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Mardi 9 novembre / On a vu La fracture de Catherine Corsini
Cette année, Cinémania offre une rétrospective sur l’oeuvre de la cinéaste française Catherine Corsini, connue pour ses récents films La belle saison (avec Cécile de France et Izia Higelin) et Un amour impossible (avec Virginie Efira et Niels Schneider). Elle revient cette année avec La fracture, qui a été présenté en compétition officielle lors du dernier Festival de Cannes. On y suit Raffaëlle (Valeria Bruni Tedeschi) et Julie (Marina Foïs), un couple au bord de la séparation, qui se retrouve dans un service d’urgences parisien proche de l'asphyxie suite à une manifestation de Gilets Jaunes, où beaucoup d’individus arrivent blessés. Elles vont alors rencontrer Yann, interprété par Pio Marmaï, un manifestant en colère. Cette rencontre va faire voler en éclats les préjugés de nos trois personnages.
Avec ce onzième long-métrage, Catherine Corsini montre que les hôpitaux français sont au bord du gouffre. Le matériel est désuet, le corps infirmier est cruellement en sous effectif, les employés traversent des journées qui n’en finissent plus et les patients sont en surabondance. Ce constat, réel, vient s’ancrer dans un contexte post-manifestation de Gilets Jaunes, et c’est finalement là qu’elle nous perd. La salle d’attente qui représente les différentes classes sociales françaises et les personnages, bornés, frôlent souvent le cliché. Les comédiens peinent à nous convaincre avec des interprétations qui ne sonnent pas toujours juste et une trame scénaristique qui s’enfonce lors de la dernière demi-heure.
Également, était-ce le simple fait de mettre un couple de personnages lesbiens dans la narration pour que ce drame se voit devenir récipiendaire de la Queer Palm ? Sachant que ce prix a été remis au cours des dernières années à Portrait de la jeune fille en feu, Girl, 120 battements par minute et Laurence Anyways, nous sommes plutôt étonnés. On vous invite tout de même à aller voir ce film pour, par la suite, profiter de la classe de maitre de Catherine Corsini qu’elle donnera le vendredi 12 novembre et pour la performance de Aissatou Diallo Sagna, dans le rôle de l’infirmière, qui nous a beaucoup touchés. La fracture est disponible les 9 et 14 novembre au Cineplex Odéon, quartier latin.
Le même jour, seront aussi présentés Jane par Charlotte au Quartier Latin, dont on vous parle un peu plus en fin d’article et Amants, au Cinéma du Musée, un thriller psychologique réalisé par Nicole Garcia, sélectionné en compétition officielle à la Mostra de Venise 2020, avec Pierre Niney et Stacy Martin.
Mercredi 10 novembre / Ne loupez pas Les fantasmes
On a vu Les fantasmes et on vous conseille cette sympathique comédie au casting cinq étoiles ! Les frères Foenkinos, à qui l’on doit Jalouse avec Karin Viard et Anne Dorval, diffusé à Cinémania 2017, et La Délicatesse (2011), avec Audrey Tautou, réalisent cette fois-ci un film à sketches divisé en 6 parties sur les fantasmes humains.
Face à leurs fantasmes, six couples tentent d’explorer les faces cachées de leur vie intime. Six questionnements sur l’accès au plaisir. Du jeu de rôle à l’abstinence, en passant par l’exhibition, ces six histoires questionnent la pudeur et les jugements de nos sociétés actuelles sur l’acceptation de nos désirs et de ceux de nos partenaires. Mettant en scène, entre autres, Carole Bouquet, Nicolas Bedos, Denis Podalydès, Karin Viard, Monica Bellucci, Jean-Paul Rouve ou encore la québécoise Suzanne Clément, cette comédie s’inspire du film australien sorti en 2014 If you love me… À travers son traitement de la dacryphilie ou encore de la sorophilie, Les fantasmes se concentre sur 6 fantasmes existants sélectionnés parmi une liste de plus de 250 réels fantasmes réalisée par des sexologues internationaux. Sans jamais être vulgaire, les frères Foenkinos réussissent à nous toucher à travers de courtes histoires parfois ludiques, romantiques ou poétiques. Les fantasmes sera joué le 10 novembre au Cineplex Odéon, quartier latin, et sera également disponible en ligne le 17 novembre pour 48h.
Mercredi sera aussi présenté Rouge, de Farid Bentoumi, un thriller écologique efficace co-produit par les frères Dardenne, avec Zita Hanrot, Sami Bouajila et Olivier Gourmet. Pour une ambiance plus amusante, allez voir Présidents, d’Anne Fontaine, où Jean Dujardin, en Nicolas Sarkozy, et Grégory Gadebois, en François Hollande, unissent leurs forcent pour se présenter, ensemble, à la présidentielle française. Mené par un duo d’acteurs attachant, Présidents vous fera passer un joyeux moment de cinéma.
Et en ligne ?
Mardi 9 novembre, ne manquez pas Bonne mère, le nouveau film de la jeune réalisatrice et actrice française Hafsia Herzi qui dresse le portait touchant, généreux et sensible d’une mère monoparentale dans un quartier de Marseille.
Mercredi 10 novembre, Jane par Charlotte, présenté dans la section «Cannes Première» au Festival de Cannes 2021 sera accessible pour 48h. Cette poignante conversation filmée sur plusieurs années entre New York et Tokyo, Paris et la Bretagne, met en scène Jane Birkin et sa fille Charlotte Gainsbourg qui parlent de la vie, de la mort, du passé et du présent, de l’art et du cinéma. À ne pas manquer !