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Des fans enthousiastes étaient au rendez-vous au MTELUS, lundi, pour un spectacle presque complet. L’auteur-compositeur-interprète américain Alec Benjamin, en tournée pour son album 12 Notes, a livré un concert qui a mis de l’avant ses textes ingénieux, mais qui a aussi parfois manqué de naturel.
Le chanteur californien Matt Hansen était l’artiste invité en première partie. Bien que la foule ne connaissait pas tous ses titres, il a su convaincre par son charisme et ses interactions constantes avec son band et le public. Tendre la main à des fans, donner le micro à celles qui connaissaient les paroles, inviter le public à répéter des paroles, à bouger leurs mains au rythme de la musique; bref, une dose suffisante d’interactions qui a réchauffé une salle qui n’était pas des plus réceptives au départ.
Matt Hansen a aussi su se faire touchant en expliquant ce qu’il l’a poussé à écrire better off without me, une pièce qu’il a rédigée « alors qu’il traversait la période la plus sombre de sa vie ». Sa capacité à se raconter entre ses chansons a fait de ces moments transitoires des instants de partage qui semblaient authentiques, personnels et qui avaient pour but que le public connaisse et comprenne mieux l’artiste, tout en pouvant mieux s’identifier aux paroles.
Ses plus grands succès, something to remember, CHEMICAL et LET EM GO, ainsi qu’une reprise de Iris (de The Goo Goo Dolls) ont suscité les passions. En plus d’être un talentueux vocaliste, Matt Hensen a brillé sur scène grâce à sa présence énergique et touchante. Un coup de cœur.
Alec Benjamin débute son spectacle assis à un bureau, pensif, dans un décor assez intimiste. Le musicien souhaitait rappeler le décor de sa propre chambre, sans les piles de vêtements sales traînant sur le plancher, blague-t-il.
Ouvrir le concert avec I Send My Therapist To Therapy, sans doute la pièce la plus connue de son album 12 Notes, était un excellent choix, alors que le public chantait toutes les paroles de cette chanson.
Mais cette réponse n’a pas été présente tout au long du concert. À plusieurs reprises, Alec Benjamin tendait le micro vers une foule plutôt silencieuse, ignorant les paroles de certains passages de Different Kind of Beautiful, de In A Little et de Love The Ones Who Leave Me, entre autres.
On notera ici qu’il s’agit de morceaux issus de son nouvel album, 12 Notes. En général, la foule semblait nettement moins intéressée par ses récents titres que par ceux de son plus vieil album, Narrated For You.
De ce même disque de 2018, If I Killed Someone For You dynamise un peu le spectacle en invitant la foule à répéter certaines paroles, qui a bien joué au jeu. Commencer le premier couplet de Water Fountain seul sur scène en version acoustique pour ensuite recommencer au complet la chanson avec ses musiciens était également un choix judicieux : étant l’une de ses plus connues, la reprendre à nouveau a créé un effet d’anticipation efficace.
La présence scénique d’Alec Benjamin, connu pour ses textes empreints d’une accroche narrative prenante, n’était pas des plus captivantes au MTELUS. Il interagit peu avec son public, ses musiciens, et ses pauses en s’adressant à la foule (parlant de son amour pour les bonbons canadiens au sirop d’érable ou pour la beauté de la langue française qu’il a entendu depuis son arrivée à Montréal) ne sont pas des plus naturelles. Certaines blagues tombent aussi un peu à plat.
La fin du concert a semblé quelque peu ennuyer le public, alors que se sont enchaînées trois chansons qui n’ont pas suscité un grand intérêt. Heureusement, le rappel a permis de conclure sur une meilleure note.
Après une autre pièce méconnut de la part du public, la chanson titre de l’album, Alec Benjamin clôt le spectacle avec Let Me Down Slowly, qui a plus de 1,7 milliard d’écoutes sur Spotify (trois fois plus que sa deuxième chanson la plus écoutée).
Avec des chants en cœur bien senti de la part des spectateurs, ce fut une conclusion satisfaisante à un concert plutôt inégal.