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Du 15 au 18 novembre, l’Agora de la danse présente Mascarades, un spectacle signé par la chorégraphe Katia-Marie Germain. Avec Mascarades, vous partez à la rencontre de 6 interprètes féminines qui se retrouvent dans un huis clos aux décors picturaux et intrigants.
Si Katia-Marie Germain a d’abord un parcours en arts visuels, elle a par la suite découvert la danse comme une révélation. Depuis une dizaine d’années, elle crée des œuvres, qui l’ont progressivement amené vers ce projet qu’est Mascarades.
« Le projet est venu d'une invitation de Lucie Boissinot qui était directrice artistique de l'École de danse contemporaine de Montréal. Après avoir vu mon travail, elle m'a invité et que si j'avais envie de faire une création, plus de groupes, la porte était ouverte. », nous raconte-t-elle.
Katia-Marie Germain a alors pris part en 2021 au projet FLY, une initiative qui est née en 2011 et qui donne l’opportunité à six jeunes danseurs diplômés ou finissants de l’École de prendre part à un stage de création rémunéré.
De là est née la première version de Mascarades, qui a depuis bien changé : « À la base, c'était une version courte. Mais je pense qu'on est allé vraiment plus loin dans le processus, dans l'interprétation, et dans la scénographie qui est vraiment rendue très importante. », explique-t-elle.
Le spectacle d’une durée de 55 minutes est le résultat d’un travail en subtilité de la chorégraphe. Pour Katia-Marie Germain, c'est « une intrigue poétique pour six femmes inspirées du cinéma et de la peinture. ».
En revanche, il n’est pas question de vidéo ou de tableaux immobiles. « Le cinéma, c'est beaucoup le pouvoir de l'image […] il y a aussi vraiment une idée de tableau. On a vraiment travaillé à construire des tableaux, à travailler avec des notions de composition de l'image », comme avec la présence de clair-obscur.
Le spectacle sera uniquement chorégraphique, sans paroles, mais accompagné par de la musique, qui a été pensée comme une trame sonore de film pour nous amener, nous, spectateur, dans des ambiances et dans des atmosphères précises.
Du côté de la scénographie et des lumières, une importance a été accordée là également.
Dans Mascarades, vous pourrez voir quatre pièces d'une maison décorées et agrémentées de beaucoup d'objets, et d'accessoires. « Ça [les décors] m'amène aussi à penser un peu à la place de la femme dans l'histoire et aussi dans l'histoire de l'art. ». Quant aux lumières, l’interprète et chorégraphe utilise des lumières domestiques afin de créer des tensions pour diriger l'attention du spectateur.
Dans son processus créatif, Katia-Marie Germain a travaillé avec l'idée du personnage « pour créer des trames narratives intérieures pour les interprètes », le but étant ici de venir nourrir l'imaginaire des interprètes.
Pour elle, Mascarades, « c'était [l’idée] de jouer avec l'idée du microdrame du quotidien pour un peu générer des tensions. […] Les interprètes ont créé un peu leur microdrame du quotidien, se créent des histoires pour arriver à vivre un parcours intérieur. »
Il n’est pas non plus question de montrer les drames, mais de les utiliser pour amener l’interprète à travailler d’autres facettes.
Avec toute sa subtilité, Mascarades permet au spectateur de s’insérer directement dans le spectacle.
« C'est le spectateur qui crée son propre drame, ses propres histoires. Je mets plein de petits indices et de petites pistes pour un peu le stimuler », une perspective qui a toujours intéressé la chorégraphe.
Elle explique également que le spectacle est en réalité un peu une mise en scène trompeuse, une illusion qui montre « l'idée de l'identité qu'on projette dans l’espace social, public, versus l'identité profonde. »
Bien sûr, le spectateur n’est pas laissé seul, il est guidé. D’abord par les interprètes puis par la lumière pour orienter son attention.
Il s’agit alors de donner les clés en main au spectateur et la chorégraphe insiste là-dessus : « Il ne faut pas essayer de comprendre une histoire de A à Z. Il faut plus essayer de faire sa propre histoire. Il y a des choses que certains vont capter, que certains ne vont pas capter. », tout en faisant le parallèle avec un genre de jeu entretenu par les interprètes, « Il y a comme un effet de complicité. Elles (les interprètes) jouent volontairement avec les spectateurs, avec ce qu'elles montrent. »
Mascarades est donc présenté du 15 au 18 novembre à l’Agora de la danse. Pour plus d’informations à ce sujet et pour réserver, rendez-vous sur la page événement.