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La ville de Montréal abrite en son orchestre symphonique une octobasse, le plus gros instrument de musique au monde. L'OSM eût récemment la générosité de sortir des sentiers battus en offrant l'occasion au groupe rock Oktoplut de l'utiliser pour son single encore tout chaud Le delta de l'Okavango. On a la chance de voir le ridiculement imposant et rarissime instrument dans le vidéoclip, disponible sur youtube.
L'octobasse est un instrument extrêmement rare, il en existe présentement que cinq dans le monde et l'OSM est le seul orchestre a en posséder, non pas un, pas deux, mais trois! Cet instrument est reconnu pour avoir parmi les notes les plus basses, allant à la limite de l'audible. Selon wikipedia, «Seuls l'orgue, avec un jeu de 32 pieds, la flûte hyperbasse, qui joue quatre octaves plus bas que la flûte traversière; et le piano de marque Bösendorfer modèle 290, dit Impérial, peuvent atteindre une note aussi basse que la note la plus grave de l'octobasse».
Intrigués par le projet d'Oktoplut d'intégrer l'octobasse à leur musique, on a voulu en savoir plus sur les motivations du groupe à ce sujet!
D'où vient l’idée d’intégrer l’octobasse à cette chanson? D'où connaissez-vous l’octobasse? Qu’est-ce que cet instrument vous inspire?
On a appris que ça existait en regardant un documentaire sur l'histoire de la musique métal sorti il y a une quinzaine d'années. Par contre on a vraiment été interpellés par l'octobasse par une vidéo publiée par l'OSM lorsqu'ils en ont fait l'acquisition aux alentours de 2016. Dès qu'on a pris connaissance de l'existence de cet instrument on voulait faire une chanson avec. Après, c'est une question de faire la bonne chanson qui mettrait correctement en vedette l'instrument. C'est un instrument tellement imposant et tellement grave qui ne peut pas accompagner n'importe quelle pièce. Il fallait une chanson qui colle à ça, quelque chose d'épique.
Comment avez-vous approché l'OSM? Est-ce que c'est dur de se faire prêter une octobasse par l'OSM?
On a été super chanceux dans cette démarche-là. On a exprimé notre désir de faire une chanson avec cet instrument-là quand on enregistrait les démos de l'album il y a un an avec Frank Joly. Frank a pas mal de contacts dans l'industrie et il nous a ouvert les portes de ce monde qui est étranger au nôtre. Après ça tout le volet logistique a été géré d'une main de maître par Charles de chez Slam Disques. Il fallait également écrire une partition pour l'octobassiste Eric Chappell et c'est Jérôme Boisvert, qui réalise nos albums et qui joue du piano sur la pièce, qui s'en est chargé. Nous, honnêtement, mis à part l'idée originale et la composition de la chanson, on n'a pas fait grand-chose. Les astres étaient ben alignés mettons.
Comment c’est de travailler avec un instrument imposant comme celui-là? Y a-t-il des particularités dans le son avec lesquelles vous avez dû vous adapter?
On a travaillé 2 jours avec l'octobasse. La première journée à l'automne dernier où on a enregistré la version de l'album. On a utilisé beaucoup de microphones différents pour avoir une prise de son qui nous plairait au final et qui prendrait bien sa place dans le mix. Pour la version live (celle dans le vidéo), on a pris la recette gagnante de microphone et on s'est éloigné le plus possible de l'instrument pour ne pas que la batterie interfère trop avec la prise de son de l'octobasse. L'instrument est extrêmement imposant, mais pas terriblement fort comparé à Laurence qui est un drummer...assez costaud disons-le. C'est sûr qu'un instrument de cette dimension ça ne se joue pas de n'importe quelle manière. Il est plus adapté aux tempos lents.
Oktoplut semble à la fois un grand terrain de jeu comme un projet très travaillé; est-ce que le Delta de l'Okavango, sa folie et son côté innovateur est une piste vers laquelle vous souhaitez aller pour un prochain album?
C'est en effet ce qui nous drive comme band. On veut continuer à essayer des trucs quitte à se planter de temps en temps. C'est sûr que le coeur du band restera toujours un duo un peu heavy "drum-guitare", mais on veut continuer à expérimenter et aller à des endroits où on n'est jamais allés.