Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Vendredi le 17 juin, à la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue de Longueuil, dans le cadre du Festival Classica – qui s’est tenu du 27 mai au 19 juin – l’Orchestre Symphonique de Longueuil (OSDL), son chef et célèbre violoniste Alexandre Da Costa et leur invitée, la chanteuse Florence K, présentaient Il était une fois Morricone, un concert en musique et en chansons qui rendait hommage à la musique de feu le célèbre compositeur de musique de films, Ennio Morricone.
Vous voulez concocter un concert exceptionnel, alors vous réunissez un formidable orchestre symphonique (l’OSDL), dirigé par un violoniste virtuose de renommé internationale, Alexandre Da Costa, une chanteuse populaire bien connue, Florence K, dans un répertoire composé de musiques envoûtantes, œuvres du génial compositeur Ennio Morricone, et le tour est joué... ou presque! Ou presque, dis-je, parce qu’encore faut-il que le lieu et la sonorisation conviennent. Or, il y avait un os, ou deux.
En effet, bien que la cocathédrale soit indubitablement un lieu splendide, exceptionnel, à l’architecture grandiose et spectaculaire, le confort des bancs est à mettre au... banc des accusés. Des bancs de bois bien durs et bien droits dont les dossiers nous arrivent au milieu du dos et rendent notre sit-in franchement inconfortable, pour le dos et le postérieur, même si l’on a eu, comme moi, l’intuition ou le réflexe d’apporter des coussins. J’ai ironiquement dit à ma douce moitié, qui m’accompagnait, que ces bancs ont de toute évidence été conçus pour nous faire expier nos péchés par la souffrance, et ça fonctionne.
La réputation d’excellence du maestro et de son orchestre, et la nature du répertoire choisi, ont fait en sorte d’attirer une foule nombreuse dans un édifice ou la climatisation, ou la ventilation, brille par son absence, ou son inefficacité. C’était chaud, humide et collant.
Quant à la sonorisation, elle était pour le moins déficiente. Lorsque Florence K s’adressait à nous au micro – ce qu’elle a fait à quelques reprises – je n’ai strictement rien compris de ce qu’elle a dit, rien du tout, et ma femme non plus, tellement le son sonnait caverneux et que la réverbération était importante. J’étais en rangée 146, à peu près au milieu du parterre. Peut-être était-ce mieux ailleurs dans l’église? Et c’était à peine mieux quand Alexandre prenait le micro pour s’adresser à nous. Lorsque Florence chantait, strictement aucune parole n’était compréhensible, en tout cas d’où j’étais assis.
Sans surprise, la piètre qualité sonore de l’édifice n’a pas aidé l’orchestre qui, lorsque tous les musiciens jouaient simultanément, flirtait régulièrement avec la cacophonie. Le son semblait parvenir de loin, avec écho, de sous un dôme. Et quand on levait les yeux au ciel qu’apercevions-nous, justement, au-dessus de nos têtes? Une magnifique coupole, certes sucrerie pour l’œil mais amertume pour l’oreille.
En de rares occasions seulement le maestro a-t-il pris le temps de donner le titre du morceau qu’il s’apprêtait à diriger. Pas de programme papier sur place et silence radio sur les titres d’œuvres. Semble-t-il que lorsque les billets étaient acheminés à l’acheteur, par courriel, le programme lui était également communiqué. Mais comme mes billets m’attendaient à la table (des réservations) sur place, le soir même, je n’ai donc eu ni courriel ni programme; et comme pour mieux nous tenir dans le noir et ainsi faire travailler notre mémoire, le maestro et la chanteuse n’ont pas senti la nécessité de nous informer. J’ai néanmoins reconnu quelques-unes des œuvres interprétées, telles Il était une fois dans l’ouest, Cinema Paradiso, « Gabriel’s Oboe » de The Mission, « Chi Mai » de The Professional. En rappels, Alexandre a choisi de nous offrir du John Williams avec de la musique provenant de Star Wars.
Étonnamment, les inconvénients mentionnés ci-dessus n’ont pas semblé diminuer outre mesure l’enthousiasme de la foule, qui s’est abandonnée à de nombreux et chaleureux applaudissements et ovations debout. Qu’est-ce qu’elle peut être indulgente, la foule, ou reconnaissante envers des artistes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes, en dépit de conditions adverses! Je lève mon chapeau bien haut à tous ces valeureux musiciens, et je les salue bien bas, pour avoir su tirer partie d’un environnement moins qu’idéal et d’en avoir, malgré tout, fait un retentissant succès, si l’on se fie aux réactions indulgentes des spectateurs.
Le Festival Classica prenait fin le 19 juin avec le concert intitulé Stori, à la même cocathédrale, mettant en vedette la contralto Marie-Nicole Lemieux, le violoncelliste Stéphane Tétreault, la pianiste Élisabeth Pion, et l’Orchestre du Festival Classica sous la direction d’Alain Trudel. Sait-on jamais, l’environnement sonore de ce « lieu saint » se sera peut-être « miraculeusement » amélioré entre temps?
Le Festival Classica, Alexandre Da Costa, l’Orchestre Symphonique de Longueuil, et Florence K sont tous les quatre actifs sur Facebook. Pour en apprendre davantage sur les trois premiers, sur le calendrier de leurs spectacles, et vous procurer des billets, vous êtes invités à fréquenter leur site internet en cliquant respectivement sur Classica, Alexandre, et OSDL.