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L’assassinat du président, fable d’anticipation d’Olivier Morin et Guillaume Tremblay, inaugure le projet pop-futuriste « La trilogie du futur » présenté au Théâtre aux Écuries du 28 mars au 8 avril.
Au Théâtre aux Écuries, la salle se tortille. Un bouillon d’effusion et de clameur concentré sur des rangées d’adolescents en sortie scolaire venus assistés à un ambitieux morceau de théâtre politico-loufoque.
Sur scène, nous sommes au Québec en 2022. La province est plongée dans la torpeur. Un référendum annuel se tient dans le seul but de jeter l’opprobre sur les derniers partisans de la souveraineté. Dans ce contexte, Gille Duceppe, retraité depuis plusieurs années en Suisse, est frappé par une révélation lors d’une entrevue avec une journaliste, qui le force à constater sa désastreuse diction. Après s’être débarrassé de la journaliste et flanqué de son fidèle cabot Cacahuète, il entreprend de rallier la province pour amorcer son retour en politique. Il suit des cours de diction auprès de Serge Postigo, et très rapidement prend la tête du camp du OUI en vue du prochain référendum. Mais des menaces de mort jalonnent son parcours éclatant, jusqu’à la présidence du Québec indépendant...
Il y a quelques semaines, je me faufilais, curieuse et intriguée, dans la salle du Théâtre de Quat’Sous pour voir le Peer Gynt d’Ibsen mis en scène par Olivier Morin. J’ai reconnu dans L’assassinat du président cette énergie indéniable, assurément folle et foncièrement poussive. Dans cette fable présentée sous la forme d’un radio-théâtre des années 1950, les comédiens poussent le verbe dans des micros jusqu’à la scansion, caricaturant les figures politiques et populaires d’un futur improbable. Le texte mitraillé est criblé d’ingénieux objets sonores et de références pop-politiques, ponctuées par les rires mécaniques d’une salle comble d’élèves du secondaire aux régurgitations retentissantes, aux couinements d’un chien-balayette amputé des 4 pattes et au rêve un peu fou d’un patriote vieillissant.
L’assassinat du président, pièce co-écrite par Olivier Morin et Guillaume Tremblay, se veut textuellement un "rappel à la confrontation de (nos) peurs identitaires", doublée d’une "réflexion sur l’affranchissement par rapport aux guerres invisibles qui divisent le Québec". Une démarche textuellement chargée pour un résultat sensiblement creux.
Du 28 mars au 8 avril au Théâtre aux Écuries
AUTEURS OLIVIER MORIN ET GUILLAUME TREMBLAY
MISE EN SCÈNE OLIVIER MORIN
DISTRIBUTION CATHERINE LE GRESLEY, OLIVIER MORIN, FRANCIS-WILLIAM RHÉAUME, GUILLAUME TREMBLAY (comédiens) ET NAVET CONFIT (musicien)
DIRECTION MUSICALE NAVET CONFIT
LUMIÈRES MARIE-AUBE ST-AMANT DUPLESSIS
SCÉNOGRAPHIE ALEXANDRE PAQUET
RÉGIE CATHERINE SABOURIN
UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE DU FUTUR