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Les Sierra Leone's Refugee All Stars ont décidé de faire danser le camp de réfugiés dans lequel ils s’étaient rencontrés, en Guinée, « parce que, quand les gens connectent les uns avec les autres, ils oublient un peu le reste ». Leur nouvel album, Radio Salone, est sorti en avril et grimpe rapidement dans les palmarès.
Sierra Leone’s Refugee All Stars, c’est d’abord une histoire incroyable, inimaginable, stupéfiante, digne d’un conte de fée. Fin des années 1990, Sierra Leone. La guerre civile fait rage dans tout le pays depuis une décennie et Freetown, la capitale, jusque-là épargnée, commence à être gagnée par la vague de combats. De nombreux habitants prennent alors la fuite. Parmi eux, Reuben et Grace Koroma, tous deux musiciens. Dans le camp où ils se réfugient, ils retrouvent une vieille connaissance du monde musical, Francis John Langba. Les trois comparses décident de jouer pour leurs voisins. Après quelques mois, ils se voient obligés de changer de camp. Hasard des affectations, dans leur nouveau lieu d’habitation, ils rencontrent les futurs membres du Sierra Leone’s Refugee All Stars: Arahim Jah Voice, Mohammed Bangura et Alhadji Jeffrey Kamara, surnommé Black Nature. Aidés par une ONG canadienne, CECI, ils répètent et jouent pour les habitants du camp.
En septembre 2006, le rêve inatteignable devient réalité : les Sierra Leone’s Refugee All Stars sortent leur album. Intitulé Living Like A Refugee, il est enregistré avec l’aide de deux réalisateurs de documentaire américains, Banker White et Zach Niles. Ceux-ci ont suivi le groupe durant trois années, de 2002 à 2005, et ont fini par prendre part à l’enregistrement de l’album, avec la collaboration également du Canadien Chris Velan. Une partie des titres ont été enregistrés en exil, dans les camps de réfugiés où se trouvaient les membres du groupe, parfois dans des conditions très spartiates. Une autre partie a été enregistrée dans un studio à Freetown, au retour de l’exil. Ils sont rejoints alors par d’anciens camarades, The Emperors Dance Band, désormais membres du groupe. Les premiers mois, les CD sont vendus sur le site du film documentaire ou dans les festivals, par les réalisateurs eux-mêmes. Des cassettes sont également écoulées sur le marché guinéen et le groupe ne tarde pas à faire sensation. Finalement, une tournée est organisée à l’été 2006, la première d’une longue série. Leur musique est très imprégnée de reggae et de jazz, ponctuée de percussions traditionnelles africaines. Une musique qui appelle à la vie, un message profond de paix et de solidarité.
En 2009, ils enregistrent Rise and Shine à la Nouvelle-Orléans, couronné Album de l’année aux World Music Charts Europe 2010. Et, après une tournée mondiale en 2010 et 2011, qui les a d’ailleurs menés à Montréal au festival Nuits d’Afrique, ils sortent leur tout dernier opus, Radio Salone, enregistré cette fois-ci à New York, avec le producteur Victor Axelrod, alias Ticklah, aux manettes, sous le label Cumbancha, comme leurs précédents albums.
Ce dernier CD explore plus encore les liens entre musiques ouest-africaines et reggae originel, pour au final retrouver un son vintage grâce à l’utilisation de micros des années 1970 et de cassettes audio. L’énergie s’étend, s’étend et n’est pas prête de s’éteindre!
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