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Le 10 juin dernier, lors de la 29e édition des FrancoFolies, avait lieu un programme double présentant en première partie Peter Peter et ses mélodies hypnotiques, suivi de Julien Doré et ses chansons rock un brin déjantées. Les deux hommes aux auras tout à fait différentes, mais, chacune à leur manière, exquises en tout point, ont animé la foule du Métropolis.
Les deux hommes, dont les sensualités sont aux antipodes, nous ont présenté tout un spectacle. L’un mystérieux, l’autre à l’allure animale, les deux contemporains nous ont bercés par les éclats lumineux des projecteurs, les vibrations de la basse et leurs voix puissantes. Les deux artistes n’étant pas inconnus des FrancoFolies, c’est avec beaucoup d’humilité qu’ils ont remercié le public ainsi que les organisateurs des festivités de leur permettre de se produire sur cette scène. Malgré une foule modeste, c’est auprès d’un public très réceptif que se sont illustrés les deux artistes.
Peter Peter : étrange, mais sublime
Peter Peter a commencé en puissance avec sa chanson « Noir Éden », éponyme du dernier album du chanteur. Dès les premières secondes, le public était en extase. Un pied en France, un autre au Québec, Peter Peter n’avait pas été en spectacle à Montréal depuis la sortie de son dernier album en mars 2017. Complice de longue date du public québécois et des Francos, c’est donc avec un plaisir certain que Peter Peter s’est produit, plaisir qui semblait partagé par son public. Toujours avec sa sensualité extra-terrestre, étrange et désarçonnante, nous avons pu écouter certains de ses nouveaux tubes tels « No Man’s Land », « Orchidée » ainsi que « Loving Game », et certains classiques issus de ses anciens albums tels « Carrousel » et « Beauté Baroque ».
À mi-chemin entre pop et expérimental, on aime se laisser porter par l’univers éclectique et caractéristique de Peter Peter. En regardant l’artiste à l’œuvre, ce qui nous vient en tête est évidemment le terme « spécial », mais dénué de toute connotation négative. Différent, heureusement. À l’heure des chansonnettes faciles qui polluent la radio, c’est un plaisir, une bénédiction même, d’avoir des artistes aussi divers et impressionnants, tels Peter Peter et bien d’autres, bonifiant la musique et encore plus la francophonie.
Julien Doré : une bête de scène
La sensation française, Julien Doré, s’est produite en seconde partie. Commençant avec son tube « Le lac », il nous est arrivé sur scène vêtu d’une chemise hawaïenne telle une vague d’été, promesse de beau temps. Avec un rythme enflammé se sont enchaînées les chansons. Sa fougue contagieuse a d’ailleurs embrasée le public.
Accompagné de ses six talentueux musiciens, ou seul sur scène avec son piano, Julien Doré transpire l’assurance. L’artiste aux allures félines, tout en finesse et en crinière, s’est imposé sur scène; scène qu’il occupait d’ailleurs dans son entièreté, créant à lui seul un équilibre de plateau. La bête de scène, « sautante » et dansante, s’est enflammé au rythme de ses chansons avec des déhanchements qui auraient subi la censure à l’époque d’Elvis. D’ailleurs, avec des airs de véritable tombeur et son sourire goguenard, inutile de dire qu’il possède un lot d’admirateurs et surtout d’admiratrices. Il a, à ce propos, partagé le micro avec l’une d’entre elles lors de son interprétation de « Les limites », une piste du premier album de Julien, Ersatz, sorti en 2008. Lors de cette interprétation, il a eu pour maison d’accueil un parterre fébrile.
Pendant sa performance, une ambiance festive s’imposait au Métropolis. Si les premières chansons nous laissaient un arrière-goût de pop facile, la diversité des styles et l’énergie rock que dégageait l’artiste ont su conquérir davantage les sceptiques et ceux qui étaient présents pour le premier artiste, Peter Peter. En quittant la scène du Métropolis,c’était un public québécois séduit que Julien Doré a laissé derrière lui.