Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Cette cinquième soirée des préliminaires des Francouvertes accueillait Bayta, Bryan André, Erika Hagen qui ont essayé tour à tour de se tailler une place dans le palmarès. Après un changement de dernière minute, la soirée a pu se dérouler dans une ambiance folk et rock au Lion d’Or.
Comme à l’accoutumée, c’est la série J’aime mes ex qui a ouvert le bal, mais cette fois avec un petit imprévu. Gabrielle Côté, qui est derrière le projet Gawbé et qui devait jouer, a finalement dû annuler sa présence, étant malade. Mais beau rebondissement pour les Francouvertes, Velours Velours, qui vient de sortir son premier album Quand je pleure je suis content, a relevé le défi de venir ouvrir la soirée.
Guitare à la main et assis confortablement sur sa chaise, il a débuté avec YEAH, qu’on retrouve sur son album, avant de présenter la pièce du même nom que le nouvel opus.
Cette soirée s'est ouverte en douceur, puis en rire, car, comme Lydia Képinski la semaine passée, l’artiste a été chercher chez lui quelques commentaires « drôles » qu’il avait reçus lors de son passage en 2023. Velours Velours a finalement clôturé sa prestation avec Les fauves, une chanson qui lui a été inspirée en revenant des Francouvertes en 2020, la boucle est bouclée.
Mariève Harel-Michon, qui est derrière le projet solo Bayta, s’est lancée la première sur scène. Celle qui présente son style de musique comme de l'indie pop folk et rock pour les hypersensibles a dévoilé une voix des plus douces voguant sur des musiques planantes.
Bayta a interprété quelques chansons qui sont déjà disponibles sur les plateformes d’écoutes, comme Univers ou encore Sur l'horaire qui figure sur son premier album Roche humaine paru en 2022.
Sur scène, elle est accompagnée par Arthur Bourdon-Durocher aux percussions et par Reno McCarthy à la basse et aux guitares, qui, note à part, avait participé aux Francouvertes en 2023 et présente des sonorités simples.
Bayta présente également un style doux et propice à la contemplation. Perchée derrière le micro depuis le début de sa prestation, l'artiste s’est finalement installée à la fin de Fonds tranquilles derrière le piano pour les quelques dernières notes, pour ensuite conclure sa prestation, seule, avec une dernière chanson, sous le signe de l’émotion et de la mélancolie.
La mélancolie a rapidement été balayée par la musique folk, country et rock ainsi que par la bonne humeur de Bryan André, qui s’est adressé directement à la foule au moyen d’un petit discours de présentation.
L'artiste originaire de Matimekush-Lac John en a profité pour inviter le public à découvrir « de la belle musique qui vient de chez nous », avant de blaguer sur le fait que, venant du nord, la neige de ce matin était là à cause de lui.
Dès Eshakumitshishikua, la première chanson, l’artiste laisse entrevoir une musique énergique, lors de laquelle il se laisse porter sur scène, notamment avec les musiciens, et surtout avec le guitariste Ivan Boivin-Flamand, avec qui le chanteur a une grande chimie sur scène. Kim Fontaine à la basse et Louis-Philippe Boivin aux percussions complètent d’ailleurs cette formation de ce soir.
Bryan André s'impose sur scène avec charisme et simplicité et n’hésite pas à donner au public la signification de ses titres, chantés en innu-aimun. Avec sa voix rauque et filtreuse, il transporte le public dans son monde, comme dans Nipeteti, une chanson d’amour pour sa guitare, et rappelle l’importance de vivre maintenant, dans le présent avec Anutshish.
L’artiste a également inclus le public en demandant s’il souhaitait chanter avec lui et en lui apprenant syllabe par syllabe Tshishatshitin, le titre de sa chanson qui veut dire « je t’aime ». Il termine en faisant lever les spectateurs et spectatrices de la salle pour la dernière chanson. Une prestation qui fait du bien en ce lundi, et qui donne le sourire.
Tout droit venue de Québec, Erika Hagen est venue présenter sa musique mélangeant indie folk et rock garage avec une « poésie quotidienne sous un angle décomplexé et féministe ».
L’artiste qui s’apprête à lancer au printemps son premier album réalisé par Dany Placard a débuté par Pas les sous avec les musiciens qui l’accompagnaient, soit Louis-Solem Pérot à la basse, Daniel Hains-Côté à la batterie et Émilie Rochette à la guitare, qui a dû composer avec quelques soucis techniques dans la soirée qui furent résolus.
Si sa voix est parfois vacillante, Erika Hagen interprète avec confiance et avec une aura captivante ses textes qui lui ont été inspirés différemment, comme Anita, une chanson à la mémoire de sa grand-mère dans laquelle elle imagine une partie d’elle qu’elle n’a pas connue, ou un autre titre, inspiré par la rue Saint-François à Québec.
Celle qui est aussi diplômée de l’École de cirque de Québec en 2017 a terminé sa prestation avec Pouvoirs magiques, qui se trouve aussi être le nom de son prochain album. Une artiste à surveiller !
Au terme de cette cinquième soirée, les trois premiers artistes, Muhoza et sa troupe, Maude Sonier et Kat Pereira, sont assurés de participer aux demi-finales.
01 — Muhoza et sa troupe
02 — Maude Sonier
03 — Kat Pereira
04 — Bryan André
05 — Naïma Frank
06 — Dogo Suicide
07 — Erika Hagen
08 — Oli Féra
09 — Delphine
Les Francouvertes reviennent ce mardi 25 mars pour une sixième soirée avec Idir Gamouri, Neimo et Kamilou. Retrouvez toute notre couverture en cliquant ici.