Samedi soir le 14 novembre, du studio LiveDansTonSalon.com, c’est TOUS ENSEMBLE qu’Annie Blanchard, Maxime Landry, le groupe Tocadéo, Guylaine Tanguay, et Steeve Diamond nous ont présenté un spectacle de variété virtuel (COVID oblige) plutôt éclectique, animé par Max Lalonde.

En effet, le country d’Annie Blanchard et de Guylaine Tanguay y a côtoyé le romantisme de Maxime Landry, le semi-classique de Tocadéo, et les imitations chantées de Steeve Diamond. Bref, il y en a eu pour tous les goûts, ou presque. Chaque invité nous a offert trois prestations consécutives immédiatement suivies d’une entrevue menée par l'animateur Max Lalonde.

C’est Annie Blanchard, accompagnée de son guitariste Olivier Laroche, qui a foulé la scène en premier pour nous offrir du country en version acoustique. N’ayant pas jugé bon de mentionner le titre de ses trois chansons, et comme le country n’est pas précisément ma tasse de thé, vous comprendrez aisément mon manque de précision concernant son répertoire. Cependant, même si le country me laisse plutôt indifférent, la très jolie Annie m’a tout de même séduit avec sa non moins jolie voix aux doux accents.

Dès les tout premiers instants de la diffusion, un léger problème de synchronisation – entre le son et le mouvement des lèvres – est apparu et a persisté durant la totalité (96 minutes) du spectacle. Je présume que l’équipe technique s’emploiera à régulariser la situation avant le prochain événement en provenance de ce même studio.

Ensuite, accompagné de Marc-André Cuierrier au piano, c’est Maxime Landry - révélation de Star Académie 2009 et artisan de huit albums et auteur de cinq romans – qui est venu nous offrir de doucereuses ballades, dont « Cache-Cache » de Linday Lemay, qui ont bien exploité toute l’étendue de son registre. En entrevue, il a confié être bien fier de son dernier album intitulé Le Party Beauceron.

Et puis, accompagné de son fidèle, talentueux et polyvalent pianiste Marc-André Cuierrier, le quatuor Tocadéo s’est emparé de la scène pour nous interpréter le superbe « Hallelujah » de Léonard Cohen, un divertissant et humoristique pot-pourri de chansons ayant pour thème  la femme, et leur « coup de cœur du groupe », un Ave Maria des plus prenant. Messieurs Patrick Olafson, Dany Laliberté, Benoît Miron et René Lajoie se sont encore surpassés, comme à leur habitude. Tocadéo, une drogue qui cause la dépendance dès la toute première dose.

Accompagnée de son directeur musical et guitariste Sébastien Dufour, la charmante Guylaine Tanguay – la reine du country, au dire de l’animateur Max Lalonde – a eu la périlleuse tâche de succéder à Tocadéo pour venir nous bercer de ses succès country, dont « Ring of fire » de Johnny Cash. Elle a  magnifiquement surmonté l'épreuve. Encore une fois, le country ne m’a fait ni décoller ni planer, mais j’ai pu apprécier l'ampleur et la qualité de la voix, et le professionnalisme de la Dame.

Steeve Diamond a complété le programme des réjouissances en interprétant  « Ma gueule », « l’Hymne à l’amour », et « My way » avec les voix empruntées d’Éric Lapointe, Johnny Halliday, Ginette Reno, Gerry Boulet, Luciano Pavarotti, Andréa Bocelli, Louis Armstrong, et Frank Sinatra.

À mon humble avis, qui n’engage que moi et qui ne fait certes pas autorité, je crois que Steeve devrait éviter les imitations de voix d’opéra parce que, s’il n’avait pas annoncé les noms de ceux qu’il « tentait » d’imiter, jamais je ne les aurais reconnus en me fermant les yeux et en ne me fiant qu’à mes oreilles. Bien sûr qu’il y ajoute toujours la gestuelle et les expressions faciales, mais les voix d’opéra avec leur puissance hors du commun et leurs couleurs individuelles bien particulières et facilement identifiables, du moins par un amateur d’opéra et de bel canto, sont très difficilement imitables par quelqu’un qui n’a pas les mêmes moyens vocaux que ces Olympiens de la chanson. Ceci dit, je considère que ses imitations de chanteurs populaires vont de très réussies, à remarquables, et à hallucinantes. Ça en dit long sur l’incontestable talent d’imitateur du très divertissant Steeve Diamond, que j’ai hâte de revoir en spectacle.

En résumé, la soirée a été fort réussie et on ne peut qu’en souhaiter d’autres du même calibre. Le mélange des genres est habituellement garant du franc divertissement qu’on en retire. Des initiatives du genre, on en souhaite, on en demande, et on en redemande.

Tel que mentionné sur sa page Facebook, « LIVE DANS TON SALON est une nouvelle plateforme de contenu exclusif qui propose des événements et des spectacles virtuels uniques. Le tout offrant une connexion privilégiée avec vos artistes préférés, présenté en direct et en différé. » Pour voir ce qu’elle a de prévu à son agenda afin d’agrémenter vos soirées, et du même coup combattre la morosité ambiante imputable à la COVID, vous êtes instamment invités à fréquenter son site internet et à vous y procurer des billets.