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La 41e édition du Festival en chanson de Petite-Vallée prenait officiellement son envol le 25 juillet dernier. Après un long périple en voiture, l’aventure au grand air commençait de mon côté le lendemain. Retour sur les jours 2 et 3 du festival.
C’est avec du soleil et un vent marin rafraîchissant qui fait du bien que débutait la journée du samedi. Avant de se lancer dans un petit marathon de spectacles, une visite s’imposait sur le chantier de construction du nouveau Théâtre de la Vieille Forge de Petite-Vallée, dont l’ancien avait été ravagé par le feu en 2017. Le futur édifice flambant neuf devrait reprendre du service d’ici l’édition prochaine. Le chantier, achevé dans les 40% selon Alan Côté, grand manitou du Festival en chanson de Petite-Vallée, nous laisse présager un bel endroit de rencontre qu’il nous tardera de découvrir en 2025.
À 13h, c’est tout en douceur et en intimité que plusieurs d’entre nous se sont retrouvés pour la série traditionnelle du festival Dans l’shed à Léon. Chaque jour à 13h, le duo Dans l’Shed reçoit des invités pour un concert acoustique inédit.
Pour le premier de la série, le duo composé de Éric Dion et André Lavergne a commencé avec Au Bar Chez Manon. C’est là la beauté de cette série de spectacles dans ce lieu atypique qui se fait sans micro, pour le plaisir des oreilles. De la chanson à l'état brut. Le public, venu en grand nombre, est resté attentif pour un agréable moment de communion musicale.
Côté invités, Dans l’shed a été rejoint par le manitou du festival Alan Côté pour interpréter sa chanson Monsieur Rémillard avant de quitter la scène.
Éric Dion et André Lavergne ont enchaîné sur leur chanson Le jour se lève avant d’accueillir les chansonneurs et chansonneures de cette 41e édition, soit Bagaï, Émile Bourgault, Feu toute!, FROU, Louve Saint-Jeu, Maud Evelyne, Sandra Contour et Velours Velours.
En ce samedi, le temps est comme en suspens, il fait bon et l’on est bien servi avec ce spectacle qui se termine avec Le pépé du pénitencier, durant laquelle le public prend plaisir à chanter le refrain.
Une trentaine de minutes plus tard, sous le chapiteau du Théâtre de la Vieille Forge, l’auteur-compositeur-interprète Elliot Maginot s’est lancé devant une salle pleine le temps d’un concert d’environ 1h30 sous des décors feuillus. La douceur de sa voix et l'émotion de ses textes s’accordaient parfaitement avec l’après-midi, donnant une impression malgré le monde d’un moment intimiste avec l’artiste.
Elliot Maginot, qui est accompagné de Jean-Philippe Hébert (guitare et chœurs), Gabriel Thibault (piano), Mathieu Leguerrier (percussions, harmonica, chant) et d’Alex Francoeur (saxophone, flûte, clarinette, chant) a proposé un spectacle captivant rempli de touches d’humour parfois cyniques qui ont tiré les rires du public.
«C’est comme des vacances pour moi d’être ici sauf que j’ai un chèque à la fin», a-t-il déclaré sur le ton de la blague.
Celui qui considère sa présence au festival comme un honneur a interprété quelques-unes de ses chansons comme Parmi les autres, mais a aussi effectué des reprises, notamment La Manic de Georges Dor ou Allô maman bobo d'Alain Souchon, qui ont su ravir le public.
Le lendemain, le vent m’a poussé vers le concert de Michel Pagliaro, qui annonçait dans la foulée une journée plus dynamique et rock que celle de la veille, plus douce.
Si à l’entrée de la salle la vue de deux simples chaises sur scène m’a donné une petite frayeur, il faut dire qu’elle était de très courte durée.
Enchaînant ses succès entre quelques interactions avec le public, Michel Pagliaro a su nous captiver et nous prouver que du haut de ses 75 ans, ce n’est ni la force ni la voix qui manquent.
Précisons que si ce n’était pas la première fois de l’auteur-compositeur-interprète à Petite-Vallée, c’était son premier concert dans le cadre du festival.
L’artiste accompagné du guitariste Corey Diabo a su trouver un équilibre entre ses chansons et ses notes d’humour qui provoquaient souvent l'hilarité. «C’est rare que je fais des shows d’après-midi parce que je dors. »
J’entends frapper, Le temps presse ou encore L’espion, par exemple, ont pu être entendues, chacune provoquant les exclamations et acclamations du public qui ne cessait de taper du pied en rythme.
En bref, Michel Pagliaro était une excellente surprise. Ce dernier a été chaudement applaudi et a pu recevoir diverses ovations debout du public qui, on va se le dire, étaient bien méritées.
L'incontournable de ce samedi soir était sans aucun doute Marie-Jo Thério, l'artiste passeure de cette 41e édition. Tant d'adjectifs viennent en tête pour décrire ce concert qui célébrait entre autres les 20 ans de son album La Maline.
Après une introduction mêlant poésie et conte, l'artiste passeure s'est saisie de son accordéon afin d'interpréter sa chanson La Maline, du même nom que l'album.
Sa présence sur scène est véritablement magnétique, hypnotique. Il y a quelque chose de tranquillisant et de psychédélique lorsqu'on regarde Marie-Jo Thério. Que ce soit avec Café Robinson ou encore T'es le beau Rafaël et d'autres chansons : c'est du bonbon pour les oreilles.
La formule proposée avec les musiciens (Bernard Falaise, Érik West-Millette, Vincent Carré et Alexis Dumais) rend l'expérience complète. Après Another Love Song About Paris et Arbre à fruits, arbres à fruits, c'est avec L'oiseau de paradis (qui nous envoie sur un nuage) que se termine le concert.
Enfin, ce samedi soir se clôturait en force et en rythme avec le groupe rock Galaxie et c'est dans ce Camp chanson pas mal rempli que j'ai décidé de faire une petite escale.
Le projet mené par Olivier Langevin a su soulever le public en faisant notamment trembler le plancher et le plafond (c'est un miracle que le Camp soit encore debout, pourrions-nous dire).
L'ambiance était au rendez-vous et quelques membres du public ont pu profiter de l'occasion pour prendre un bain de foule électrisant!
Le Festival en chanson de Petite-Vallée se déroule jusqu'au 3 août prochain. Suivez notre couverture du festival en cliquant sur ce lien.