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Comme à chaque saison, je vous présente aujourd’hui mes coups de coeur littéraires du moment, mais avec cette fois-ci avec une petite touche particulière : ils s’adressent tous à un public cible d’adolescents. Afin de vous suggérer des livres variés, intelligents, bien construits et captivants, j’ai passé des mois à lire plusieurs ouvrages jeunesse pour finalement vous proposer mes sept plus grandes découvertes. Bonne lecture!
Le silence est d’or
Émilie Turgeon, Éditions de Montagne
J’aimerais dire que ce livre a été un gros coup de coeur, mais j’ai l’impression que ça ne serait pas assez fort pour dire à quel point j’ai ADORÉ ce roman. Honnêtement, je l’ai dévoré en une seule soirée, et avant même que j’en aie terminé sa lecture, il s’était déjà hissé au sommet de mes livres préférés ever, toutes catégories confondues. J’ai franchement tout aimé de cet ouvrage : la couverture, le langage employé, le propos du texte, le thème de la surdité, la construction de l’histoire, la narration, les dialogues, l’identification des chapitres en langage des signes… TOUT! L’auteure nous plonge dans l’univers de Roxanne, 16 ans, qui, à l’âge de 8 ans, s’est réveillée un matin complètement sourde. Après avoir passé la moitié de sa vie à ne rien entendre, voilà qu’elle recommence soudainement à retrouver l’usage de ses oreilles, mais seulement quand elle est en présence de Liam, un ancien ami d’enfance. Pourquoi? Que connait-il de Roxanne? Que Roxanne découvrira-t-elle sur son passé? Le silence est d’or, c’est une histoire d’amour, mais c’est avant tout une histoire d’entraide, de transparence et d’espoir qui prouve que parfois, une seule personne peut absolument tout changer dans la vie d’une autre.
Un raccourci dans le temps
Madeleine L’Engle, Éditions les Malins
Bien que la publication originale de cette histoire date de 1962, Un raccourci dans le temps est plus populaire que jamais au Québec depuis que l’adaptation cinématographique a vu le jour, il y a quelques mois. Je dois avouer qu’avec le titre, je m’attendais à lire une histoire d’amour un peu clichée, mais finalement, ce roman n’a rien de conventionnel et se classe davantage dans les catégories « science-fiction et fantasy » que « amour ». Meg et son petit frère de cinq ans, Charles, voyagent de monde en monde à travers l’espace temps, accompagnés de leurs amis surnaturels qui ont plus d’un tour dans leur sac, afin de sauver leur père qui a mystérieusement disparu il y a environ un an. À travers les surprenantes situations qu’ils doivent affronter, ils se battent contre le mal et sont prêts à tout pour le bien-être de leur père. Ce roman culte qui est un best-seller américain depuis plusieurs années peut facilement plaire aux filles autant qu’aux garçons, ainsi qu’aux adolescents comme aux adultes.
Wonder
R.J Palacio, Éditions Fleuve Noir
Cet été, quand j’ai vu la bande-annonce du film Merveilleux, les frissons qui m’ont parcouru le corps m’ont fait promettre d’en apprendre davantage sur l’histoire d’August Pullman, un jeune garçon de 10 ans atteint d’une déformation faciale assez importante. Il y a quelques semaines, j’ai donc décidé d’écouter le film, de lire les adaptations d’albums illustrés et de lire le roman qui a donné naissance à ce personnage, en 2012. J’ai beaucoup aimé le film et les albums, mais j’ai encore plus aimé le roman. L’ouvrage s’intéresse évidemment au point de vue d’August, mais également à celui de son entourage, alors on se retrouve autant du côté de celui qui subit que de celui qui fait subir. Bien que ce soit triste par moment et choquant par d’autres, c’est avec un grand sourire qu’on termine l’histoire d’August, puisque sans jamais devenir moralisatrice, l’auteure fait comprendre à quel point l’intimidation peut faire mal et à quel point on ne voit bien qu’avec le coeur. Cette histoire est d’une grande beauté, elle est franchement inspirante, et elle est de celles qui marquent à tout jamais. D’ailleurs, pour ceux qui en voudraient encore plus, le livre Auggie et moi : trois nouvelles de Wonder vient tout juste de sortir et il est tout aussi excellent que le livre Wonder.
Fanny Cloutier ou l’année où j’ai failli rater mon adolescence
Stéphanie Lapointe, Éditions les Malins
Les séries jeunesse où le personnage principal s’exprime dans un journal intime sont rendues plutôt nombreuses. Qu’est-ce qui fait donc que le premier tome de Fanny Cloutier se démarque des autres? Son apparence visuelle, d’abord, qui est absolument magnifique avec les illustrations de Marianne Ferrer et les nombreux détails esthétiques, mais aussi la situation dans laquelle Fanny est plongée d’entrée de jeu, qui n’a rien de banal. Alors que son père doit s’envoler pour le Japon, Fanny se retrouve dans la famille de sa mère, décédée il y a plusieurs années, qu’elle ne connait absolument pas. En plus de devoir s’acclimater à une nouvelle ville, de nouveaux visages et de nouveaux problèmes, Fanny réalise qu’elle ne connait peut-être pas les vrais motifs entourant la mort de sa mère. À travers des histoires d’amitié, des secrets de famille, des indices et des questionnements existentiels, Fanny évolue au même rythme que le récit avance, pour tenter de sauver le plus possible cette année qui est sur le point de gâcher son adolescence.
Dans la peau des autres
Paul Roux, Bayard Canada
Jonathan a un drôle de don : lorsqu’il porte des vêtements usagés, il se retrouve instantanément dans la peau du propriétaire initial du vêtement, et il arrive à revivre avec précision l’évènement marquant rattaché au morceau de tissu. Poussé par sa curiosité, Jonathan multiplie les voyages à travers la vie des autres et devient témoin de situations parfois très intenses. Par procuration, il arrive à vivre de grandes fiertés, de grandes douleurs et de grandes émotions. Un jour, il se retrouve dans la peau de Luis-Carlos, un vieil immigré clandestin atteint d’Alzheimer, et il découvre à quel point la vie de cet homme a été parsemée d’embuches, d’espoir et de rêve perdu. Puisqu’il refuse que Luis-Carlos tombe dans l’oubli, il décide d’utiliser son don pour permettre au vieil homme de laisser un héritage considérable à ses proches. Ce roman comporte peu de pages et se lit rapidement, et à chacun des chapitres, on est obnubilé à la fois par les découvertes de Jonathan et par l’impact du don sur son propre quotidien. Un livre qui saura plaire à tous!
#Colocs
Nadia Lakhdari, Éditions les Malins
Cette série, dont les trois premiers tomes sont actuellement disponibles, s’adressent à des lecteurs un peu plus avancés puisque l’action tourne autour d’Emma et Béatrice, deux BFF, qui vivent leur première rentrée au cégep et, du même coup, leur première année de colocation dans un appartement de Montréal qu’elles partagent avec Mia, une fille qu’elles ne connaissent pas tant que ça. Bien que le cégep soit une étape très importante dans la vie des étudiants québécois, peu de livres s’y intéressent en littérature jeunesse, c’est donc particulièrement accrocheur que Nadia Lakhdari en fasse le sujet principal de #Colocs. Et il n’y a pas que le sujet qui donne envie de lire cette série, il y a également la manière dont l’histoire est racontée. La narration s’intéresse à chacune des protagonistes et permet au lecteur de suivre leurs histoires d’amour, leurs secrets, leurs questionnements et leur évolution. En tournant les pages, on a rapidement le sentiment de faire partie de leur gang d’amis, et on veut en savoir toujours un peu plus sur leur parcours de nouvelles « presqu’adultes ».
Sur une île inventée
Maryse Rouy, Éditions Hurtubise
Pour un travail scolaire, Léa et Alice, qui sont en 2e secondaire, doivent faire un exposé oral sur l’Expo 67. Drôle de hasard : Diane, la grand-mère de Léa, qui est décédée récemment, avait dix-huit ans lors de l’Expo et y avait occupé son premier emploi. Puisque les choses de Diane sont entreposées chez elle en attendant que sa mère trouve le courage d’y faire un ménage, Léa décide de fouiller en cachette dans les souvenirs de sa grand-mère en espérant y trouver quelques informations concernant l’Expo 67. Au-delà de toute espérance, elle trouve le journal intime que tenait Diane en 1967 et y découvre bien plus que des informations pour son travail scolaire. Et si elle ignorait bien des choses sur sa grand-mère? Alternant entre le quotidien de Léa et celui de Diane, l’auteure présente deux protagonistes que 50 ans séparent, mais qui se rejoignent malgré tout sur plusieurs points. Sur une île inventée dose avec perfection la portion historique versus la portion fiction. Le lecteur en apprend davantage sur l’inauguration du métro de Montréal et sur les évènements entourant l’Expo 67, sans jamais avoir l’impression d’être dans un cours d’histoire.