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Du 26 au 29 décembre, à la Maison symphonique, Les Agents Doubles Productions présentent Parapapam, une superbe gâterie musicale annuelle qui en est à sa troisième édition, dans une mise en scène de Guy Lévesque. La distribution réunit deux grandes voix du Québec, Marc Hervieux et Marie-Eve Janvier, l’Orchestre FILMharmonique (une trentaine de musiciens) dirigé par Francis Choinière et près d’une centaine de choristes.
Marc Hervieux, notoire ténor québécois à la voix puissante et veloutée qui a déjà douze albums à son crédit — qui lui ont valu trois disques d’or et trois prix Félix — est également auteur d’un livre mi-biographie mi-recettes de cuisine, ex animateur télé, animateur radio et restaurateur. Omniprésent sur la scène culturelle québécoise, on a pu l’apprécier sur toutes les plateformes, à l’opéra, en récital, dans des comédies musicales, en entrevue, dans des talk-shows, des quiz, des émissions de variété et même dans un programme télé consacré à la sexualité. Bref, son talent multifacette et sa polyvalence crèvent les yeux.
Marie-Ève Janvier, ravissante, incontournable et célèbre chanteuse québécoise à la voix aérienne et angélique qui — en compagnie de son non moins célèbre conjoint Jean-François Breau — s’est, entre autres faits d’armes, illustrée dans plus de 350 représentations de la comédie musicale Don Juan. À son actif elle compte au moins un album solo et plusieurs autres en duo avec Jean-François. Elle est également animatrice à la télé et à la radio.
L’Orchestre FILMharmonique dirigé par Francis Choinière, musicien polyvalent qui cumule les fonctions de chef de chœur, chef d’orchestre, producteur de concert, pianiste et compositeur, en plus d’être directeur artistique et chef d’orchestre de l’OPCM (l’Orchestre Philharmonique et Chœur des Mélomanes).
Bien que la publicité n’en fasse pas mention, le programme de la soirée révèle la participation — le temps de deux chansons — de Yama Laurent, chanteuse d’origine haïtienne et résidente du Québec depuis sept ans.
C’est également l’occasion pour le jeune choriste Ludovic Lachapelle, âgé de 9 ans, de s’illustrer à titre de soliste, notamment pour interpréter L’enfant au tambour, célèbre chanson de circonstance au cours de laquelle les onomatopées « pa ra pa pam pam » sont répétées à satiété.
Au total, vingt et une pièces sont offertes — onze en première partie et dix en deuxième — dont deux ouvertures musicales seulement et trois pots-pourris de chansons. Le tout dure quelque deux heures, incluant un entracte de vingt minutes, qui passent très rapidement.
C’est une enfilade de succès traditionnels classiques et populaires parmi lesquels on retrouve, entre autres : Noël blanc, Noël c’est l’amour et Ave Maria (Schubert) chantés par Marie-Eve Janvier; Joyeux Noël, Minuit, chrétiens, Gesù bambino, et Mon pays (Gilles Vigneualt) chantés par Marc Hervieux; Have yourself a merry little Christmas, Si Dieu existe (Claude Dubois), Hallelujah (Leonard Cohen) et Glory Hallelujah chantés en duo par Marie-Eve et Marc; Amazing grace et What a wonderful world chantés par Yama Laurent; Joy to the world et Les anges dans nos campagnes chantés par le choeur.
Dans les trois pots-pourris, respectivement intitulés Chants de Noël, Classiques Crooners et Rigodon des fêtes, on reconnaît également de nombreux autres tubes.
Scène et ambiance rehaussées d’un décor composé de six sapins illuminés, placés en demi-cercle contre les murs derrière l’orchestre, huit pots de fleurs rouges alignés devant l’orchestre et de magnifiques éclairages aux couleurs changeantes en plus de nombreuses projections de motifs colorés sur la scène.
Je redoutais quelque peu la qualité du son étant donné que mon siège était situé en rangée F du balcon, dans le pit comme on dit familièrement, mais l’acoustique de la Maison symphonique est idéale. La sonorisation est impeccable, ni tonitruante ni faiblarde et absente de toute réverbération. Et que dire de cette vue plongeante et non obstruée, dont bénéficie le spectateur à partir de ce balcon fortement incliné et au plus haut perché, sinon qu’elle est saisissante.
Mais, du balcon, vous devez faire une croix sur l’observation des mimiques et expressions faciales des chanteurs et chanteuses durant leurs prestations; inconvénient qui serait inexistant si la production avait prévu installer un grand écran de chaque côté de la scène, pour y projeter la vidéo du spectacle filmé en direct, comme ça se fait couramment lors d’autres spectacles ou événements où la salle, ou l’amphithéâtre, est vaste et où l’on désire vraiment que TOUS puissent profiter du spectacle et non pas seulement les spectateurs des premières rangées. Ce sera peut-être pour une prochaine fois ?
Marie-Eve et Marc nous gratifient de remarquables et mémorables interprétations, que ce soit en solo ou en duo. Leurs voix s’harmonisent à merveille. Autant chez l’une que chez l’autre, le contrôle vocal est parfait. Leurs interprétations nuancées sont magnifiquement rendues, avec toute la subtilité et la légèreté ou encore la solennité et l’intensité qui s’imposent. Les notes hautes sont au rendez-vous et elles sont aisément soutenues d’un inépuisable souffle. Fréquemment accompagnés par le choeur et constamment soutenus par l’incomparable Orchestre FILMharmonique, qui, par le passé m’a si souvent fait planer, les deux interprètes nous en mettent plein les oreilles et s’assurent que l’on quitte la salle avec de nombreux vers d’oreille en tête.
Mon seul bémol concerne les deux prestations de style gospel de Yama Laurent. J’admets d’emblée être allergique au gospel qui, règle générale, m’exaspère par ses intempestifs éclats de voix qui tiennent souvent lieu de notes hautes, par son exubérance forcée et sa propension à insuffler un accent jazz à l’ensemble de son répertoire. Mais la foule a néanmoins apprécié si j’en juge par ses applaudissements. Mon avis, qui n'engage que moi, ne fait donc pas nécessairement unanimité.
Au moment d’écrire ces lignes, vendredi 27 décembre, quatre représentations sont encore à venir. Procurez-vous des billets sur le site internet de la Maison symphonique qui a beaucoup à vous offrir en termes de variété et de qualité de spectacles. Faites-vous ce magnifique cadeau des fêtes, vous le méritez bien !