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Avec son spectacle Le Jardin des délices, Marie Chouinard présente un hommage vibrant à la plus célèbre peinture de Jérôme Bosch. Chorégraphe de renommée internationale, elle crée une expérience en trois actes à la Place des Arts, présentée par Danse danse : « Le Jardin des délices », « L’Enfer » et « Le Paradis », accompagnée de projections vidéos et de la création musicale de haute volée de Louis Dufort.
Hommage au désormais « cultissime » peintre hollandais
C’est en 2016 que tout commence, lorsque Marie Chouinard dévoile une chorégraphie réalisée à la demande de la Fondation Jheronimus Bosch basée aux Pays-Bas, afin d’honorer le 500e anniversaire de la mort du peintre. Depuis, elle revient sur la scène du Théâtre Maisonneuve avec ses dix danseurs interprètes et nous partage son exploration jouissive du Jardin des délices; ce triptyque foisonnant datant du quinzième siècle qui, lors de sa sortie, a marqué l’ascension du peintre hollandais alors au sommet de la gloire. Sur la scène, un dispositif visuel est mis en place afin que le public embrasse à la fois la danse et le tableau de Bosch. Sur les côtés, deux écrans vidéos circulaires projettent des parties détaillées de la peinture et, en arrière-plan, une immense toile illustre des pans entiers de l’œuvre, éléments phares du tableau qui sous-tendent les mouvements de danseurs.
Avec Le Jardin des délices, la sensualité est tous azimuts
Dans la gestuelle des artistes interprètes, on retrouve la portée érotique de cette peinture à la composition déjantée qui reprend les trois grands moments du Paradis terrestre : la création d’Adam et Ève, la multiplication et les tribulations des humains et des animaux, et la descente aux enfers. Les corps sont nus, recouverts d’une blancheur glabre. Ils s’étirent, se déploient, et révèlent le plus infime travail des muscles. Les danseurs dévorent des fruits invisibles, hurlent, grimacent, rient à gorge déployée. Ces corps sensuels répètent une chorégraphie joviale, dévergondée, mais leurs mouvements parfois drolatiques semblent aussi toujours crier à l’innocence. Tantôt les dix danseurs se transforment en animaux, en chimères, tantôt ils se métamorphosent en personnages ou monstres énigmatiques, le tout sur les rythmes enivrants et les étranges compositions sonores de Louis Dufort.
Photo © Nicolas Ruel. Interprètes Leon Kupferschmid, Carol Prieur, Morgane Le Tiec, Valeria Galluccio, Paige Culley, Sacha Ouellette-Deguire, Megan Walbaum, Scott McCabe, Lucy M. May, Sébastien Cossette-Masse.
Danse et beaux-arts réunis
Pour parfaire son œuvre, Marie Chouinard joue avec les codes de la peinture et emprunte à l’art moyenâgeux ses poses théâtrales, ses expressions de visages ou ses attitudes maniéristes. Tout au long des trois panneaux dansés – soit L’Humanité avant le déluge, L’Enfer et enfin, Le Paradis et la présentation d’Ève – l’harmonie d’ensemble, à l’image du tableau, apparaît chaotique mais en fait, chaque geste est maîtrisé, toute chose vit à chaque moment. Les bruits d’eau de pluie, les crépitements de nature et les sons d’animaux ponctuent la pièce, qui passe petit à petit de l’abondance des détails au dépouillement de la mise en scène, et enfin du rythme soutenu à une note plus lente et apaisée.
Marie Chouinard réussit à incarner l’Humanité dans toute sa folie et sa beauté, à l’image de la fresque hallucinée du peintre Jérôme Bosch. Pour en savoir plus sur la chorégraphe et ses créations, visitez le site de Danse Danse ici.