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Jeudi le 9 décembre, à la Salle Wilfried-Pelletier de la Place des Arts, les Grands Ballets accueillaient une foule d’enfants et de parents tout disposés à se laisser enchanter par un spectacle musical et visuel toujours aussi captivant, malgré sa présente adaptation imposée par la réalité « covidienne » qui nous affecte tous.
À cause de restrictions sanitaires, les Grand Ballets, ne pouvant pas faire participer les enfants de moins de douze ans au spectacle, se sont résolus à remplacer le traditionnel et annuel ballet Casse-Noisette par un programme double signé Ivan Cavallari et Fernand Nault. C’est un Casse-Noisette écourté de sa première partie qui est présenté, précédé d’un nouveau conte intitulé Cadeau enchanté.
En première partie c’est donc Ivan Cavallari, directeur artistique des Grands Ballets, qui nous offre Cadeau enchanté, un nouveau conte qu’il a créé en seulement deux semaines.
C’est sur de la musique du compositeur brésilien Heitor Villa-Lobos que se déroule l’action et que s’élancent et pirouettent les danseurs, sur une scène occupée par une vingtaine d’imposants cadeaux aux couleurs chatoyantes et d’une bonne douzaine de sapins stylisés.
Pour résumer très succinctement l’action, disons que dans son atelier le professeur Nicholas créé des jouets qui finissent par s’animer. Vous pouvez en lire un synopsis plus détaillé, ici.
Le côté visuel est des plus captivant, spécialement au début, durant le solo de danse du professeur Nicholas, alors que les couvercles de huit ou neuf cadeaux explosent un à un, dans une pluie de confettis, pour laisser surgir autant de diables en boîte, ou diables à ressort (appelé jack-in-the-box en anglais).
De ces boîtes à surprise jaillissent des automates qui auront tôt fait de prendre vie. Parmi eux on reconnaît, entre autres, Pinocchio, Colombine et Arlequin, le soldat de plomb inspiré de Casse-Noisette, Aladin, ainsi que d’autres personnages de contes.
Un moment particulièrement apprécié des mélomanes est certainement la prestation de Coppélia, l’automate chantante, incarnée par la soprano Catherine St-Arnaud qui interprète magnifiquement la Bachiana brasileira n° 5. Le personnage n’est pas sans rappeler la Coppélia d’un ballet éponyme de Léo Delibes, ou encore l’Olympia des Contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach.
À mon humble avis, la musique de Villa-Lobos est, ici, loin d’être aussi planante et fascinante que celle de Tchaïkovski, mais elle sert néanmoins adéquatement l’action sans toutefois nous laisser de souvenir impérissable. Avouons cependant que ce serait probablement irréaliste d’espérer d’une nouvelle œuvre qu’elle soit parfaitement de calibre à rivaliser avec l’immortel chef-d’œuvre qu’est Casse-Noisette. Mais, côté visuel et danse – classique avec un soupçon de moderne – ça me semble tout à fait réussi. On passe un excellent moment.
Quant à la deuxième partie, Le Voyage de Clara, c'est-à-dire le deuxième acte seulement de Casse-Noisette, je ne lui rendrais parfaitement et légitimement hommage que si j’en parlais avec grande emphase et en termes franchement dithyrambiques. Mais je vais tout de même tenter de donner dans la sobriété, puisque tout a déjà été dit, en bien, de cette magistrale extravaganza annuelle qui ne cesse de nous époustoufler. Suivez ce lien si vous désirez en lire le synopsis.
Sur scène, le splendide décor évoque, pour moi, une vaste volière, ou encore une forêt enchantée, toute faite de dentelle.
La séduisante musique de Tchaïkovski accompagne une suite ininterrompue de numéros de danse tout aussi virtuoses les uns que les autres. Le très coloré roi Bonbon intervient brièvement entre les numéros. Les prouesses techniques des danseurs se succèdent. Les costumes sont flamboyants. Le spectacle est féérique. Bref, la magie opère. On voudrait que ça ne s’arrête jamais.
Puisque toute bonne chose a néanmoins une fin, le spectacle se termine mais non sans se mériter une ovation debout spontanée de la part d’une foule ravie qui ne ménage pas les longs, bruyants, et chaleureux applaudissements.
La musique de Tchaïkovski mérite un orchestre qui soit à la hauteur, et les musiciens des Grands Ballets, rompus depuis longtemps à l’exercice, livrent la marchandise avec brio, à la hauteur de leur vertigineux talent.
Gâtez-vous! Offrez-vous la féérie des Grands Ballets. Vous êtes invités à fréquenter régulièrement leur page Facebook, de même que leur site internet, pour consulter leur agenda et vous procurer des billets pour assister à ce merveilleux spectacle qui sera à l’affiche jusqu’au 28 décembre.