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À 19 h 30 le samedi 20 juin, le concert « en ligne » D’une saison à l’autre, du Trio Fibonacci, devait nous parvenir en direct de la crypte de l’église Saint-Jean-Baptiste de Montréal, via un lien internet sur la page Facebook du trio. Cependant, une difficulté technique en a empêché la diffusion. Mais, comme « à tout malheur quelque chose est bon », le concert a néanmoins été enregistré et a ensuite été rendu disponible, en différé, et pour 48 heures, à compter de 10 h le lendemai matin. L’attente en a grandement valu la peine. Si j’avais à résumer en un seul mot, ce concert qui nous a offert une musique débordante de lyrisme et de passion, je le qualifierais de « planant ».
Dimanche, j’ai donc pu visionner la vidéo du concert à ma convenance, et deux fois plutôt qu’une. À défaut d’un spectacle en salle, l’avantage d’une telle vidéo sur notre écran de cinéma maison – compte tenu de la proximité avec laquelle le tout a été filmé – est l’impression d’être assis sur scène en compagnie de la violoniste Julie-Anne Derome, du violoncelliste Gabriel Prynn et du pianiste Steven Massicotte. Incidemment, autre avantage non négligeable, j’ai téléchargé le concert que je vais donc pouvoir voir et revoir à volonté, et ainsi me gâter à satiété.
Au moment d’écrire ces lignes le récital est encore disponible dans son intégralité en suivant ce lien.
Le programme étant plutôt court - d'une durée totale de 43 minutes - il ne me semble pas trop lourd d'en mentionner tous les titres, dans l'ordre où ils ont été joués.
1. Max Richter: Donna Nobis Pacem 2
2. George Gershwin: Summertime
3. Brian Eno: By this River
4. Ludovico Einaudi: Petricor
5. Felix Mendelssohn: Trio No.1, Andante con moto tranquillo
6. Pyotr Tchaikovsky: Piano Trio op.50, Variations 4,5,6 & 11
7. Maurice Ravel: Piano Trio, Finale
Le programme se veut être un lien entre la saison qui s’est brusquement achevée – à cause de la pandémie que nous connaissons – et la suivante, de sorte que les quatre premières pièces sont des reprises d’œuvres qui ont remporté du succès lors de concerts précédents, tandis que les trois dernières seront interprétées lors de futurs concerts qui s’intituleront respectivement Coups de peinture, Rêves de Tchaïkovski et La Belle Époque.
J’ai maintes fois assisté aux concerts de ce brillant trio de virtuoses consommés et j’en ai donné mon appréciation avec le plus grand plaisir. Certains de mes commentaires d’alors sont encore tout à faits pertinents et je ne me fais donc nullement violence en me répétant.
J’ai déjà écrit que le compositeur minimaliste « Max Richter, avec […] Dona Nobis Pacem 2 […], a démontré qu’on peut parfaitement être racoleur, lyrique et envoûtant tout en pratiquant l’économie d’encre sur la partition, et malgré une bonne dose de répétition. » Cette fois-ci, le charme a opéré de nouveau.
Ai-je vraiment besoin de rappeler le caractère hautement accrocheur et envoûtant du Summertime de Gershwin? Je ne le ferai donc pas!
De cette quasi ineffable troisième œuvre au programme, je ne peux que réaffirmer : « Quelle pièce lyrique de douce sérénité et de musicalité enveloppante que By This River, de Brian Eno! Ce petit chef-d’œuvre m’a fait voyager le long de ce paisible cours d’eau au reflet chatoyant qui serpente indolemment à travers les méandres vaporeux de mon imagination fertile. [Soupir nostalgique] »
Selon Julie-Anne Derome, le Petricor de Ludovico Einaudi « fait référence à l'odeur de la terre et de la nature après la pluie ». Pour mieux écouter et apprécier cette oeuvre, je me suis promptement transporté, en imagination, dans un environnement pastoral odoriférant, et ce court séjour virtuel dans la nature m'a ragaillardi.
Le Trio No.1, Andante con moto tranquillo de Mendelssohn m’a procuré un moment de lyrisme berçant, tandis que le Piano Trio op.50, Variations 4, 5, 6 & 11 du passionné Tchaïkovski m’a rappelé à quel point le maestro incarnait à merveille l’âme romantique russe et savait si bien nous transporter avec d’enveloppantes et enlevantes mélodies.
Le Piano Trio, Finale de Maurice Ravel a été des plus dynamique, fougueux et spectaculaire.
Encore une fois, les trois émérites musiciens se sont dépassés pour notre plus grand plaisir. Fidèles à leur habitude, ils ont brillamment et très talentueusement livré la marchandise. Comme j’en aurais très volontiers repris, la brièveté de ce concert m’a mis en appétit pour la prochaine et très attendue saison de ce formidable trio qui cultive l'art de repousser ses limites.
Vous pouvez, bien sûr, en apprendre davantage sur le Trio, et sur son agenda, en fréquentant sa page Facebook et en visitant son site internet.