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Janvier vient à peine de commencer et il est déjà temps de prévoir les sorties de ce mois-ci. Si vous êtes des fans de théâtre, voici une première sélection des prochaines pièces à voir à Montréal dans plusieurs théâtres de la ville.
Entre Le Misanthrope de Molière, Nos Cassandre, Affaires Intérieures ou encore Terrain glissant, ne manquez pas une miette de la programmation de janvier.
Dans cette pièce décrite comme un « objet théâtral abyssal », Sophie Cadieux, Mélanie Demers et Frannie Holder unissent gestes et mots pour proposer un voyage introspectif vers les profondeurs de soi. Affaires Intérieures, est une création tricéphale qui mêle théâtre, chant et danse.
Le résumé :
Comme sous observation, l’espèce humaine passe ici au pétri. À la loupe, nous grossissons les traits et les plaies. Nous en extrayons les plus infimes bactéries et à l’aide de nos chants et de nos ébranlements nous tentons de transformer nos affaires intérieures en secret d’État.
Est-il trop tard pour se demander avec quels silences répondre aux grondements, aux effritements et aux effondrements de nos mondes ?
Quoi qu’il en soit… Nous dansons déjà sur les ruines comme si la vie avait le goût d’une infectieuse comédie musicale existentielle.
Limbo est une pièce frôlant, flirtant avec l'absurde qui se retrouve être également une comédie existentielle. Pendant 1h10, les spectateurs et spectatrices sont confrontés à des « personnages coincés dans une société à la structure rassurante alors qu’un monde en effervescence se dissimule sous la laque du quotidien ». La création et la mise en scène d'Amélie Dallaire font remonter un questionnement existentiel et tentent de donner accès au chaos créateur et d’inventer un espace ludique pensé comme des limbes entre l’insensé et la réalité.
Le résumé :
« J’ai tellement d’idées, des fois, c’est plus simple de juste les suivre sans réfléchir. »
Une curieuse conférence est sur le point de commencer, mais les trois conférencier·ères digressent allègrement. Il et elles sont troublé·es par une chaise laissée vacante par une quatrième personne dont l’absence est inexplicable. De plus en plus pulsionnel, chaque membre de ce trio interdépendant aux rapports ambigus est tour à tour hostile, affectueux, intransigeant ou bienveillant à l’excès envers les autres. Le malaise s’installe, les non-dits se multiplient.
Après Poisson glissant, le Théâtre La moindre des choses revient avec Terrain glissant, un thriller nordique alliant humour absurde, existentialisme et fiction. La pièce mise en scène par Cédrik Lapratte-Roy d'après le texte de François Ruel-Côté est à retrouver dans la Salle Fred-Bary. Apprêtez-vous à vivre « un huis clos rural hivernal infernal qu’auraient pu écrire une Agatha Christie ou un Stephen King accros à la motoneige. »
Le résumé :
Le couple de Laurence et Cédrik prend l’eau. Avec une bande d’amis d’autrefois, ils s’offrent une escapade hivernale dans le village pittoresque de Saint-Jésus-du-Christ. Au grenier de leur chalet, à leur insu, le « maître de l’horreur » Blake Sniper peaufine son dernier scénario. Et soudain, Cédrik disparaît, les contours de la forêt se distordent et Laurence se retrouve catapultée dans le blizzard d’une enquête aux confins de l’étrange.
La pièce Le ciel est une belle ordure, inspirée par les romans de Catherine Mavrikakis, créée pour la scène par Pierre Yves Lemieux et mise en scène par Luce Pelletier présente divers personnages féminins, tous riches, complexes et profondément humains. Pierre Yves Lemieux fait rejaillir la voix de l'auteure sur scène et vous plonge dans son univers romanesque.
Le résumé :
Quatre femmes nous parlent d’elles. 1979 : le jour de ses dix-huit ans, Amy a assassiné toute sa famille dans la maison de sa tante, à Bay City, au Michigan. 1992 : pendant les années sida, une deuxième femme se souvient des morts que la vie lui a ravis, et qui s’appellent tous… Hervé. 2015 : une troisième raconte son amour et sa haine pour sa mère récemment disparue. 2023 : une romancière réfléchit sur son œuvre et la littérature.
Être d’une totale et absolue sincérité envers tous et en toutes circonstances, est-ce possible ? Est-ce même souhaitable ? Et la sincérité est-elle vraiment garante de la vérité ? Les questions que Molière pose dans Le Misanthrope résonnent en particulier aujourd’hui alors qu’au nom d’idéaux supérieurs, l’intransigeance règne, tout comme l’obligation de dire haut et fort la bonne opinion. Or quels sont les rapports entre les émotions à tout coup excessives d’Alceste et ses exigences de vertu ? Et Molière, s’il vivait aujourd’hui, tisserait-il un lien entre l’importance accordée aux sensibilités individuelles et à la prolifération d’opinions aussi rageuses que polarisées ?
Alceste est un indigné permanent ; pour lui, tous les gens sont hypocrites par intérêt ou par crainte de déplaire, transformant la société en un vaste marécage de compromissions. C’est à peine s’il tolère son ami Philinte, qui essaie sans cesse et sans succès de l’empêcher de se mettre les pieds dans les plats. Alceste est éperdument amoureux d’une jeune veuve redoutablement brillante, mais qui incarne tout ce qu’il rejette : Célimène est coquette, ostensiblement superficielle, talentueusement médisante et championne du double jeu. Surtout, elle réussit à tenir en haleine les quatre prétendants qui papillonnent autour d’elle — dont le brave Alceste qui veut forcer Célimène à se déclarer avec franchise. Évidemment, rien ne va se passer comme prévu…
Comme il l’a montré par son électrisant Britannicus en 2019, le metteur en scène Florent Siaud sait éclairer nos enjeux de société par son approche contemporaine des textes classiques. Pour ce Misanthrope au temps présent, il a choisi les remarquables Francis Ducharme, Alice Pascual et Évelyne Rompré pour incarner le trio moliéresque par excellence : Alceste, Célimène et Arsinoé.
Cette pièce qui résulte d'une rencontre entre l'urgentologue Joanne Liu et le metteur en scène Frédérik Dubois puis d'une discussion sur la gestion « désastreuse » de la COVID-19 fait émerger diverses questions dont l'engagement citoyen dans un monde qui tombe. Rapidement, un parallèle est établi entre l'urgentologue et Cassandre, cette figure de la mythologie grecque diseuse de vérité que personne n'a crue. Nos Cassandre s'inspire également de L’Île de Sakhaline – Notes de voyage de Tchekhov, un médecin et auteur qui dépeignait son monde pour « nous montrer comme nous vivions mal » et qui fait réaliser que les choses ne changent pas, même aujourd’hui.
Le résumé :
Nous, citoyen·ne·s, que faire dans un monde en déclin ? À travers son parcours exceptionnel, Joanne Liu, urgentologue pédiatrique et ancienne présidente internationale de Médecins sans frontières, parvient à identifier des revendications essentielles pour l’avenir de l’Humanité. Elle nomme les aberrations des systèmes politiques, en appelle à une solidarité sans faille et nomme sans détours ce qui la répugne autant que ce qui l’inspire.
Au fil des discussions, la figure mythique de Cassandre apparaît : celle qui a crié la vérité, qui a prédit la chute de Troie, mais que personne n’a crue. Sommes-nous prêts à écouter les Cassandre de notre époque ?
Pour aller plus loin, atuvu.ca est le diffuseur de l’émission d’actualité théâtrale Admission générale. Visionnez dès maintenant le plus récent épisode qui revient sur le calendrier théâtral de décembre et de janvier avec deux pièces ciblées lors de la section des Apartés dans lequel vous pouvez en apprendre plus sur Terrain glissant et Nos Cassandre. Enfin, cliquez ici pour consulter notre deuxième et dernier article sur les pièces à voir en janvier !