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Le documentaire Disco’s revenge réalisé par Omar Majeed et Peter Mishara raconte comment la musique disco a permis de faire des avancées pour les luttes pour les droits civiques et LGBTQIA+ aux États-Unis.
Le disco a vu le jour dans les bars gais underground de la ville de New York durant le début des années 1970, tout juste après les émeutes de Stonewall. Apprécié tout d’abord par les gens de communauté marginalisée, ce nouveau style musical donne naissance aux premiers clubs. C’était la première fois que des gens de races, d'orientations sexuelles ou de statuts sociaux différents se rassemblaient ensemble pour danser et avoir du plaisir. Dans ces nouvelles discothèques, tout le monde est accepté.
On entend de la musique disco de l’époque tout au long du documentaire. En passant du groupe Chic jusqu’à Sister Sledge, on se sent vraiment transporté dans les années 1970. Des images et vidéos originales des clubs new yorkais de cet ère sont présentées et permettent de mieux comprendre l’ambiance qui est décrite.
De plus, les entrevues avec de nombreux artistes dont, Nile Rodgers, Nona Hendryx, Fab Five Freddy ainsi que Nicky Siano, aident à peindre un portrait très réaliste de l’époque.
Au départ, la musique disco est principalement jouée par des artistes noirs et/ou queers et reprise par des DJ dans des clubs gais. Ce nouveau style de musique qui gagne rapidement en popularité donne une place aux femmes de couleur plus que jamais auparavant. C’est d’ailleurs la première fois que des chansons d’artistes blancs et noirs se retrouvent dans les mêmes palmarès.
On apprend dans le documentaire que la commercialisation du disco a malheureusement mené à sa fin. Les maisons de disques qui ne voulaient pas produire d’album de ce style musical au départ commencent à s’y intéresser lorsqu’elles réalisent le profit qu’elles pourraient faire. Ainsi, plusieurs centaines d’albums disco voient le jour très rapidement. Toutefois le manque d’authenticité est frappant.
Puis de nouvelles discothèques très exclusives voient le jour à New York, comme le Studio 54. Ils refusent même l’accès à des artistes fondateurs du disco. Cela démontre très bien comment le disco a perdu son essence du départ.
Le documentaire s’intéresse brièvement à l’épidémie du Sida dans le début des années 1980. Durant cette période plusieurs artistes très talentueux de l’époque disco sont malheureusement décédés. L’hommage qui leur est fait est très touchant. Les réalisateurs les remercient pour ce qu'ils ont apporté à la musique disco.
Ce documentaire démontre comment le disco était plus qu'un style de musique. C’était aussi une culture qui mettait de l’avant l'inclusion et l’acceptation de plusieurs communautés marginalisées aux États-Unis et ailleurs dans le monde.
Plusieurs années plus tard, le disco est toujours un style musical très apprécié. Le DJ de l’époque Nicky Siano, qui se produit encore aujourd’hui, a affirmé que 50% de son public était âgé de 25 ans et moins. Selon lui, le disco transcende les générations!
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