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Le Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM) est en ville depuis le 27 septembre, et ce jusqu’au 1eroctobre prochain. À la poursuite de sa mission annuelle – mettre en lumière un cinéma indépendant abordant des enjeux noirs universels, le FIFBM présente cette année 66 films issus de 25 pays. Le mouvement Black Lives Matter, le racisme et l’immigration sont, entre autres, les réalités au cœur des synopsis à l’affiche. atuvu.ca vous suggère ci-dessous une liste de découvertes par catégorie.
Le 1er octobre à 15h au Cinéma du Parc, ce sera une première Internationale pour Black In White, en présence de son réalisateur portuguais Valter Sousa Rege. Ce court-métrage de 2016 se déroule au Brésil et son synopsis ressemble étrangement à plusieurs affaires ayant marqué l’actualité dans divers pays, ces derniers temps. Sur le site du FIFBM, nous lisons :
« Un homme de 20 ans, Roberto, termine sa journée de travail, puis il se précipite à l’arrêt d’autobus situé devant le centre commercial où il travaille. Il est distrait, deux policiers l’abordent avec violence, le menottent puis le poussent dans une auto-patrouille, sous prétexte qu’il aurait dérobé le sac à main d’Isabella. Roberto dément ces accusations. Qui dit vrai ? ».
Le 28 septembre à 21h15, également au Cinéma du Parc, c’est la première canadienne de Dabka. Le long-métrage fiction a été tourné entre les États-Unis, l’Afrique du Sud, le Kenya, la Somalie et le Soudan. Réalisé par Bryan Buckley, Dabka raconte comment un jeune journaliste est parvenu à s’immiscer parmi des pirates en Somalie et à décrire la réalité de leurs quotidiens.
Le 30 septembre à 13h, à l’ancien ONF (1564 rue St-Denis), se déroulera la première internationale de Refugee, dans la catégorie des moyens et courts-métrages documentaires. Réalisé par Joyce Chen et Emily More entre les États-Unis et le Sénégal, ce documentaire de 27 minutes raconte l’histoire poignante d’Aicha Diop, réfugiée ouest-africaine ayant quitté son pays et ses enfants pour les États-Unis en 2003. Ce sacrifice de quitter ses enfants, elle l’a fait dans l’espoir qu’une vie meilleure lui serait peut-être offerte outre-Atlantique. Refugee raconte la dure réalité de la vie d’Aicha, entre persévérance et coups durs.
Le 30 septembre à 19h au Cinéma du Parc, Joseph Oesi sera là en personne pour présenter son documentaire, Black Lives Matter pour sa première canadienne. Une « ciné-causerie » aura lieu après la diffusion.
Black Lives Matter a été tourné en Afrique du Sud, il aborde les inégalités dont est victime le peuple, et notamment le secteur minier. Dans une mine appelée Marikana, 34 mineurs en grève se sont fait massacrer. Comment le bien légitime d’un peuple peut-il être accaparé par une élite dans des intérêts capitalistes? C’est ce que nous révèle ce documentaire troublant.
Outre les films d’ouverture et de clôture, des événements spéciaux seront présentés tout au long du festival: par exemple, des rencontres et ciné-causeries avec certains réalisateurs, des conférences et des hommages.
Le FIFBM nous fait donc part, cette année encore, de ses belles découvertes du cinéma indépendant. Grâce à lui, nous voyons des films de créateurs que nous n’aurions sans doute jamais connus. Des créateurs mais aussi des créatrices, car le FIFBM compte 23 films réalisés par des femmes parmi les 66 qu'il présente cette année.