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Le festival Filministes a lancé son top départ ! Cet événement initié en 2018 est devenu rapidement un incontournable du cinéma féministe à Montréal. Cette année, jusqu'au 12 mars, il propose gratuitement toute sa programmation en ligne. Longs et courts métrages, documentaires et animations, classes de maîtres et artistes en résidence : partons à la découverte de cette 4e édition un peu particulière pour cause de pandémie, mais qui réserve toujours bien des surprises !
« Tout est parti de projections de films à portée féministe à l’UQÀM. À chaque projection, l’engouement devenait de plus en plus important, à tel point que nous avons décidé d’en faire un festival. » Maha Farah Elmir, une des organisatrices de l’évènement.
Depuis 2018, les Filministes égayent le mois de mars avec une programmation très diversifiée traitant de sujets féministes. En plus de promouvoir le cinéma des femmes en faisant découvrir le travail de réalisatrices d’ici et d’ailleurs, émergentes ou établies, le festival souhaite « encadrer des discussions autour des problématiques soulevées par les œuvres projetées. Le but consiste à créer un espace de débat féministe et éducatif sur les enjeux contemporains ».
Une cinquantaine de courts-métrages, cinq longs locaux ou internationaux, trois artistes en résidence et plus encore… Tout cela en huit jours! Comment choisir ? « Comme chaque année, notre sélection de longs métrages suscite particulièrement l’enthousiasme », souligne l’organisatrice. « Mais ne surtout pas sous-estimer les courts ! C’est une très bonne occasion pour découvrir des artistes émergents. »
Émergents peut-être, mais certainement pas amateurs; la réalisatrice Sarra El Abed dont le film Y’a pas d’heure pour les femmes, déjà présenté dans plusieurs festivals internationaux (Clermont-Ferrand, Slamdance..), se retrouve dans cette édition des Filministes. La jeune réalisatrice se réjouit : « je ne peux qu’être heureuse de voir mon film sélectionné dans un festival dont la mission rejoint mes valeurs, c’est-à-dire offrir une plateforme à un groupe sous-représenté. »
Tous les courts, classés en 6 thèmes, sont disponibles sur la plateforme Tënk. Enfin, presque. « Nous avons, comme l’année dernière, une sélection de films pornographiques féministes sous le nom Filminounes qui, pour des raisons logistiques, ne se trouvent pas sur Tënk » confie amusée Maha Farah. Sur inscriptions préalables, des liens privés (et toujours gratuit) vers les projections seront distribués aux spectateurs les deux vendredis soirs du festival (le 5 et le 11 mars).
Toute l’équipe du festival Filministes est satisfaite de cette sélection, surtout « avec la présence cette année d’un documentaire sur Morgana Muses, femme au foyer réprimée devenue réalisatrice de pornographie féministe. Plusieurs de ses films se retrouvent également dans la sélection Filminounes. Une boucle quasi bouclée !»
Un coup de cœur à partager Madame Elmir? « Le film Niña Mamà d'Andrea Testa s’annonce être un vrai moment fort de cette édition. » Ce documentaire, en noir et blanc, donne la parole à plusieurs adolescentes enceintes dans un hôpital public en Argentine, pays où l’avortement n’est légal que depuis le 30 décembre 2020. « La discussion qui va suivre cette projection risque d’être passionnante sous cette actualité encore très chaude. »
« Il est certain que pour un événement comme le nôtre qui souhaite rapprocher les gens afin de créer un lieu de partage d’idées, la pandémie ne facilite pas les choses », déplore Maha Farah Elmir. « Mais il faut continuer de stimuler le milieu culturel et nous avons donc trouvé des solutions. » Des sessions de questions-réponses sur les films projetés en format 5 à 7 sont organisées tous les soirs de la semaine sur Facebook et Zoom. Le public peut envoyer ses questions à l’avance pour qu’elles soient posées à des invités (dont l’expérience personnelle ou professionnelle résonne avec les sujets soulevés par les films).
« Ce format nous permet d’inviter des personnalités internationales et ainsi rejoindre toute la francophonie. » En effet, la classe de maître de cette année (le 6 mars à 11h) est tenue par la réalisatrice française Amandine Gay. Cette militante afro-féministe est à l’origine du documentaire éclairant Ouvrir la voix.
L’édition virtuelle a aussi une particularité non négligeable: « nous avons choisi de rendre le festival entièrement gratuit pour lui assurer la meilleure accessibilité possible, mais aussi pour répondre à la précarité engendrée la crise sanitaire. Les dons sont toujours possibles, par contre (rires). »
Gratuité, programmation vaste et diversifiée, intervenants internationaux, tous les arguments sont réunis pour aller faire un tour au festival Filministes cette semaine. Et comme le dit Sarra El Abeb, « c’est exactement ce genre "d’initiative" dont le milieu a besoin et j’ai hâte de découvrir le reste de la programmation ».
Retrouvez tout le programme sur le site internet du festival Filministes et écoutez les films gratuitement sur la plateforme Tënk. Pour toutes les autres activités, vous pouvez aussi vous rendre sur leur page Facebook.