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Depuis presque une quinzaine d’années, Isabelle Longnus avait un secret bien gardé. En parallèle de sa carrière musicale étoffée, la vancouvéroise écrivait de la littérature érotique sous différents pseudonymes. Le 18 mai prochain au Théâtre Sainte-Catherine, elle dévoilera sa plume engagée dans «La Ceinture de Vénus», un nouveau concert-lecture de textes et chansons tirés de son premier recueil de poésie érotique sous son véritable nom.
Sur un son pop-rock planant, Isabelle Longnus propose une vision inédite, créative et surtout féministe de la sexualité. «Il y a quelques mois, avec tout ce qui se passe sur le plan social et politique, avec la montée des mouvements fondamentalistes, je voyais la vision que j’ai de la femme, celle dans laquelle j’ai grandi, s’étioler. C’est comme si on remettait de nouveau la femme sous le voile, au sens propre comme au sens figuré», déclare Isabelle. Encore à sa première mouture, le spectacle imaginé par l'auteur-compositeur-inteprète se penche sur l’érotisme de la femme contemporaine, telle que vécue par les femmes.
Le féminisme prôné dans la prose de Longnus est très simple: l’égalité entre les hommes et les femmes, au lit comme en société.«A-t-on le droit de s’abandonner sans se soumettre? Quand on fait l’amour, est-on obligés de s’abandonner?» pose Isabelle Longnus. «Lorsqu’on fait l’amour, on atteint l’orgasme parce qu’on se laisse aller, mais on n’est pas nécessairement obligés de se soumettre à l’autre pour y arriver. Une soumission volontaire ne veut pas dire la soumission des êtres, de soi-même, ou une sexualité uniquement menée soit par les hommes, soit par les femmes.»
Pour mener le bateau à bon port, Isabelle s’est entourée de musiciens et de comédiens chevronnés. Denis Ferland et Guido del Fabbro ont collaboré à la composition des chansons et Éric Jean s'est impliqué à titre de collaborateur artistique dans la mise en scène théâtrale. «Je veux que les textes soient dits mais joués, ce qui est rare dans la littérature érotique», estime l’auteur-compositeur-interprète.
Fait intéressant, la plupart des lectures seront interprétées par des hommes. «L’idée que l’érotisme de la femme soit raconté par un homme m’intrigue et me plaît beaucoup. C’est pour ça que j’ai décidé de travailler avec deux comédiens (Joël Lemay et Nicolas Desfossés). Pour la musique, composée avec Denis Ferland, Longnus tenait à ce que les chansons reflètent la danse et le rythme de l’étreinte amoureuse. «Quand on fait l’amour, un certain rythme s’installe entre les deux partenaires.» Avec ou sans musique, c’est un acte qui conserve en soi un tempo et une mélodie.
Dans l’univers déjanté de Longnus, les tabous n’existent pas, mais le sexe est toujours abordé de manière poétique. «Je ne peux pas me permettre d’être vulgaire en travaillant avec le non-dit de la poésie. C’est une réflexion sur le couple, le rapport animal des êtres, qui cherche désacraliser le corps, à faire en sorte que la femme et l’homme ne soient plus des objets, à vivre le sexe quoi.»
Avec l’omniprésence de la pornographie et l’hypersexualisation des médias, «La Ceinture de Vénus» retourne aux sources du plaisir, le fantasme.«La beauté de la littérature érotique est dans la possibilité de se projeter dans ce qui est écrit, ce qui est plus difficile à faire en consommant de la porno, souvent plus axée sur la performance et l’apparence des acteurs.»
Sans verser dans la provocation, les histoires anecdotiques de «La Ceinture de Vénus» souhaitent davantage faire passer des messages subliminaux dans la douceur de la poésie et la force d’un refrain. Isabelle s’est surtout inspirée de faits vécus par son entourage ou, dans ses mots, ses «muses» au moment de rédiger. «Il y a certainement plus de vrai des autres, que mes propres expériences dans ce spectacle.» À la blague, elle nous confie que «certains de [s]es amis risquent d’être abasourdis s’ils voient le spectacle!»
Le 18 mai prochain, Isabelle Longnus signera un premier concert-lecture au Théâtre Sainte-Catherine. «Ça aura certainement des allures de laboratoire. Comme c'est un premier jet, on invite les spectateurs à la discussion après la prestation. Je veux prendre le temps de travailler directement avec le public pour espérer atteindre une certaine maturité. Je veux surtout susciter la discussion et les réactions du public devant un nouveau concept et pour la suite on avisera.» En première partie, les spectateurs auront également l'occasion d'entendre les morceaux du dernier album d'Isabelle, «Code Bleu» en version rouge. Polyvalente, sensuelle et engagée, «La Ceinture de Vénus» risque de laisser bien peu de spectateurs indifférents.
atuvu.ca s'associe aux Productions Inter-Muses pour présenter «La Ceinture de Vénus: L'érotisme selon I.L.» le 18 mai prochain au Théâtre Sainte-Catherine. Profitez de notre offre spéciale à 31% de rabais ou visitez lepointdevente.com pour vous procurer des billets à prix régulier!