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Samedi soir le 23 novembre, à la Salle Claude-Champagne, le Théâtre Lyrichorégra 20 présentait son XXVIe Gala des Jeunes Ambassadeurs Lyriques accompagnés par l’Ensemble Sinfonia de Montréal dirigé par maestro Louis Lavigueur. Au total, ce sont 30 chanteurs et chanteuses - dont 20 Canadiens - provenant de 10 pays, qui se sont surpassés dans un programme des plus relevé et composé de 18 extraits d’opéra.
D’entrée de jeu, je laisse le Théâtre Lyrichorégra 20 définir en ses propres termes ce qu’est sa mission et ce que sont les Jeunes Ambassadeurs Lyriques.
« Fondé en 1976 par le ténor Alain Nonat, le Théâtre Lyrichorégra 20 est un organisme culturel canadien, à but non lucratif, dont la principale mission est de faire découvrir et apprécier l'Opéra auprès du grand public, jeune et adulte, et d'aider les jeunes chanteurs lyriques canadiens à débuter une carrière internationale. »
« Créé en 1994, les Jeunes Ambassadeurs Lyriques est un programme international d'aide aux chanteurs canadiens pour entreprendre une carrière internationale. Ce programme permet à la relève lyrique canadienne de rayonner à travers le monde. »
Les chanteurs
Comme tous ces excellents chanteurs ont travaillé très fort pour en arriver là, je crois que la mention de tous leurs noms s’impose.
Les 6 barytons : Geoffrey Schellenberg, Geoffroy Salvas, Jun-Hak Lee, Philip Kalmanovitch, Scott Brooks et Jean-Philippe Mc Clish (baryton-basse).
Les 8 mezzo-sopranos : Beste Kalender, Caroline Gélinas, Danielle Mac Millan, Emma Mansell, Florence Losseau, Maude Côté-Gendron, Natalie Pérez et Rose Naggar-Tremblay.
Les 11 sopranos : Ana-Paula Cunningham-Malagón, Andrea Lett, Andrea Núñez, Audrey-Anne Asselin, Chunqing Zhang (artiste invitée, Chine), Daniela Ruth Stoll Hiroko Soshin, Katarína Kurucová, Lisa Faeita, Sasha Djihanian et Yuting Luo.
Les 5 ténors : Ángel Macías López, Dongjia Guo, Marcel d’Entremont, Marco Puggioni et Matthew Dalen.
Le répertoire
Les deux parties du concert ont débuté par une pièce orchestrale. Le « Prélude » de Die Meistersinger von Nürnberg (Wagner), pour l’une, et la « Marche Hongroise » de La Damnation de Faust (Berlioz), pour l’autre. Sous la conduite de maestro Lavigueur, l’Ensemble Sinfonia de Montréal a parfaitement saisi là l’occasion de briller de tous ses feux.
Les extraits chantés provenaient tous d’opéras de Bizet, Delibes, Donizetti, Gounod Massenet, Mozart, Puccini, Rossini et Verdi.
Les prestations
Les chanteurs ayant tous donné le meilleur d’eux-mêmes, il me serait très difficile d’en dresser la liste des meilleurs. Pour citer le célébrissime Charles Baudelaire dans son poème Tout entière, je dirais que « Rien ne peut être préféré. Quand tout me ravit, j’ignore si quelque chose me séduit. » Ceci dit, j’ai tout de même eu quelques coups de cœur.
J’ai raffolé du « trio des cartes » tiré de l’opéra Carmen (Bizet), tel qu’interprété par les deux mezzo-sopranos Caroline Gélinas et Rose Naggar-Tremblay, et la soprano Audrey-Anne Asselin. Rose a été brillante autant vocalement que théâtralement. Non seulement chante-t-elle avec maîtrise et aplomb, mais de plus, elle joue admirablement bien en habitant systématiquement les personnages qu’elle incarne. La théâtralité d’Audrey-Anne est aussi remarquable que son impressionnante et volumineuse voix; et Caroline Gélinas s’illustre par son débordant et multifacette talent à chacune de ses apparitions sur scène. Ces trois divas formaient donc un trio du tonnerre.
La grande Rose nous est revenue dans le fameux quatuor « Bella figlia dell’amore » de Rigoletto (Verdi), accompagnée des très en voix Marcel d’Entremont (ténor), Jun-Hak Lee (baryton) et Katarína Kurucová (soprano). Ils ont amplement rendu justice à ce très célèbre et vibrant extrait.
La mezzo-soprano Emma Mansell et la soprano Andrea Núñez nous ont formidablement livré le duo « Viens Malika » de Lakmé (Delibes). Andrea est ensuite revenue en force avec le très expressif baryton Geoffrey Schellenberg pour le duo « Pronte io son » de Don Pasquale (Donizetti). Incidemment, Geoffrey m’a subjugué par son jeu à chacune de ses prestations.
Quant à l’élégante et flamboyante soprano invitée Chunqing Zhang, elle nous a magistralement livré la redoutable aria « In questa reggia » de Turandot (Puccini).
Soyez assurés que seul le manque d’espace et le souci de ménager la patience du lecteur m’empêchent de louanger individuellement chacun des autres méritants chanteurs.
Tous ces très talentueux et prometteurs artistes lyriques se sont exécutés devant une salle comptant bon nombre de bienfaiteurs, dignitaires, représentants du programme des Jeunes Ambassadeurs Lyriques à l’étranger, membres du comité international de sélection du 26e gala-bénéfice, ainsi que le consul général du Mexique. En fin de soirée, les prestations musicales ont été couronnées d’une remise de bourses, de nominations et d’invitations (propositions d’engagement et d’audition) aux heureux lauréats par les représentants des diverses maisons d’opéra présents dans la salle.
Apprenez-en davantage sur le Théâtre Lyrichorégra 20 et les Jeunes Ambassadeurs Lyriques en fréquentant leur site internet, ici. Ils sont également présents sur Facebook.