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Le 16 octobre dernier avait lieu le lancement du premier album éponyme de FYEAR au Centre PHI, en collaboration avec Constellation Records. Le groupe était accompagné de la chanteuse et compositrice Erika Angell en ouverture.
La première parution solo d’Erika Angell porte bien son titre. The Obsession With Her Voice est addictif, dans toute son opulente noirceur, étrangement envoûtante. La musicienne d’origine suédoise nous transporte dans des zones troubles où la tentation cohabite avec l’inconfort. La voix d’Angell nous mène ailleurs, au cœur d’un monde brut et sensible, décoré d’accents électro d’avant-garde. Une seule écoute suffira, pour que la pièce Let Your Hair Down vous hante pendant des jours.
La chanteuse dotée d’une aura magnétique, debout derrière son assemblage de synthétiseurs et autres instruments modulaires, a captivé l’audience de la salle de concert du Vieux-Montréal. La batteuse Mili Hong, membre importante du paysage musical jazz et alternatif canadien, a rejoint Angell sur scène. Son jeu physique passionné a donné un tout autre ton au spectacle, qui a redoublé de puissance.
Le groupe FYEAR, formé de Jason Sharp (composition, saxophone), Kaie Kellough (texte, voix), Joe Grass (pedal steel), Tawhida Tanya Evanson (voix), Jesse Zubot (violon), Joshua Zubot (violon), Stefan Schneider (percussion), Tommy Crane (percussion) et Kevin Yuen Kit Lo (design graphique), a fait paraître un album nécessaire qui marquera l’année 2024. Ce dernier, enregistré au studio Hotel2Tango à Montréal avec l'ingénieur Radwan Ghazi Moumneh, est un bouleversant cri du cœur, empreint d’une poésie revendicatrice qui se déploie au rythme des battements de tambours qui l’habitent.
La performance a débuté avec une proposition musicale atmosphérique, qui a graduellement pris de l’ampleur. Les artistes étaient rassemblés sur scène, attentifs, méditatifs, témoins de la gradation sonore. Les énergies s’associaient tranquillement, et croissaient en intensité, en réaction à l’accumulation.
L’expérience en direct proposait une mise en scène soutenue par les visuels en noir et blanc de Kevin Yuen Kit Lo. Les projections défilaient en accord avec la musique. Éléments organiques et jeux typographiques de toutes sortes pulsaient en arrière-plan, peignant les visages des deux percussionnistes exaltés qui jouaient à tout rompre. Comme pour les voix, les batteurs se répondaient avec vigueur, faisant trembler l’auditoire.
Jason Sharp menait l’ensemble avec de grands gestes, guidant ses comparses à travers le flot de ses brillantes compositions. Les mots écrits par Kaie Kellough résonnaient dans l’espace avec force et détermination.
Aux côtés de Tawhida Tanya Evanson, les deux oracles des temps modernes nous ont livré un message social et politique, nous marquant au fer, qu’on le veuille ou non.