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Le samedi 16 décembre, à la salle Wilfrid-Pelletier, les Grands Ballets ont connu un autre incontestable et retentissant triomphe, avec un Casse-Noisette époustouflant, tant visuellement que musicalement. Renversant et franchement inoubliable!
Le tout premier mot qui me vient à l’esprit en me remémorant cette fabuleuse fantasmagorie, c’est « wow »! Mais encore, me demanderez-vous? Eh bien, puisque de plus amples explications s’imposent… La salle Wilfrid-Pelletier a été envahie par l’émotion et a résonné de par les innombrables bravos et applaudissements, directement imputables au génie du compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski. Ceux-ci sont également redevables aux créateurs des décors, des costumes, de la mise en scène et des chorégraphies de cette immensément populaire extravaganza annuelle, qui surcharge infailliblement nos sens. L’expression « il faut le voir pour le croire » prend ici tout son sens.
Les mots peinent à rendre justice à tant de splendeur visuelle et auditive. On ne peut adéquatement décliner les nombreuses qualités et mérites d’un tel spectacle qu’en abusant de superlatifs, ce dont je ne vais certes pas me priver… Bien que la représentation se soit terminée à 21h30, si la sécurité ne m’avait pas expulsé de force peu après minuit, je serais encore dans la salle en train d’applaudir cette exceptionnelle production! Ce ballet, et tout particulièrement le deuxième acte, est un feu roulant de numéros de danse, tout aussi enlevants les uns que les autres. Les successives et ininterrompues exhibitions de virtuosité se déroulent sur une trame musicale fascinante et envoûtante. Cette dernière est constituée d’un enchaînement de mélodies célèbres, de véritables « tubes » classiques que notre oreille reconnaît instantanément, pour notre plus grand plaisir.
Vous pouvez écouter la « Suite Casse-Noisette, op. 71a » et ainsi, vous exposer à vos risques et périls, à une musique qui crée irrémédiablement la dépendance!
Ravis et transportés, nous assistons au mariage parfait de la musique et de l’action, réglées au quart de tour, durant cette soirée onirique. Le mouvement est perpétuel et les moments humoristiques abondent, dans un décor fantastique et présentant de saisissantes scènes d’hiver. Les chorégraphies de haute voltige sont exécutées à la perfection par des danseurs qui se donnent à fond, artistiquement et consciencieusement. Mes yeux ont été carrément surutilisés à contempler tant de beauté, de splendeur, de couleurs et de prouesses acrobatiques. À tel point que j’ai développé une rétinite aiguë, que je dois urgemment et impérativement faire soigner!
Dire que j’ai boudé mon plaisir durant plus de 60 ans, avant de m’offrir cette gâterie... Oui! J’ai attendu tout ce temps avant d’aller voir et entendre Casse-Noisette sur scène. J’aime croire que mon subconscient n’attendait que cette production spécifique et haut de gamme des Grands Ballets, pour finalement céder à la tentation. Bien que j’aie déjà visionné ce chef-d’œuvre à de nombreuses reprises à la télé ou sur DVD, je n’en avais jamais vue une version qui soit aussi extraordinaire.
Je salue bien bas, et très respectueusement, tous les artistes et artisans de cette magistrale réalisation : notamment feu Fernand Nault à l’inventive chorégraphie; feu François Barbeau aux costumes colorés, flamboyants et imaginatifs; Peter Horne aux décors féériques, somptueux et évocateurs; ainsi que Nicholas Cernovitch, aux éclairages. Sans oublier Pierre Lapointe, le maître de ballet; Dina Gilbert, à la direction très inspirée de quelques 70 musiciens et solistes de haut niveau composant l’Orchestre des Grands Ballets; ainsi que tous les danseurs athlétiques, qui ont démontré un admirable et prodigieux savoir-faire. Je suis resté bouche bée si souvent, que j’ai dû replacer ma mâchoire disloquée... Mesdames et Messieurs les créateurs de beauté et d’émotions, chapeau!
Un seul regret m’habite: que Tchaïkovski ne soit pas monté sur scène pour saluer, lorsque j’ai réclamé sa présence avec insistance, en criant frénétiquement son nom. Cependant, le fait qu’il ait passé l’arme à gauche en 1893 peut aisément expliquer son excusable comportement...
D’ailleurs, l’aspect visuel est méticuleusement élaboré, voire même léché, ce qui le rend irrésistiblement accrocheur, même pour les jeunes enfants.
C’est un pur ravissement pour les yeux, un traitement VIP pour les oreilles et un baume sur le cœur. Le succès populaire de la pièce est absolument et parfaitement justifié. Sans surprise, l’ovation a été spontanée, chaleureuse, quasi interminable. Elle fut agrémentée de nombreux bravos, adressés à tous les artisans de ce succès fracassant.
S’il est bien un spectacle classique et emblématique du temps des fêtes qui vaille la dépense et le déplacement, c’est bien celui-ci. Ce n’est pas pour rien qu'il a été présenté fidèlement chaque année depuis 1964.
Offrez-vous ce cadeau sans plus attendre! Cette éblouissante merveille est encore à l’affiche, pour encore 12 autres représentations, jusqu'au 30 décembre. Vous pouvez consulter le calendrier et vous procurer des billets juste ici!