L’auteure-compositrice-interprète Marjolaine Morasse nous présente son nouvel EP On se déracine à l’occasion de son lancement virtuel le 10 février 2022 à 20h. Rendez-vous sur la plateforme « Rampe de lancement » de l’ADISQ pour assister à cet événement exclusif !

Une artiste plurielle et bouillonnante de créativité 

Marjolaine Morasse n’en est pas à son premier projet: après son premier EP Chansons de laine en 2018, elle passe par l'École nationale de la chanson en 2019 et par une résidence de création (le Studio B-12) en 2020. Elle se démarque notamment comme artiste-entrepreneure, en produisant par exemple des soirées cabaret et le spectacle concept en trio, Noël s’invite chez moi. Même la pandémie ne l’arrête pas et elle partage son amour de la musique avec le projet des Pianos rassembleurs en duo avec Élie Dupuis, puis avec SOLSTICE à l’été 2020, accompagnée de Véronique Bilodeau. 

Crédit: Fabien Proulx-Tremblay 

L’artiste est aussi nourrie de nombreuses influences. Originaire du Nord-du-Québec, les paysages de cette région sont pour elle autant de sources d’inspiration qui teintent son imaginaire. Elle y attache même une part importante de son identité: «J’ai découvert toute une famille musicale en Abitibi: les Morasse d’Abitibi sont comme une institution culturelle!». Toutefois, l’artiste ne rejette pas l’effervescence citadine: «J’ai aussi besoin d’être dans l’ébullition de la ville et dans l’action». Comme ses multiples propositions artistiques en attestent, Marjolaine Morasse est constamment en mouvement et tient à le rester:

«La meilleure forme de résistance et de rébellion en ce moment c’est de continuer de faire de l’art. Ça prend de la résilience et de la force, mais c’est la meilleure façon que j’ai trouvé de résister.»

Même si son style musical peut être qualifié de pop-folk, Marjolaine Morasse ne souhaite pas se restreindre à un genre précis. Ses inspirations sont très variées: de Basia Bulat à Clara Luciani, en passant par Leif Vollebekk ou encore Joni Mitchell, chaque sensibilité apporte à l’interprète un aspect unique de son univers. Elle évoque par exemple l’influence rock d’Alanis Morissette: «J’ai écouté énormément Jagged Little Pill, j’avais envie de ce feu-là, de cette fougue-là».

On se déracine: un projet intimiste et rassembleur

Cette créativité plurielle se retrouve dans son nouvel EP On se déracine, dont les 5 titres sont accompagnés d’un long vidéoclip réalisé par la cinéaste Sarah Baril Gaudet et de textes poétiques composés pour l’occasion. L’idée de la chanson-titre est apparue dès 2018 lors d’un exercice de création à l’École nationale de la chanson et les morceaux suivants s’inscrivent dans un même mouvement, celui de communiquer une sensibilité et des expériences susceptibles de faire écho avec le public. De cette intention émergent des valeurs fortes de résilience, d’introspection et une puissante humanité. 

Plus que de la composition, il s’agit d’un processus thérapeutique pour l’artiste mêlant l’envie de se préserver et celle de rassembler: 

«J’aime à dire que je rencontre mes chansons une fois qu’elles sont sorties de moi. [...] Je compose, et après coup, une fois qu’il y a plus d’arrangements, je réalise ce que j’ai voulu dire. C’est comme si ça devenait une nouvelle personne qui fait du sens dans ma vie.»

Ce projet pop-folk traduit ainsi l’envie de l’artiste de dessiner «les portraits de lieux, d’émotions et de gens» en toute sincérité et légèreté. 

Le lancement de l’album se fera de manière virtuelle, sur la plateforme Rampe de lancement, le 10 février à 20h. Lancée en août dernier, cette nouvelle division de Palmarès ADISQ a pour mission d’offrir davantage de visibilité aux nouveaux artistes en facilitant l’accès à leur nouvel album.