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Vendredi le 30 juillet, le célébrissime violoniste québécois Alexandre Da Costa vivait un moment fort en faisant un retour à la Cinquième Salle de la Place des Arts, devant public, après plus d’un an d’absence à cause de la pandémie, pour nous offrir un étourdissant concert intitulé Stradivarius Intime.
Pour ma toute première présence en salle depuis le début de la pandémie, je ne pouvais pas mieux tomber que sur ce fantastique concert pour violon et piano. Soirée rien de moins qu'onirique durant laquelle a abondé la belle, bonne et grande musique; tellement du bonbon pour mes oreilles que je dois d'urgence consulter un médecin ORL pour m'assurer de ne pas être devenu diabétique.
Alexandre Da Costa, richesse naturelle québécoise, trésor national canadien, célébrité mondiale, violoniste prodigieux, concertiste renommé, soliste incomparable, prestigieux chef attitré de l’Orchestre Symphonique de Longueuil, et infatigable directeur artistique du Festival Stradivaria - qui en est maintenant à sa 23e édition - était accompagné de l’excellent pianiste virtuose, compositeur, arrangeur, jazzman et improvisateur hors pair Matt Herskowitz. Le duo de choc a livré une performance inouïe. À défaut d’être antivirus, le Stradivarius nous aura au moins procuré un apaisant hiatus dans la lutte contre le virus.
Étant donné que tous les qualificatifs et superlatifs élogieux de la langue française ont déjà été utilisés pour parler de maestro Da Costa, je vais éviter la redondance en rajoutant seulement qu’en plus d’être très présent sur scène, il s’exécute toujours au plus que parfait, ce qui est très indicatif de son inconditionnel talent. Ou devrais-je plutôt affirmer qu’il a été égal à lui-même, c'est-à-dire tout aussi impressionnant et époustouflant que d’habitude. Le très mobile, volubile, et expressif Alexandre nous en met constamment plein les yeux et les oreilles, et il cartonne à coup sûr.
Selon Alexandre, il n’y a que deux sortes de musique: non pas que la populaire et la classique, mais plutôt que la bonne et la mauvaise! Il excelle d'ailleurs à donner une touche classique au répertoire populaire et à rendre populaire le répertoire classique. C'est pourquoi je lui décerne, sans hésitation, le titre de roi du crossover qui ne se laisse pas arrêter par un genre musical quel qu’il soit, pourvu qu’il se distingue par sa qualité.
Voyons maintenant ce que proposait l’étoffé programme de cette inoubliable soirée durant laquelle le Stradivarius – fabriqué en 1701 – a été magistralement joué, de main de maître, par un virtuose qui domine son instrument, le plie à sa volonté, le fait résonner de toute la musique, et frissonner de toutes les émotions, qui l’habitent et qu’il nous transmet des plus généreusement.
Le coup d’envoi a consisté en un pot-pourri, un joyeux amalgame populo-classique, co-composé par Alexandre et Gregory Charles, suivi par l’immensément populaire Amazing Grace, hymne chrétien écrit par le poète anglais John Newton en 1772, publié en 1779, et mis en musique en 1835 par le compositeur américain William Walker.
Ensuite, Alexandre a poursuivi son opération charme et séduction avec Air sur la corde de sol de Jean-Sébastien Bach, et le Canon de (Johann) Pachelbel, avant d’enchaîner avec une pièce difficile à maîtriser (aux dires mêmes du maestro), la spectaculaire Chaconne de (Tomaso Antonio) Vitali.
Le Ave Maria de Bach-Gounod a donné au pianiste, Matt Herskowitz, une première occasion de nous démontrer son indiscutable talent - de jazzman et d’improvisateur - qu’Alexandre a d’ailleurs souligné, avec insistance, et à juste titre, à quelques reprises durant la soirée.
S’en sont suivis deux valses du célèbre compositeur et violoniste Fritz Kriesler, et le sublime Ave Maria dit de (Gullio) Caccini, qui a plutôt été composé par Vladimir Varilov vers 1970.
Avec une finale endiablée de «l’Été», tirée des Quatre saisons de (Antonio) Vivaldi, Alexandre a voulu démontrer que cette pièce de l’époque baroque est en fait le premier tube heavy metal de l’histoire de la musique.
L’enchantement s’est poursuivi avec Dance me to the end of love de Leonard Cohen avant que Matt Herskowitz ne revienne nous stupéfier avec son hallucinante maîtrise du clavier dans une remarquable interprétation des Triplettes de Belleville.
Le fascinant Hallelujah de Leonard Cohen, qui officiellement clôturait la soirée, a été précédé de deux pièces du groupe Queen : The show must go on et We are the champions. En rappel, Alexandre nous a superbement servi Manic Depression de Jimi Hendrix.
Leur mémorable prestation a bien entendu été saluée par de longs, enthousiastes et chaleureux applaudissements. Seule ombre au tableau, le concert n’a duré que quatre-vingt minutes! Eh oui! C’est toujours trop court quand on adore et que l'on est insatiable.
Les deux renommés musiciens sont présents sur Facebook, et pour en apprendre davantage sur leur impressionnant parcours professionnel, ou consulter leur agenda des plus garni, transportez-vous sur leur site internet respectif en cliquant simplement sur Alexandre ou Matt.