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Du 17 au 19 février 2023 (+supplémentaires les 23, 24, 25 et 26 février) l’Agora de la danse s’essaie à un tout nouveau genre : la réalité virtuelle. Muni d’un casque, chaque spectateur a la possibilité de « vivre » trois chorégraphies pensées expressément pour l’expérience. La rédaction d’atuvu.ca a testé Koros, et vous en parle!
Dès le début, notre rapport au spectacle vivant est bouleversé : la foule impersonnelle de spectateurs est remplacée par une approche intime et immersive de la chorégraphie. En enfonçant notre casque (visuel et auditif) sur la tête, nous nous retrouvons seuls sur scène, face aux danseurs. Leurs corps virtuels sont proches de nous, et s’ils étaient réels, atteignables. Mais nous sommes bien dans une autre réalité : une réalité où leur regards nous sont désignés, où nous faisons partie de la chorégraphie.
Il ne s’agit pas de remplacer le spectacle vivant, bien au contraire! La réalité virtuelle ouvre de nouveaux horizons, en complément de la performance traditionnelle en présentiel. En portant le casque, on ose être sur scène sans pour autant se mettre à nu devant des centaines de spectateurs. Loin d’être passifs, les spectateurs sont confrontés par les danseurs : autant de proximité n’est pas habituelle ! Les danseurs et danseuses nous mettent presque au défi : arriverons-nous à soutenir leurs regards et à entrer dans la valse ?
Une fois le casque enfilé, trois chorégraphes s’affichent à l’écran : Margie Gillis, Hélène Blackburn et Andrea Peña. Si en salle, chacun n’assiste pas à la même pièce en fonction de sa place, ici les possibles sont encore plus grands et aléatoires. Non seulement chacun est libre de choisir l’ordre des chorégraphies, mais surtout, une fois la vidéo enclenchée, il est quasi impossible de vivre le même mouvement de tête que notre voisin. Chacun est libre de se mouvoir dans l’espace à sa guise. Les chorégraphies ayant été ré-écrites pour une captation en 360° (ou 180° pour Margie Gillis), chaque regard et chaque mouvement sont pensés en fonction du spectateur. Les danseurs et danseuses nous prennent par la main, et, bien que nous soyons libres de laisser trainer notre regard dans le noir, les sons des pas sur le sol nous aident à nous situer dans l’action.
L’avantage du triptyque proposé est qu’il aborde différentes facettes de la réalité virtuelle. Marguie Guillis et ses deux complices, Geneviève Boulet et Susan Paulson nous accueillent sur scène, et nous invitent à les suivre dans The Complex Simplicity of Love. Dans cette réflexion sur l’absence, le spectateur voit ses gestes tracer des motifs de texture, de couleur ou de lumière dans l’espace, grâce à une animation 3D.
En ce qui concerne Allegro Barbaro, le spectateur est placé au centre de la troupe Cas Public et se laisse entrainer dans un tourbillon d’émotions, librement inspiré par la théorie des quatre tempéraments (sanguin, colérique, flegmatique, mélancolique). La danse se déploie dans une respiration haletante, scandée par des interprètes éblouissants, soudés dans l’énergie du dépassement autant que dans le plaisir de danser.
6.58 manifesto ajoute une contrainte à notre expérience : nous sommes tirés dans l’espace par deux artistes à tour de rôle. La pièce s’attaque à notre relation avec les systèmes et les forces extérieures avec lesquels chaque être humain doit constamment composer.
Entre sentiment de proximité et d’absence, on ressort tout étourdi de cette nouvelle approche de la danse. Une première en Réalité Virtuelle pour l’Agora de la danse qui, nous l’espérons, signe le début d’une longue bibliothèque en RV.
Rendez-vous sur le site de l'Agora de la danse pour réserver les représentations du 17, 18 et 19 février (+supplémentaires les 23,24, 25 et 26 février)