Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Jean Casault - riche d’une bibliographie qui cumulait déjà vingt-deux titres traitant d’ufologie, de métaphysique et de paranormal - est depuis peu directeur de la nouvelle Collection Ufologie profonde chez Louise Courteau Éditrice Inc. C’est donc à double titre d’auteur québécois et de directeur qu’il nous présente son 23e opus et toute première parution dans cette collection.
Il qualifie son ufologie de « profonde » parce qu’il considère qu’il est désormais presque impossible de la dissocier de l’activité paranormale. Je rappelle que l’ufologie est une discipline consacrée à l’étude du phénomène OVNI (Objet Volant Non Identifié), ou UFO (Unidentified Flying Object) en anglais.
À l’instar du casoar, Jean Casault est un oiseau rare... qui affirme ce qui suit, sans broncher, avec conviction et assurance tranquille que lui autorise apparemment son vécu fantastique... aux yeux du commun des mortels à la petite vie sans histoire :
« ...si l’on présume que des extraterrestres me choisissent pour mener à bien une mission d’ouverture d’esprit pendant des décennies, c’est que je corresponds à leurs critères. »
« Ils ont fait de moi un porte-étendard du phénomène extraterrestre en lien avec les humains. Parce qu’eux savent que je ferai le travail. Oui je suis conscient du caractère déjanté de ce que j’écris. »
« Le plus étonnant aspect de mon parcours est de demeurer en contact avec des sources non terriennes des décennies durant, tout en animant des émissions d’affaires publiques à la radio, dans un équilibre parfait, comme si de rien n’était. »
« Je suis activé pour effectuer un travail précis, c’est-à-dire stimuler la poussée des « évégilaires », un nom signifiant éveilleur, que je crée depuis l’origine latine du mot « vigilant », soit evigilans, transformé en évégilaire pour éviter sa connotation religieuse. »
Dans un élan de modestie, ou de lucidité, Jean déclare dans sa conclusion : « Encore une fois, je ne me prends pas pour Victor Hugo, je ne suis pas un grand littéraire, [...] ». En revanche, de quelle redoutable efficacité a-t-il tout à fait raison de s’enorgueillir!
Son texte foisonne de formules percutantes et d’affirmations surprenantes qui rendent notre lecture aussi divertissante que captivante. Son style s’accommode de tournures de phrase occasionnellement lourdes, où la ponctuation et l’usage de la majuscule peuvent être un tantinet chaotiques, tantôt équivoques, souvent relevées d’expressions imagées pittoresques de son cru. Il utilise parfois des termes inusités, qu’il ne sent pas nécessairement le besoin d’expliquer, semblant ainsi assumer que le lecteur saura spontanément de quoi il s’agit.
Chez lui, la langue écrite courtise la langue parlée. Sa syntaxe, ses régionalismes ou québécismes, ses expressions, son vocabulaire régulièrement émaillé de termes anglais dont il ne se formalise pas – bien que leur version française existe – ne peuvent pas renier leur caractère populaire voire vernaculaire. Il saute aux yeux que pour Jean, et nombre de ses lecteurs qui en redemandent, c’est le contenu qui prime et non pas le contenant.
J’ai déjà lu que moins on a de culture, plus on l’étend. Or, Jean en a à revendre; et bien qu’elle ne soit pas ostentatoire chez lui, elle s’étale comme malgré lui à la moindre occasion. L’homme est fort documenté, grandement articulé, et redoutable débatteur.
Si je ne devais utiliser qu’un seul mot pour qualifier ce bouquin, j'opterais sans hésitation pour « fascinant ». En effet, aux étincelles de l’introduction succèdent des témoignages incandescents, qui trouvent explications ou justifications dans les braises ardentes d’une conclusion qui vise à enflammer notre imagination.
Les sept premiers chapitres sont essentiellement autobiographiques en ce qu’ils nous renseignent sur les origines de l’auteur, son impressionnant bagage professionnel, et ses nombreuses expériences ufologiques et paranormales hors du commun. Entre autres, le cinquième chapitre relate une histoire de sexe exotique nocturne avec un succube femelle, et un épisode de lévitation. Quant au singulier septième chapitre, qui rapporte un dialogue entre le Dr Howard Shacter et l’auteur, il vise à expliquer pourquoi on ne devrait pas douter de la santé mentale de ce dernier.
Les chapitres huit, neuf et dix sont quant à eux consacrés à des expériences marquantes, voire traumatisantes, toutes aussi sensationnelles les unes que les autres, vécues par des « expérienceurs » interviewés, et éventuellement hypnotisés, par Jean Casault durant le processus d’enquête. À noter que le mot « expérienceur » a été inventé par feu le Dr John E. Mack, fondateur de la chaire de psychiatrie de l’Université Harvard.
La conclusion du bouquin prend notamment allure de prophétie concernant l’évolution de l’humanité, s’applique à décrire et à réaffirmer le rôle qu’assume l’auteur, et qui lui aurait été assigné par des entités extraterrestres, et la responsabilité qui incombe aux « évégilaires ».
Elles le sont, en effet! Par les praticiens autoproclamés, sinon patentés, de la méthode scientifique, de la zézétique, qui exigent impérativement un morceau du robot avant d’en reconnaître l’existence. Par ceux qui croient qu’un témoignage, même provenant de gens honnêtes, sains d’esprit, et de bonne foi, n’est pas une preuve en soi s’il n’est pas accompagné, corroboré, par une preuve physique concrète et palpable.
Jean Casault dira que les sceptiques purs et durs, qui nient « a priori » la possible existence d’ovnis de provenance extraterrestre ou d’une éventuelle autre dimension, considéreront comme faux, même sans préalable et rigoureuse enquête approfondie, tout témoignage allant à l’encontre de leur certitude voulant, qu’en partant, ÇA n’existe tout simplement pas, en contradiction des témoignages de témoins réputés fiables.
Dans son introduction, Jean affirme que « Ce livre et ceux qui suivront sont une réplique à la science, en ce sens que c’est également la réponse de dizaines, voire de centaines de milliers d’expérienceurs, qui se lèvent et lui disent que si elle ne comprend rien à ce qu’ils ont vécu, c’est qu’elle n’est tout simplement pas rendue là. »
Selon que vous soyez un sceptique pragmatique, quant à la nature potentiellement extraterrestre du phénomène ovni, ou un expérienceur prétendant parler en connaissance de cause, vous direz probablement de Jean qu’il en fume du bon (stock), ou qu’a contrario il vise en plein dans le mille et que ce qu’il raconte correspond à votre réalité et la valide. Et si vous n’êtes ni sceptique ni expérienceur, vous êtes, comme une multitude de gens, inconfortablement assis entre deux chaises; ou comme un funambule chargé de ses doutes avançant prudemment sur le fil tendu de son incertitude teintée d’espérance.
Vraisemblablement au déplaisir de l’un comme de l’autre, en dépit de leurs positions respectives diamétralement opposées, ou justement à cause de cela, je recommande autant la lecture de l’œuvre de Jean Casault que celle de Christian Page, surnommé « l’Enquêteur du paranormal ». Pour les Casault de ce monde, les témoignages – provenant de témoins dignes de foi et mentalement équilibrés – sont fondamentaux et déterminants pour les conséquences et conclusions qu’ils en tirent. Alors que pour les Page de ce monde, une affirmation extraordinaire exige une preuve qui le soit tout autant, et le témoignage seul ne constitue pas cette preuve extraordinaire, qui se doit d’être physique, concrète, palpable, indéniable. À mon humble avis qui ne fait ni unanimité ni autorité, je les considère parfaitement complémentaires, et aussi nécessaires l’un que l’autre à la construction et à la consolidation de notre sens critique, et au développement de notre capacité d’analyse.
Complémentaires en effet, puisque là même où Christian s'arrête et se défend d’extrapoler, Jean – au vécu paranormal passablement plus étoffé, semble-t-il, que celui de Christian – déploie ses ailes, s’envole, et n’hésite pas à avancer des hypothèses osées, qui prennent souvent, chez lui, des airs de certitudes qui nous font rêver et dire : et si tout cela était vrai? La science n’avance-t-elle pas à pas de tortue, en tâtonnant ou en tergiversant, jusqu’à ce qu’un visionnaire se pointe à l’horizon et l’oblige à faire un gigantesque bond en avant?
Tandis que Christian me force à temporiser et à rationaliser, Jean me rappelle l’impérative nécessité d’également se faire confiance, de penser en dehors de la boîte, et de rêver. Je les lis donc tous deux assidûment et mes remerciements leur sont adressés à parts égales, malgré le fait que je trouve très inconfortable d’être assis entre deux chaises.
Jean Casault est très actif sur Facebook. Il a également un site internet qu’il vous invite à fréquenter à satiété, et une vaste bibliographie dans laquelle il vous encourage à plonger et à vous immerger. À vos marques, prêts, partez! Vous procurer son petit dernier, le dévorer, et vous faire votre propre idée. Ce Livre 1 sera bientôt suivi de ses livres 2 et 3, parmi d’autres œuvres en chantier signées par une cohorte d’autres auteurs. N’hésitez pas non plus à visiter le site internet de Louise Courteau Éditrice qui a beaucoup à offrir.