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Jeudi dernier, nous étions le 1er juin et qui dit juin, dit début de l’été, des allergies, mais surtout fin de l’année scolaire pour les étudiants! Je me suis rendu à la TOHU pour assister à Parades, le spectacle des finissants de l’École nationale de cirque de Montréal.
Durant 9 représentations, toutes et tous profitent de ce grand spectacle pour présenter leur talent dans des numéros uniques et dignes d’une mise en scène professionnelle.
Le spectacle commence par l’arrivée sur scène de chaque artiste accoutré de son costume ainsi que d’un accessoire lié à sa performance. Une chouette manière de présenter les étudiants ainsi que de dévoiler, sans trop révéler non plus, les numéros que l’on s'apprête à voir.
C’était le troisième spectacle que je voyais à la Tohu et j’ai ressenti une belle différence dans la relation entre la scène et le public. Je pense sans me tromper qu’amis et familles étaient présents pour cette première représentation car à l'arrivée sous les projecteurs d’un nouvel artiste on entendait cris et encouragements. Durant 80 minutes, je me suis senti entouré d’une grande famille venue soutenir un membre des siens.
Bien que ces jeunes artistes n’ont pas encore de grande carrière professionnelle derrière eux, je tiens à dire que le niveau de l’ensemble m’a épaté. Des sauts de tremplins au jonglage, en passant par la haute voltige, les numéros s'enchaînent et mon corps voyage sur une montagne russe de tension. À chaque artiste envoyé dans les airs un peu plus haut que précédemment on a le souffle coupé, mais on est aussi rassuré par l’atterrissage et l’assurance des acrobates.
Il y a certes des petits ratés par moment, mais ce qui est beau à voir c’est le rattrapage après une chute ou un lancé manqué… comme disait Queen: “The show must go on”. C’est aussi dans ces moments que l’on voit la bonne ambiance qui règne dans ce groupe. Les étudiants sont là pour les autres et on peut voir les regards et les sourires de soutien quand un numéro réussi au deuxième coup. Le public est bien évidemment là aussi pour applaudir et encourager après une chute. De manière générale, l’ambiance est très bon enfant et moins guindée que dans certaines grandes productions.
Bien que je n’ai pas forcément compris l’histoire qui englobe le spectacle (s’il devait y en avoir une), la succession des numéros ne semble pas non plus forcée ni soudaine. Il se passe toujours quelque chose sur scène lors des dés/installations du matériel. Pas de place à l’ennui, lorsqu’une musique se termine, l’autre commence directement. Chaque numéro a d’ailleurs son propre univers sonore afin de régaler les spectateurs avec Kiss de Prince, La Boxeuse Amoureuse de Arthur H ou encore Mourir sur scène de Dalida chanté en direct!
En conclusion, ce spectacle nous offre un très bel aperçu des futurs acrobates et artistes à qui l’on souhaite d’être propulsés dans les plus grands cirques du monde.
Dépêchez-vous d’aller voir leur création avant le 11 juin, car après cette date, les étudiants partiront en vacances bien méritées!