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Nostalgia, réalisé par Mark Pellington et présenté en primeur au Festival International de Palm Spring en janvier dernier, prendra l’affiche ce vendredi. Le film explore les relations que nous avons avec les objets à valeur sentimental, ainsi que notre tendance à associer la perte aux artefacts cédés par un être cher.
Découvrez un film bouleversant sur la perte
Dans Nostalgia, le spectateur suit différents personnages faisant face à la perte et au deuil. Chacun doit apprendre à survivre à une perte importante, soudaine ou à venir. Tous sont liés par la manière de traverser ces épreuves et de trouver le réconfort au travers des objets et artefacts qui restent, symbolisant nos souvenirs et notre nostalgie. Le film présente des histoires individuelles reliées dans un tout cohérent par certains personnages, tels qu’un agent d’assurance (John Ortiz) ou un expert en évaluation des biens. Chaque histoire tourne autour d'une épreuve et de l’importance qu’ont les objets dans le souvenir. Le film offre une perspective de méditation sur la question. Afin d’en découvrir davantage, voici la bande-annonce :
Artefacts : symboles de vies vécues
Nombre d’exemples concernant la valeur des artefacts sont explorés dans Nostalgia, qu’ils soient bouleversants, anecdotiques, ou même familiers. Entre autres, le spectateur suit un grand père (Bruce Dern) qui observe sa vie à travers l’accumulation d’objets sans valeur, tandis que sa petite fille espère y trouver une valeur, que celle-ci soit réelle ou sentimentale. Une émouvante Ellen Burstyn interprète une femme dont la maison a brûlé, et qui doit apprendre à se défaire de l’importance qu’elle apportait à chaque souvenir matériel. Le film introduit également un expert en évaluation, interprété par un poignant Jon Hamm, qui passe sa vie sans attache aux objets jusqu’au moment où, lui aussi, réalise la valeur que peuvent avoir certaines pièces de souvenirs, comme les lettres d’amour de ses parents. Celui-ci traverse ses épreuves en parallèle avec sa touchante sœur (Catherine Keener). Enfin, le film présente une famille faisant face à la perte d’un enfant, et rappelle que le deuil n’en devient que plus difficile à l’ère numérique, sans souvenirs matériels tels que des photos ou des écrits.
Pour certains, Nostalgia pourrait manquer d’action ou de véritable trame narrative, et se contenter d’exposer de bons acteurs à une situation de perte. Toutefois, l’excellente performance des acteurs, ainsi que des dialogues très justes sur le chagrin, la tristesse, et bien évidemment, la nostalgie, sauront peut-être les convaincre. De plus, le lien entre chaque histoire crée une narration presque cyclique et poétique, ajoutant à l’émotion forte ressentie durant ces deux heures de cinéma.
Nostalgia est un film dramatique faisant hommage aux artefacts qui font nos vies et nos souvenirs. En suivant toutes ces personnes aussi diverses que complexes, le film témoigne de l’importance des objets dans nos vies, du transfert de nos sentiments sur le matériel, et, bien évidemment, de la valeur qu’ont ces objets que nous laissons derrière nous. Ceux-ci représentent aussi bien notre transcendance, nos souvenirs et nos émotions, que le symbole de vies bien vécues. Pour certains ils sont tout ce qu’il reste, tandis que pour d’autres ils sont ce qu’il manque, ou ce dont il faut apprendre à se séparer, avec ou sans nostalgie.
Afin d’embarquer dans un voyage au cœur de l’exploration de la perte et du souvenir, Nostalgia prendra l’affiche le 2 mars prochain en version originale anglaise.