insignes solos — un d’harmonica et un autre de sifflement — par le percussionniste Matthias Soly-Letarte, polyvalent et méritant musicien dont j’ai obtenu le nom par l’entremise de la très aimable et efficace France Gaignard, relationniste pour l’OPCM, GFN Productions et le RQPC (Regroupement Québécois du Parrainage Civique).
Le chœur n’est intervenu qu’une seule fois en 1re partie et trois ou quatre fois en 2e partie. Ses interventions sont, à mon humble avis, un peu trop discrètes. Elles passent quasiment inaperçues, couvertes comme elles le sont souvent par le substantiel volume sonore émanant de l’orchestre. J’aurais aimé un chœur plus audible, présent, volumineux, pour ne pas dire punchy.
Au final, cet hommage s’est traduit par une enfilade de vers d’oreille qui est passée beaucoup trop rapidement. On en aurait pris bien davantage. L’ovation debout et les applaudissements fort nourris ont été largement mérités.
Ce magnifique concert sera encore présenté en ces dates et lieux suivants :
8 février, à 14 h et 19 h 30 à la Maison symphonique de Montréal
9 février, à 14 h et 19 h à la Salle Raoul-Jobin de Québec
14 février, à 20 h au Roy Thomson Hall de Toronto.
Les billets sont disponibles ici. Suivez les activités de GFN Productions, de l'Orchestre FILMharmonique, de l'Orchestre Philharmonique et Choeur des Mélomanes (OPCM), du maestro Francis Choinière et de la soprano Myriam Leblanc via Facebook, bien sûr, et surtout le site internet personnel de chacun en cliquant simplement le nom correspondant. Tous ont beaucoup à vous offrir.